Yamoussoukro - Les populations de la région du Bélier (Centre), interrogées dimanche sur le bilan des trois années d'exercice de pouvoir par le Président Alassane Ouattara, estiment que ''beaucoup a été fait'' dans le domaine des infrastructures, mais il reste encore des ''actes forts'' pour que la réconciliation soit une réalité en Côte d'Ivoire.
''Le Président construit des routes, met le goudron et s’attelle à profiler les routes des campagnes. Son passage dans nos régions a laissé beaucoup de traces. Nous en sommes heureux'', a fait savoir Simon Kouassi, un acheteur de produits.
Saluant ces grands travaux, Simon Kouassi se dit heureux des actions de réhabilitation et d'extension des réseaux électriques et hydrauliques partout dans le pays, pour un ''mieux-être'' des populations.
Pour Attoungbré Yao, un informaticien, les chantiers des routes et des ponts existaient déjà, ''mais je reconnais que c'est sous le Président Ouattara que les choses ont pris forme'' a-t-il confessé.
''Le Président Ouattara a réalisé un progrès dans le secteur des infrastructures'', affirme le commerçant Sangaré Adama. Il indique toutefois que ''c'est l'entretien qui fait défaut''.
''Le manque d'entretien des routes dans nos localités fait croire que rien n'a été fait'', a-t-il fait remarquer, proposant un suivi des travaux pour éviter les dégradations des routes surtout en zone rurale.
Quant à Taki Tanoh, couturier au quartier Kokrénou, il fait savoir que la construction et la réhabilitation des routes ont ''un goût d'inachevé''. Ce, parce que les travaux de la route Yamoussoukro-Attiégouakro peinent à s’achever et les principales voies des quartiers Kokrenou et N'Zuessy sont sans bitume. Il souhaite voir également le début des travaux de l'axe Tiébissou-Didiévi comme promis par le président de la République.
M. Kouamé Yao, un chef de famille à N'Gokro, estime par contre ''qu'on ne peut jamais faire tout parfaitement, au même moment''. Il interpelle les autorités locales, le maire, le Conseil général pour continuer le travail d'entretien sur le terrain, après le passage du président de la République ''surtout en ces périodes de pluie'' afin de ne pas donner l'impression que rien n'a été fait.
De la réconciliation en Côte d'Ivoire.
De l'avis des populations de Yamoussoukro, la réconciliation avance. ''Avec la restitution récente des domiciles des opposants, nous avançons sur la bonne voie. Toutefois, le gouvernement doit continuer de poser des actes forts '', fait savoir Kassi Kobénan, responsable d'un groupe de riziculteurs qui pense qu’il faut libérer tous les prisonniers politiques et dégeler tous les avoir pour ‘’parfaire le climat politique’’.
M. Diomandé Moussa, chauffeur de taxi, estime quant à lui que le Président Ouattara fait tout son possible pour décrisper le climat politique, prenant pour preuves la libération des prisonniers politiques, le dégel des avoirs et la restitution de certains domiciles.
''Il faut que l'opposition joue franc jeu et s’implique véritablement dans le processus de réconciliation'', souligne, pour sa part, Mme Kouadio Madeleine, une enseignante. Elle demande aux hommes politiques de voir le seul intérêt du pays, pour faire aboutir la réconciliation afin de restaurer définitivement la paix en Côte d'Ivoire.
'' Après trois ans, je pense que ça va un peu'', déclare le chef des Nananfouè de Tiébissou, Lazare Kouassi Kouamé, qui recommande que chacun fasse son possible pour pardonner à son voisin afin qu'advienne la réconciliation, ''la vraie''.
(AIP)
Nam/kkp/ask
''Le Président construit des routes, met le goudron et s’attelle à profiler les routes des campagnes. Son passage dans nos régions a laissé beaucoup de traces. Nous en sommes heureux'', a fait savoir Simon Kouassi, un acheteur de produits.
Saluant ces grands travaux, Simon Kouassi se dit heureux des actions de réhabilitation et d'extension des réseaux électriques et hydrauliques partout dans le pays, pour un ''mieux-être'' des populations.
Pour Attoungbré Yao, un informaticien, les chantiers des routes et des ponts existaient déjà, ''mais je reconnais que c'est sous le Président Ouattara que les choses ont pris forme'' a-t-il confessé.
''Le Président Ouattara a réalisé un progrès dans le secteur des infrastructures'', affirme le commerçant Sangaré Adama. Il indique toutefois que ''c'est l'entretien qui fait défaut''.
''Le manque d'entretien des routes dans nos localités fait croire que rien n'a été fait'', a-t-il fait remarquer, proposant un suivi des travaux pour éviter les dégradations des routes surtout en zone rurale.
Quant à Taki Tanoh, couturier au quartier Kokrénou, il fait savoir que la construction et la réhabilitation des routes ont ''un goût d'inachevé''. Ce, parce que les travaux de la route Yamoussoukro-Attiégouakro peinent à s’achever et les principales voies des quartiers Kokrenou et N'Zuessy sont sans bitume. Il souhaite voir également le début des travaux de l'axe Tiébissou-Didiévi comme promis par le président de la République.
M. Kouamé Yao, un chef de famille à N'Gokro, estime par contre ''qu'on ne peut jamais faire tout parfaitement, au même moment''. Il interpelle les autorités locales, le maire, le Conseil général pour continuer le travail d'entretien sur le terrain, après le passage du président de la République ''surtout en ces périodes de pluie'' afin de ne pas donner l'impression que rien n'a été fait.
De la réconciliation en Côte d'Ivoire.
De l'avis des populations de Yamoussoukro, la réconciliation avance. ''Avec la restitution récente des domiciles des opposants, nous avançons sur la bonne voie. Toutefois, le gouvernement doit continuer de poser des actes forts '', fait savoir Kassi Kobénan, responsable d'un groupe de riziculteurs qui pense qu’il faut libérer tous les prisonniers politiques et dégeler tous les avoir pour ‘’parfaire le climat politique’’.
M. Diomandé Moussa, chauffeur de taxi, estime quant à lui que le Président Ouattara fait tout son possible pour décrisper le climat politique, prenant pour preuves la libération des prisonniers politiques, le dégel des avoirs et la restitution de certains domiciles.
''Il faut que l'opposition joue franc jeu et s’implique véritablement dans le processus de réconciliation'', souligne, pour sa part, Mme Kouadio Madeleine, une enseignante. Elle demande aux hommes politiques de voir le seul intérêt du pays, pour faire aboutir la réconciliation afin de restaurer définitivement la paix en Côte d'Ivoire.
'' Après trois ans, je pense que ça va un peu'', déclare le chef des Nananfouè de Tiébissou, Lazare Kouassi Kouamé, qui recommande que chacun fasse son possible pour pardonner à son voisin afin qu'advienne la réconciliation, ''la vraie''.
(AIP)
Nam/kkp/ask
