Abidjan - Le Syndicat libre des agents du ministère de la Construction (SYLAC) a demandé, samedi à Abidjan, lors d’une conférence de presse, l'ouverture du dialogue avec le ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, Sanogo Mamadou, afin de discuter de la signature d’un arrêté interministériel portant répartition des primes et d’un programme immobilier pour tous les agents dudit ministère.
Selon le secrétaire général du SYLAC, Zohi Gervais, le ministre Sanogo, est non seulement resté fermé aux nombreuses démarches effectuées par les syndicats du ministère de la Construction relatifs à l’ouverture des débats concernant les revendications des agents citées ci-dessus, mais il actionne des secrétaires généraux qui donnent dans "l’intox". Ce, affirmant que deux des trois revendications des syndicats ont été pris en compte dans l’octroi des trois lots par agent avant sa date de faire valoir ses droits à la retraite et l’octroi d’un terrain de 25 hectares pour la promotion d’un projet immobilier pour l’ensemble des agents du ministère.
Pour lui, cette manière de faire salit l’image des agents et tue le syndicalisme au sein du ministère mais surtout maintient les agents dans la pauvreté, malgré les colossales recettes du Guichet unique du Foncier et de l’Habitat qui est de plus de 10 milliards FCFA, a-t-il précisé.
Pourtant, dit-il, le décret de 1994 du ministère stipule que sur les droits perçus par le ministère, 40% sont pour l’Etat et 60% sont pour le ministère de la Construction répartis comme suit : les primes pour les agents, l’équipement du ministère et le recrutement des contractuels.
"Et pendant que le ministère recrute des contractuels rémunérés mensuellement avec pour salaire minimum 100.000 FCFA grâce aux recettes du Guichet unique du Foncier et de l’Habitat, aucune prime trimestrielle et indiciaire n’est octroyée aux agents du ministère", a déploré M. Zohi.
Il a souligné que les syndicats mènent cette lutte depuis que la régie a été crée en 1999. A l’époque, les recettes ne permettaient pas de donner des primes aux agents et donc le ministère, pour les intéresser, avait décidé de leur donner une prime semestrielle de 60.000 FCFA mais aujourd’hui, des guichets ont été créés et des actes ont été majorés, rappelle le SG du SYLAC, demandant donc au ministère d’appliquer les textes.
Le ministère a en son sein trois syndicats à savoir le Syndicat national des agents ministère de la Construction (SYNAMC), le Syndicat national des agents de la Construction (SYNAC) et le Syndicat libre des agents de la Construction (SYLAC).
sdaf/cmas
Selon le secrétaire général du SYLAC, Zohi Gervais, le ministre Sanogo, est non seulement resté fermé aux nombreuses démarches effectuées par les syndicats du ministère de la Construction relatifs à l’ouverture des débats concernant les revendications des agents citées ci-dessus, mais il actionne des secrétaires généraux qui donnent dans "l’intox". Ce, affirmant que deux des trois revendications des syndicats ont été pris en compte dans l’octroi des trois lots par agent avant sa date de faire valoir ses droits à la retraite et l’octroi d’un terrain de 25 hectares pour la promotion d’un projet immobilier pour l’ensemble des agents du ministère.
Pour lui, cette manière de faire salit l’image des agents et tue le syndicalisme au sein du ministère mais surtout maintient les agents dans la pauvreté, malgré les colossales recettes du Guichet unique du Foncier et de l’Habitat qui est de plus de 10 milliards FCFA, a-t-il précisé.
Pourtant, dit-il, le décret de 1994 du ministère stipule que sur les droits perçus par le ministère, 40% sont pour l’Etat et 60% sont pour le ministère de la Construction répartis comme suit : les primes pour les agents, l’équipement du ministère et le recrutement des contractuels.
"Et pendant que le ministère recrute des contractuels rémunérés mensuellement avec pour salaire minimum 100.000 FCFA grâce aux recettes du Guichet unique du Foncier et de l’Habitat, aucune prime trimestrielle et indiciaire n’est octroyée aux agents du ministère", a déploré M. Zohi.
Il a souligné que les syndicats mènent cette lutte depuis que la régie a été crée en 1999. A l’époque, les recettes ne permettaient pas de donner des primes aux agents et donc le ministère, pour les intéresser, avait décidé de leur donner une prime semestrielle de 60.000 FCFA mais aujourd’hui, des guichets ont été créés et des actes ont été majorés, rappelle le SG du SYLAC, demandant donc au ministère d’appliquer les textes.
Le ministère a en son sein trois syndicats à savoir le Syndicat national des agents ministère de la Construction (SYNAMC), le Syndicat national des agents de la Construction (SYNAC) et le Syndicat libre des agents de la Construction (SYLAC).
sdaf/cmas