Abidjan, La ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, a reçu, jeudi à son cabinet, son homologue auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi et les cadres de Grabo (Sud-ouest, région de San-Pedro) en vue de faire de cette partie du pays, une zone de paix et de développement, après les attaques perpétrées par des groupes armés dans la localité.
Cette rencontre avait aussi pour objectif d’expliquer aux élus et aux cadres de Grabo les solutions idoines prévues par le gouvernement pour leur département, de susciter une approche conjointe en vue d’appréhender au mieux la situation sur le terrain et d’y apporter les meilleures réponses avec le soutien des populations.
Le ministre Paul Koffi Koffi a fait savoir, lors de cette rencontre, que sa délégation a été à Grabo pour apporter réconfort et soutien aux populations, au nom du président de la République. Il a ajouté qu’il sera, samedi, dans la commune pour renforcer le dispositif de sécurité mis en place.
Il s’agira aussi de traduire dans les faits les décisions du Président, en démarrant un projet pilote qui allie les questions militaires et les questions humanitaires. "Ce projet pilote va incessamment démarrer", a-t-il soutenu.
Il a expliqué en outre que le programme se traduira dans les faits, entre autres, par la construction d’infrastructures routières, l’adduction en eau, l’électrification et des apports financiers pour la création d’activités génératrices de revenus.
M. Koffi Koffi a relevé par ailleurs que derrière les affrontements de Grabo subsistent des questions foncières qui seront étudiées lors de sa visite.
Mme Ouloto a remercié, pour sa part, son homologue pour avoir porté le problème de Grabo devant le Conseil national de sécurité en vue d’une réponse appropriée de la part du gouvernement.
Elle a en outre fait savoir aux cadres de Grabo qu’après sa visite dans la région, suite aux dernières attaques, elle a rendu compte au gouvernement des attentes, des doléances et des recommandations des populations.
Dans ce cadre, a-t-elle soutenu, un certain nombre de diligences ont été prévues par la présidence. Celles-ci portent principalement sur les questions de sécurité, sur l’amélioration du réseau de la téléphonie mobile, sur la cohésion sociale et sur le retour des déplacés internes et des refugiés.
"L’ambition du président de la République est de faire de Grabo un exemple réussi de paix et de développement (…). Dîtes à vos populations de faire confiance au gouvernement", a-t-elle soutenu.
"Le gouvernement fait sa part, vous le constatez. Mais les élus et cadres de Grabo ont aussi leur part qui doit porter la détermination du gouvernement", a ajouté Mme Ouloto
Elle a aussi exhorté les cadres à rencontrer la secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires de l’ONU, Valérie Amos, qui est à Abidjan pour le sommet humanitaire mondial de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, en vue de lui faire le point des besoins des populations après ces attaques armées.
Au nom des populations, le président de Conseil régional de Grabo, Beugré Donatien, a fait savoir qu’ils sont disposés à soutenir le gouvernement dans ses actions.
"A travers nous, les populations sont impliquées et attendent les retombées de vos actions. Vous aurez un appui fort pour que tout ce que vous engagez par vos canaux soit possible pour que la paix durable revienne à Grabo", a-t-il rassuré.
Une attaque armée perpétrée le jeudi 15 mai 2014 par des inconnus dans le village frontalier de Fétai, situé à une dizaine de kilomètres de la sous-préfecture de Grabo (à environ 70 km de la frontière avec le Liberia), a causé la mort de 10 civils et de trois militaires. Cette attaque a occasionné le déplacement de plusieurs personnes issues des villages environnants vers ladite ville, rappelle-t-on.
(AIP)
Amak/kkp/kam
Cette rencontre avait aussi pour objectif d’expliquer aux élus et aux cadres de Grabo les solutions idoines prévues par le gouvernement pour leur département, de susciter une approche conjointe en vue d’appréhender au mieux la situation sur le terrain et d’y apporter les meilleures réponses avec le soutien des populations.
Le ministre Paul Koffi Koffi a fait savoir, lors de cette rencontre, que sa délégation a été à Grabo pour apporter réconfort et soutien aux populations, au nom du président de la République. Il a ajouté qu’il sera, samedi, dans la commune pour renforcer le dispositif de sécurité mis en place.
Il s’agira aussi de traduire dans les faits les décisions du Président, en démarrant un projet pilote qui allie les questions militaires et les questions humanitaires. "Ce projet pilote va incessamment démarrer", a-t-il soutenu.
Il a expliqué en outre que le programme se traduira dans les faits, entre autres, par la construction d’infrastructures routières, l’adduction en eau, l’électrification et des apports financiers pour la création d’activités génératrices de revenus.
M. Koffi Koffi a relevé par ailleurs que derrière les affrontements de Grabo subsistent des questions foncières qui seront étudiées lors de sa visite.
Mme Ouloto a remercié, pour sa part, son homologue pour avoir porté le problème de Grabo devant le Conseil national de sécurité en vue d’une réponse appropriée de la part du gouvernement.
Elle a en outre fait savoir aux cadres de Grabo qu’après sa visite dans la région, suite aux dernières attaques, elle a rendu compte au gouvernement des attentes, des doléances et des recommandations des populations.
Dans ce cadre, a-t-elle soutenu, un certain nombre de diligences ont été prévues par la présidence. Celles-ci portent principalement sur les questions de sécurité, sur l’amélioration du réseau de la téléphonie mobile, sur la cohésion sociale et sur le retour des déplacés internes et des refugiés.
"L’ambition du président de la République est de faire de Grabo un exemple réussi de paix et de développement (…). Dîtes à vos populations de faire confiance au gouvernement", a-t-elle soutenu.
"Le gouvernement fait sa part, vous le constatez. Mais les élus et cadres de Grabo ont aussi leur part qui doit porter la détermination du gouvernement", a ajouté Mme Ouloto
Elle a aussi exhorté les cadres à rencontrer la secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires de l’ONU, Valérie Amos, qui est à Abidjan pour le sommet humanitaire mondial de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, en vue de lui faire le point des besoins des populations après ces attaques armées.
Au nom des populations, le président de Conseil régional de Grabo, Beugré Donatien, a fait savoir qu’ils sont disposés à soutenir le gouvernement dans ses actions.
"A travers nous, les populations sont impliquées et attendent les retombées de vos actions. Vous aurez un appui fort pour que tout ce que vous engagez par vos canaux soit possible pour que la paix durable revienne à Grabo", a-t-il rassuré.
Une attaque armée perpétrée le jeudi 15 mai 2014 par des inconnus dans le village frontalier de Fétai, situé à une dizaine de kilomètres de la sous-préfecture de Grabo (à environ 70 km de la frontière avec le Liberia), a causé la mort de 10 civils et de trois militaires. Cette attaque a occasionné le déplacement de plusieurs personnes issues des villages environnants vers ladite ville, rappelle-t-on.
(AIP)
Amak/kkp/kam