Les travaux de réhabilitation des installations de production d’eau potable, d’extension et de renforcement de réseaux dans la ville de Yamoussoukro ont été officiellement co-lancés le samedi 14 juin 2014 par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan et le Directeur des Opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Ousmane Diagana.
Le chef du gouvernement ivoirien a réaffirmé que l’approvisionnement en eau potable, en qualité et en quantité, des populations constitue l’un des défis majeurs du gouvernement. «Les dernières années de crise que le pays a connues n’ont pas permis d’entretenir le réseau et de réhabiliter les infrastructures défaillantes (…) le gouvernement a pleinement conscience des efforts à faire pour résorber le déficit d’approvisionnement en eau potable qui était avant la crise, déjà de 30 % à Abidjan et de 50% à l’intérieur du pays», a indiqué Kablan Duncan. Pour lui, il s’agit d’endiguer définitivement le fléau du manque ou du déficit d’eau potable tant en milieu urbain que rural, afin de lutter efficacement contre les maladies hydriques, privant le pays du plein potentiel de toute sa main d’œuvre. Surtout la main d’œuvre féminine qui a en charge la corvée de l’eau. Le Premier ministre a en outre invité les trois entreprises en charge du projet à tenir le délai de douze (12) mois impartis pour la réalisation de ces travaux. Ousmane Diagana, le directeur des Opérations de la Banque Mondiale a insisté sur l’importance du projet car il est réaliste. «Ce projet va faciliter l’accès des populations aux infrastructures de base que sont l’eau, l’électricité et la santé (…) nous sommes prêts à faire des efforts pour financer ce genre de projets » a-t-il fait savoir. La Banque mondiale finance aussi pour plus de 2 milliards FCFA, la réhabilitation, l’extension des réseaux d’éclairage public et de distributions dans plusieurs quartiers et les études pour l’achèvement du schéma directeur d’assainissement de la ville de Yamoussoukro. Patrick Achi, ministre des Infrastructures Economiques a souligné que les travaux s’inscrivent le cadre du Projet de renaissance des infrastructures de la Côte d’Ivoire (PRI-CI). La volonté du président de la République, a relevé Patrick Achi, est que «la croissance ne se fasse pas sentir seulement au niveau macro-économique, mais également au niveau des populations».
L’Historique des travaux
Construite en 1972, l’alimentation en potable de la ville de Yamoussoukro est assurée par 3 unités de traitement complet d’une capacité totale de 1.400 m3/h. Aujourd’hui, plusieurs dysfonctionnements sont constatés compte tenu de la vétusté de ces installations. Notamment au niveau de la structure, du génie civil, des équipements électriques, électromécaniques d’asservissement. Ainsi que de nombreux problèmes d’étanchéité, risquant de provoquer à tout moment l’arrêt de fonctionnement de la station. La réhabilitation, l’extension et le renforcement de réseaux vont coûter 7,5 milliards de francs CFA, entièrement financé par la Banque mondiale. Il est aussi prévu la construction d’un château d’eau de 2000m3 à 30 m de hauteur au quartier Kokrenou; de postes de recoloration répartis sur l’ensemble du réseau. A terme, les travaux, qui s’achèvent dans douze (12) mois, permettront après la construction des centres de traitement d’eau à desservir en eau potable de manière sécurisée et durable, la ville de Yamoussoukro. Mais aussi les localités de Sinfra, Tiébissou, Bomizambo, Kondé Yaokro et Lolobo. Ainsi que toutes les agglomérations se trouvant entre Yamoussoukro et Daloa.
Diallo Harry, correspondant régional
Le chef du gouvernement ivoirien a réaffirmé que l’approvisionnement en eau potable, en qualité et en quantité, des populations constitue l’un des défis majeurs du gouvernement. «Les dernières années de crise que le pays a connues n’ont pas permis d’entretenir le réseau et de réhabiliter les infrastructures défaillantes (…) le gouvernement a pleinement conscience des efforts à faire pour résorber le déficit d’approvisionnement en eau potable qui était avant la crise, déjà de 30 % à Abidjan et de 50% à l’intérieur du pays», a indiqué Kablan Duncan. Pour lui, il s’agit d’endiguer définitivement le fléau du manque ou du déficit d’eau potable tant en milieu urbain que rural, afin de lutter efficacement contre les maladies hydriques, privant le pays du plein potentiel de toute sa main d’œuvre. Surtout la main d’œuvre féminine qui a en charge la corvée de l’eau. Le Premier ministre a en outre invité les trois entreprises en charge du projet à tenir le délai de douze (12) mois impartis pour la réalisation de ces travaux. Ousmane Diagana, le directeur des Opérations de la Banque Mondiale a insisté sur l’importance du projet car il est réaliste. «Ce projet va faciliter l’accès des populations aux infrastructures de base que sont l’eau, l’électricité et la santé (…) nous sommes prêts à faire des efforts pour financer ce genre de projets » a-t-il fait savoir. La Banque mondiale finance aussi pour plus de 2 milliards FCFA, la réhabilitation, l’extension des réseaux d’éclairage public et de distributions dans plusieurs quartiers et les études pour l’achèvement du schéma directeur d’assainissement de la ville de Yamoussoukro. Patrick Achi, ministre des Infrastructures Economiques a souligné que les travaux s’inscrivent le cadre du Projet de renaissance des infrastructures de la Côte d’Ivoire (PRI-CI). La volonté du président de la République, a relevé Patrick Achi, est que «la croissance ne se fasse pas sentir seulement au niveau macro-économique, mais également au niveau des populations».
L’Historique des travaux
Construite en 1972, l’alimentation en potable de la ville de Yamoussoukro est assurée par 3 unités de traitement complet d’une capacité totale de 1.400 m3/h. Aujourd’hui, plusieurs dysfonctionnements sont constatés compte tenu de la vétusté de ces installations. Notamment au niveau de la structure, du génie civil, des équipements électriques, électromécaniques d’asservissement. Ainsi que de nombreux problèmes d’étanchéité, risquant de provoquer à tout moment l’arrêt de fonctionnement de la station. La réhabilitation, l’extension et le renforcement de réseaux vont coûter 7,5 milliards de francs CFA, entièrement financé par la Banque mondiale. Il est aussi prévu la construction d’un château d’eau de 2000m3 à 30 m de hauteur au quartier Kokrenou; de postes de recoloration répartis sur l’ensemble du réseau. A terme, les travaux, qui s’achèvent dans douze (12) mois, permettront après la construction des centres de traitement d’eau à desservir en eau potable de manière sécurisée et durable, la ville de Yamoussoukro. Mais aussi les localités de Sinfra, Tiébissou, Bomizambo, Kondé Yaokro et Lolobo. Ainsi que toutes les agglomérations se trouvant entre Yamoussoukro et Daloa.
Diallo Harry, correspondant régional