Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a demandé, mercredi, à son garde des sceaux, ministre de la justice, des droits de l’homme et des libertés publiques, de « poursuivre le processus de dégel des avoirs et de la mise en liberté provisoire » d’autres détenus proches de l’ancien Président Laurent Gbagbo.
« Le président de la République, a donné des instructions au ministre de la justice pour poursuivre le processus de dégel des avoirs et des mises en liberté provisoire », a déclaré la ministre de la communication, Me Affousiata Bamba-Lamine par ailleurs, porte-parole adjointe du gouvernement en faisant le compte rendu du Conseil des ministres présidé par le Chef de l'Etat Alassane Ouattara.
Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011 est depuis fin novembre de la même année détenu à la Cour pénale internationale (CPI) qui l'accuse de crime contre l'humanité. Il est dans l'attente de l'ouverture de son procès après la confirmation le 12 juin dernier des charges retenues contre lui.
Le gouvernement ivoirien a renoué le 22 mai dernier le dialogue politique avec le Front populaire ivoirien (FPI). Au cours des échanges entre la délégation du FPI conduite par son président Pascal Affi N'guessan et celle du gouvernement menée par le ministre d'Etat auprès du président de la République chargé du dialogue politique Jeannot Ahoussou-Kouadio, plusieurs sujets ont été abordés.
Il s'agit notamment de la situation des détenus et des exilés mais également de l'occupation des maisons, du dégel des avoirs, de la rente viagère et du recensement général de la population et de l'habitat (RGPH). Chaque partie s'était engagée en ce qui la concerne à poser des actes allant dans le sens de la décrispation de la situation socio-politique.
C'est au total 93 comptes bancaires appartenant à des proches de M. Gbagbo qui ont été dégelés d'avril à mai par le gouvernement qui a par ailleurs libéré provisoirement, fin mai, 50 détenus pro-Gbagbo. Il reste encore 98 comptes à dégeler par le gouvernement et les institutions internationales telles que l'ONU et l'Union européenne.
Cinq personnalités proches de l'ex- Chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo dont l'ancien Directeur général du Port autonome d'Abidjan Marcel Gossio, sont rentrées, début juin, en possession de leur résidence au cours d'une cérémonie officielle de restitution organisée par le gouvernement.
Le FPI s'était pour sa part engagé à examiner en Comité central, la requête du gouvernement relative à la levée de son mot d'ordre de boycott du RGPH. Divisé sur la question après un débat «houleux», le parti de Laurent Gbagbo s'en est remis à un Comité central extraordinaire qui n'a pu avoir lieu jusqu'à ce que l'opération de recensement prenne fin à la mi-juin dernière.
LS/APA
« Le président de la République, a donné des instructions au ministre de la justice pour poursuivre le processus de dégel des avoirs et des mises en liberté provisoire », a déclaré la ministre de la communication, Me Affousiata Bamba-Lamine par ailleurs, porte-parole adjointe du gouvernement en faisant le compte rendu du Conseil des ministres présidé par le Chef de l'Etat Alassane Ouattara.
Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011 est depuis fin novembre de la même année détenu à la Cour pénale internationale (CPI) qui l'accuse de crime contre l'humanité. Il est dans l'attente de l'ouverture de son procès après la confirmation le 12 juin dernier des charges retenues contre lui.
Le gouvernement ivoirien a renoué le 22 mai dernier le dialogue politique avec le Front populaire ivoirien (FPI). Au cours des échanges entre la délégation du FPI conduite par son président Pascal Affi N'guessan et celle du gouvernement menée par le ministre d'Etat auprès du président de la République chargé du dialogue politique Jeannot Ahoussou-Kouadio, plusieurs sujets ont été abordés.
Il s'agit notamment de la situation des détenus et des exilés mais également de l'occupation des maisons, du dégel des avoirs, de la rente viagère et du recensement général de la population et de l'habitat (RGPH). Chaque partie s'était engagée en ce qui la concerne à poser des actes allant dans le sens de la décrispation de la situation socio-politique.
C'est au total 93 comptes bancaires appartenant à des proches de M. Gbagbo qui ont été dégelés d'avril à mai par le gouvernement qui a par ailleurs libéré provisoirement, fin mai, 50 détenus pro-Gbagbo. Il reste encore 98 comptes à dégeler par le gouvernement et les institutions internationales telles que l'ONU et l'Union européenne.
Cinq personnalités proches de l'ex- Chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo dont l'ancien Directeur général du Port autonome d'Abidjan Marcel Gossio, sont rentrées, début juin, en possession de leur résidence au cours d'une cérémonie officielle de restitution organisée par le gouvernement.
Le FPI s'était pour sa part engagé à examiner en Comité central, la requête du gouvernement relative à la levée de son mot d'ordre de boycott du RGPH. Divisé sur la question après un débat «houleux», le parti de Laurent Gbagbo s'en est remis à un Comité central extraordinaire qui n'a pu avoir lieu jusqu'à ce que l'opération de recensement prenne fin à la mi-juin dernière.
LS/APA