Mme Fatoumata Bagayoko, promotrice et restauratrice réclame la somme de 34 millions de FCFA, somme qu’elle aurait investie dans une terrasse de restauration qui a été détruite selon elle, sur ordre du ministère de la Fonction publique et de la Reforme administrative. Elle a exposé le motif de ces griefs au cours d’une conférence de presse animée le lundi 16 juin dernier au Plateau.
«Oui j’occupais un domaine publique, mais sur décision de la mairie du Plateau. Est-ce une infraction que d’être une ODP (occupation du domaine publique) », s’interroge Mme Bagayoko. Elle dit avoir reçu le 4 mai 2014 l’autorisation de la mairie du Plateau de s’installer devant le ministère de la Fonction publique avec pour injonction de réhabiliter cet espace insalubre qui était devenu un dépotoir pour tout le monde. D’octobre 2012 à mai 2013, ce sont 12 millions de FCFA qui ont été engloutis pour récurer, nettoyer et construire la terrasse. 22 autres millions ont été investis dans l’équipement, la décoration de la structure. Au cours de l’évolution du chantier, elle a été interpellée par la directrice des logistiques et du patrimoine du ministère de la Fonction publique et de la Reforme administrative qui lui a demandé un certain nombre de documents prouvant qu’elle a reçu l’autorisation de la part de la mairie pour s’installer. « Requête à laquelle j’ai fait droit en janvier 2013. Mais en date du 30 juillet 2013, tous les occupants reçoivent une convocation pour le lendemain. A cette réunion il nous a été demandé de nous acquitter de la somme de 225.000 FCFA/mois à verser à la caisse de la mutuelle des agents pour continuer notre commerce. Ce que nous avons refusé », soutient Mme Bagayoko. Les choses selon elle, en sont restées là jusqu’au mercredi 7 mai 2014 où les commerçants ont reçu une mise en demeure leur notifiant la cessation de toute activité et la démolition de toute installation avant le 10 mai 2014. « Nous sommes allés négocier le jeudi 8 mai un délai de trois (3) semaines afin d’emporter le matériel et les structures qui sont faits en matériaux démontables. Nous savons qu’une ODP est provisoire et que l’Etat peut récupérer son terrain quand il en a besoin. J’ai simplement plaidé pour pouvoir sauver mon commerce et mon patrimoine meuble », indique dame Bagayoko. Elle dit avoir été étonnée de constater que dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 mai 2014, des individus disant agir au nom du ministère ont rasé son fond de commerce démontable. D’où sa colère et sa revendication.
Olivier Guédé
«Oui j’occupais un domaine publique, mais sur décision de la mairie du Plateau. Est-ce une infraction que d’être une ODP (occupation du domaine publique) », s’interroge Mme Bagayoko. Elle dit avoir reçu le 4 mai 2014 l’autorisation de la mairie du Plateau de s’installer devant le ministère de la Fonction publique avec pour injonction de réhabiliter cet espace insalubre qui était devenu un dépotoir pour tout le monde. D’octobre 2012 à mai 2013, ce sont 12 millions de FCFA qui ont été engloutis pour récurer, nettoyer et construire la terrasse. 22 autres millions ont été investis dans l’équipement, la décoration de la structure. Au cours de l’évolution du chantier, elle a été interpellée par la directrice des logistiques et du patrimoine du ministère de la Fonction publique et de la Reforme administrative qui lui a demandé un certain nombre de documents prouvant qu’elle a reçu l’autorisation de la part de la mairie pour s’installer. « Requête à laquelle j’ai fait droit en janvier 2013. Mais en date du 30 juillet 2013, tous les occupants reçoivent une convocation pour le lendemain. A cette réunion il nous a été demandé de nous acquitter de la somme de 225.000 FCFA/mois à verser à la caisse de la mutuelle des agents pour continuer notre commerce. Ce que nous avons refusé », soutient Mme Bagayoko. Les choses selon elle, en sont restées là jusqu’au mercredi 7 mai 2014 où les commerçants ont reçu une mise en demeure leur notifiant la cessation de toute activité et la démolition de toute installation avant le 10 mai 2014. « Nous sommes allés négocier le jeudi 8 mai un délai de trois (3) semaines afin d’emporter le matériel et les structures qui sont faits en matériaux démontables. Nous savons qu’une ODP est provisoire et que l’Etat peut récupérer son terrain quand il en a besoin. J’ai simplement plaidé pour pouvoir sauver mon commerce et mon patrimoine meuble », indique dame Bagayoko. Elle dit avoir été étonnée de constater que dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 mai 2014, des individus disant agir au nom du ministère ont rasé son fond de commerce démontable. D’où sa colère et sa revendication.
Olivier Guédé