Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a annoncé, mercredi, avoir refoulé quelque 400 refugiés qui tentaient de regagner le territoire de la Côte d'Ivoire, justifiant cette décision par les mesures de prévention contre l'épidémie du virus Ebola qui a déjà causé plus de 600 morts en Afrique de l'Ouest.
"Nous sommes en parfaite entente avec le HCR. Ici, il y a eu une incompréhension", a déclaré le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné en référence à la dénonciation faite par le HCR à propos de ce refoulement de réfugiés par les autorités ivoiriennes.
"Il y a une épidémie dans la sous-région. Il faut donc éviter par tous les moyens que cette maladie arrive en Côte d'Ivoire. Les mesures qui ont été prises l'ont été dans ce cadre. Il n'y a pas une arrière pensée", a expliqué M. Koné en rappelant que la Côte d'Ivoire a la particularité d'avoir deux voisins contaminés par l'épidémie de l'Ebola.
Selon lui, le gouvernement travaille pour que les réfugiés reviennent dans de meilleures conditions. "Ce refoulement n'est pas définitif. C'est temporaire pour permettre à la Côte d'Ivoire et au HCR de définir les modalités de retour" a indiqué M. Koné.
Selon le protocole qui sera signé entre les deux parties, désormais, les autorités ivoiriennes doivent être informées des cas suspects d'Ebola, avoir l'itinéraire que les réfugiés vont emprunter ainsi que la liste de toutes les personnes concernées et leur état de santé.
En Côte d’Ivoire, aucun cas suspect d’Ebola n’a été enregistré sur le territoire ivoirien jusqu’à présent. Le Président Alassane Ouattara a insisté, lundi, sur les mesures prises par son gouvernement pour empêcher le virus de pénétrer en Côte d’Ivoire.
Le ministère ivoirien de la Santé a décidé, entre autres de renforcer la surveillance épidémiologique, de sensibiliser les populations, d’interdire de manipuler ou consommer du gibier et de mettre en place un poste de coordination dans la région de Man ( Ouest), frontalière avec la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia où sévit le virus Ebola.
Selon l’OMS, plus de 600 personnes sont mortes du virus Ebola dans ces trois pays depuis janvier. L’apparition d’Ebola a été rapportée en Guinée.
Le gouvernement ivoirien a refusé, en fin de semaine dernière, l’entrée sur son territoire d’environ 400 exilés rapatriés du Liberia voisin. Convoyés par le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR), ils ont dû retourner au Libéria.
Le pouvoir du Président Alassane Ouattara appelle pourtant fréquemment au retour au pays des exilés suite à la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3000 morts.
"Nous sommes en parfaite entente avec le HCR. Ici, il y a eu une incompréhension", a déclaré le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné en référence à la dénonciation faite par le HCR à propos de ce refoulement de réfugiés par les autorités ivoiriennes.
"Il y a une épidémie dans la sous-région. Il faut donc éviter par tous les moyens que cette maladie arrive en Côte d'Ivoire. Les mesures qui ont été prises l'ont été dans ce cadre. Il n'y a pas une arrière pensée", a expliqué M. Koné en rappelant que la Côte d'Ivoire a la particularité d'avoir deux voisins contaminés par l'épidémie de l'Ebola.
Selon lui, le gouvernement travaille pour que les réfugiés reviennent dans de meilleures conditions. "Ce refoulement n'est pas définitif. C'est temporaire pour permettre à la Côte d'Ivoire et au HCR de définir les modalités de retour" a indiqué M. Koné.
Selon le protocole qui sera signé entre les deux parties, désormais, les autorités ivoiriennes doivent être informées des cas suspects d'Ebola, avoir l'itinéraire que les réfugiés vont emprunter ainsi que la liste de toutes les personnes concernées et leur état de santé.
En Côte d’Ivoire, aucun cas suspect d’Ebola n’a été enregistré sur le territoire ivoirien jusqu’à présent. Le Président Alassane Ouattara a insisté, lundi, sur les mesures prises par son gouvernement pour empêcher le virus de pénétrer en Côte d’Ivoire.
Le ministère ivoirien de la Santé a décidé, entre autres de renforcer la surveillance épidémiologique, de sensibiliser les populations, d’interdire de manipuler ou consommer du gibier et de mettre en place un poste de coordination dans la région de Man ( Ouest), frontalière avec la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia où sévit le virus Ebola.
Selon l’OMS, plus de 600 personnes sont mortes du virus Ebola dans ces trois pays depuis janvier. L’apparition d’Ebola a été rapportée en Guinée.
Le gouvernement ivoirien a refusé, en fin de semaine dernière, l’entrée sur son territoire d’environ 400 exilés rapatriés du Liberia voisin. Convoyés par le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR), ils ont dû retourner au Libéria.
Le pouvoir du Président Alassane Ouattara appelle pourtant fréquemment au retour au pays des exilés suite à la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3000 morts.