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Politique Publié le mercredi 18 juin 2014 | Soir Info

Présidentielles de 2015 / Mme Diomandé Fatou Fadiga, présidente du Rifr, depuis Bayota : « Nous n’accepterons que celui qui a les mains propres »

© Soir Info Par DR
Mme Diomandé Fatou Fadiga, présidente nationale du Réseau ivoirien des femmes pour la réconciliation (Rifr)
Gagnoa - Invitée à Bayota dans le département de Gagnoa par la Fédération des associations coopératives du secteur vivrier de Côte d’Ivoire (Facsvci), la présidente nationale du Réseau ivoirien des femmes pour la réconciliation (Rifr), Mme Diomandé Fatou Fadiga, a saisi cette opportunité pour animer un grand meeting et appeler les Ivoiriens à la cohésion sociale. C’était le samedi 14 juin 2014 à la place publique de ladite sous-préfecture en présence du sous-préfet, Mme Ouédji Danielle Solange. Celle-ci a dit, à cette occasion, que désormais le parti politique des femmes ivoiriennes doit être la paix, la cohésion sociale, l’amour et la réconciliation. Cette nouvelle formation politique, a-t-elle précisé, ne prend position pour personne. C’est pourquoi, elle a prévenu tous les futurs candidats à la présidentielle en ces termes : « En 2015, celui qui veut être candidat doit d’abord nous montrer ses mains. Nous n’accepterons que celui qui a les mains propres et non celles chargées de fusils, de kalachnikovs pour que le sang de nos enfants écrivent la page noire et sombre de l’histoire de ce pays de paix». L’intervenante a proposé à toutes les femmes ivoiriennes de se battre pour obtenir leur autonomie économique à travers des projets fiables qui pourront être soutenus par des partenaires au développement. Toute chose qui, selon elle, pourra également les mettre à l’abri du besoin, donc de toutes les velléités. De plus, la Conseillère du président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) a demandé à ses ’’sœurs’’ d’aller se faire auditionner dans les centres d’écoute pour qu’éclate un jour la vérité sur la crise post-électorale. Pour elle encore, « nous devons ramener la paix dont nous avons hérité du président Houphouët Boigny, par tous les moyens en Côte d’Ivoire ». « Faisons tout pour éteindre ce grand feu que nous avons tous contribué à allumer dans ce pays. Tout le monde y a participé. Tout le monde est responsable de ce qui s’est passé. Certains plus que d’autres d’accord, mais chacun à son niveau a fait quelque chose. Au lendemain du second tour de la présidentielle, nous avons poussé nos deux frères, Alassane et Gbagbo à revendiquer la victoire au même moment. Alors, œuvrons ensemble à ramener la paix. C’est nous qui avions perturbé la paix en allumant ce feu dont nous n’avons pas mesuré l’ampleur », a-t-elle asséné ses vérités. « Nous sommes en train de poursuivre la paix, la cohésion sociale parce que c’est le préalable à tout développement. Le réseau est créé pour toutes les femmes de Côte d’Ivoire. Et, il a pour rôle principal de faire barrage à tout homme politique qui veut encore envoyer la guerre chez nous. Parce que ce sont les femmes qui sont les grandes perdantes pendant la guerre. Elles sont violées. Elles perdent leurs enfants et leurs maris », a-t-elle dénoncé avant de procéder à l’investiture de Mme Blétro Clarisse comme la présidente sous-préfectorale du Rifr et à celle de la section de la fédération des associations coopératives du secteur vivrier de Côte d’Ivoire de Bayota.
Mme Ouédji Danielle Solange, sous-préfet de Bayota, a exhorté, quant à elle, les femmes au pardon pour une paix durable en Côte d’Ivoire.
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