Le ministre des Ressources animales et Halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani a animé hier, à Treichville au Seamen’s Club, une conférence publique autour du thème : « La Pêche illicite non déclarée et non réglementée en Côte d’Ivoire, enjeux et solutions ».
La Pêche illicite non déclarée et non réglementée est un phénomène très dangereux pour les économies africaines. Pour faire face au phénomène, la Fondation pour la justice environnementale a offert quatre systèmes VMS au ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani au cours d’une conférence publique hier, jeudi 10 juillet, sur le thème : « La Pêche illicite non déclarée et non réglementée en Côte d’Ivoire, enjeux et solutions ». Ce sont des systèmes de surveillance des navires par satellite. L’appareil permet de fournir des rapports sur la position d'un navire à des intervalles réguliers. Des dispositifs électroniques ou boîtes bleues sont installés à bord des navires. Ces dispositifs envoient automatiquement des données à un système de satellite qui les transmet à une station terrestre qui, à son tour, les envoie au Centre de surveillance des pêches (CSP). Très satisfait, le ministre a promis que la Côte d’Ivoire saura mieux les utiliser. Se prononçant autour du thème, le ministre des Ressources animales et Halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani a qualifié cette pratique de crime mondiale. «C’est un crime mondiale, particulièrement contre les pays en voie de développement qui disposent de faibles moyens pour une surveillance efficace de leurs eaux », a-t-il dit. Avec la pêche INN, l’économie halieutique est compromise. Car dans la sous-région, plusieurs pays ne peuvent plus exporter vers les marchés européens à cause de cette pratique, en raison de leur incapacité à surveiller les eaux. Ces pays sont exclus du commerce international alors que parfois, pour ces pays, l’exportation des produits de pêche constitue une part importante de leurs recettes d’exportation. Pour l’Afrique de l’ouest, selon le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, la Fao estime les pertes économiques à 2,5 milliards FCFA. Tous les méfaits relevés obligent à une lutte sans merci contre ce type de pêche. En Côte d’Ivoire, d’importantes mesures ont été arrêtées. Il s’agit de la réactivation de la surveillance satellitaire dans le cadre de l’Accord de pêche avec l’Union européenne et la mise en place d’un service de contrôle opérationnel au port pour contrôler les débarquements des différents navires. De même, des inspecteurs sont en formation afin d’être mieux outillés pour accomplir leurs missions d’inspection, de contrôles des navires et d’application des lois, des règlements et des textes internationaux pertinents. Kouassi Barthélemy, chargé de mission de la Fondation pour la justice environnementale, a promis que sa structure se joint au Gouvernement pour dénoncer les bateaux pirates pour l’éradication de ce phénomène.
B.SORO
La Pêche illicite non déclarée et non réglementée est un phénomène très dangereux pour les économies africaines. Pour faire face au phénomène, la Fondation pour la justice environnementale a offert quatre systèmes VMS au ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani au cours d’une conférence publique hier, jeudi 10 juillet, sur le thème : « La Pêche illicite non déclarée et non réglementée en Côte d’Ivoire, enjeux et solutions ». Ce sont des systèmes de surveillance des navires par satellite. L’appareil permet de fournir des rapports sur la position d'un navire à des intervalles réguliers. Des dispositifs électroniques ou boîtes bleues sont installés à bord des navires. Ces dispositifs envoient automatiquement des données à un système de satellite qui les transmet à une station terrestre qui, à son tour, les envoie au Centre de surveillance des pêches (CSP). Très satisfait, le ministre a promis que la Côte d’Ivoire saura mieux les utiliser. Se prononçant autour du thème, le ministre des Ressources animales et Halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani a qualifié cette pratique de crime mondiale. «C’est un crime mondiale, particulièrement contre les pays en voie de développement qui disposent de faibles moyens pour une surveillance efficace de leurs eaux », a-t-il dit. Avec la pêche INN, l’économie halieutique est compromise. Car dans la sous-région, plusieurs pays ne peuvent plus exporter vers les marchés européens à cause de cette pratique, en raison de leur incapacité à surveiller les eaux. Ces pays sont exclus du commerce international alors que parfois, pour ces pays, l’exportation des produits de pêche constitue une part importante de leurs recettes d’exportation. Pour l’Afrique de l’ouest, selon le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, la Fao estime les pertes économiques à 2,5 milliards FCFA. Tous les méfaits relevés obligent à une lutte sans merci contre ce type de pêche. En Côte d’Ivoire, d’importantes mesures ont été arrêtées. Il s’agit de la réactivation de la surveillance satellitaire dans le cadre de l’Accord de pêche avec l’Union européenne et la mise en place d’un service de contrôle opérationnel au port pour contrôler les débarquements des différents navires. De même, des inspecteurs sont en formation afin d’être mieux outillés pour accomplir leurs missions d’inspection, de contrôles des navires et d’application des lois, des règlements et des textes internationaux pertinents. Kouassi Barthélemy, chargé de mission de la Fondation pour la justice environnementale, a promis que sa structure se joint au Gouvernement pour dénoncer les bateaux pirates pour l’éradication de ce phénomène.
B.SORO