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Société Publié le mercredi 18 juin 2014 | Nord-Sud

Attécoubé : Des glissements de terrain font 4 morts

© Nord-Sud Par DR
Au moins quatre personnes ont été tuées dans un glissement de terrain consécutif
Mardi 17 juin 2014. Abidjan. Au moins quatre personnes ont été tuées dans un glissement de terrain, à Mossikro, consécutif à une forte pluie qui s’est abattue, sur la capitale économique ivoirienne.
La pluie a encore tué hier dans la commune d’Attécoubé. Djénéba Fofana (29 ans), sa fille Fatoumata Soumahoro, (4 ans) et le couple Issa Toungara et Korotoum Coulibaly, sont passés de vie à trépas. Ils ont été emportés mardi par des glissements de terrain à Mossikro, suite à la forte pluie qui s’est abattue sur la ville d’Abidjan. Il était 4 h 30, lorsque l’irréparable s’est produit, raconte Adama Fofana, le frère de Djénéba Fofana, une des quatre victimes. Mais que s’est-il passé ? Mossikro est un quartier à hauts risques, réputé dangereux pendant la période des saisons de pluie de part sa situation géographique, selon les autorités. Les piliers de la fondation qui s’est écroulée, poursuit Adama, se trouvaient sur une pente au-dessus de la maison où habitait sa sœur Djénéba. « Le pire s’est produit avec la pluie qui a débuté ce jour peu après minuit. Vers 3 h du matin, les averses ont continué de plus belle », ajoute Adama Fofana, les larmes aux yeux. Les quatre victimes étaient locataires d’un bâtiment de trois studios. Deux des studios ont été entièrement ensevelis par l’éboulement. Ce énième drame n’a laissé personne indifférent. Le maire de la commune d’Attécoubé, Paulin Danho et le directeur de cabinet du ministre de la Construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme, Guihy Benoît étaient sur place pour apporter leur réconfort aux familles éplorées. Ces autorités ont aussi fustigé le comportement «irresponsable» des habitants de ce quartier. Elles ont particulièrement exhorté les hom­mes et les femmes de ce bled à quitter au plus vite ces zones. «C’est dans votre intérêt. Mes collaborateurs et moi som­mes déjà à pied d’œuvre. Nous avons entrepris des opérations de démontage (ndlr: une opération partielle de démolition) qui consiste à arracher les toitures, les portes et les clôtures. Sept sites sont concernés », a indiqué le premier magistrat de la commune d’Attécoubé.

HA (stagiaire)
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