Abidjan – L’eurobond, emprunt obligataire sur le marché international, lancé 16 juillet par le gouvernement ivoirien a permis de récolter 4714,194 milliards de dollars, a annoncé, vendredi, la ministre auprès du Premier ministre chargée de l’Economie et des Finances, Nialé Kaba.
« L’opération a enregistré à la clôture 185 ordres (souscriptions) d’un montant total de 4714,194 milliards de dollars, soit une sursouscription de près de dix fois le montant de l’émission initiale », a révélé la ministre, invitée des "Rendez-vous du gouvernement".
Le gouvernement avait lancé un eurobond de 500 millions de dollars, environ 250 milliards FCFA qui est passé à 750 millions de dollars au regard de l’engouement suscité par l’emprunt.
Selon la ministre, 50% des investisseurs viennent des USA, 39% du Royaume Uni, 9% de l’Europe et 2% du reste du monde, avec notamment des suscriptions venus du Ghana. Elle a souligné que 92% viennent des gestionnaires des fonds institutionnels.
L’eurobond va permettre de financer le budget 2014, notamment les investissements dans les secteurs des infrastructures, les routes, l’électrification, l’eau potable, l’agriculture, l’énergie, la santé et l’éducation, a-t-elle fait savoir, relevant qu’il va permettre également de dégager une marge pour rembourser la dette intérieure due aux fournisseurs.
La Côte d’Ivoire, dans le cadre du financement de « son émergence », a besoin d’investissements importants dont la réalisation conduit à l’élargissement de ses instruments de financement, d’où l’importance de recourir au marché international, a commenté Mme Nialé Kaba.
« Les résultats montrent que les investisseurs ont parié sur l’avenir de la Côte d’Ivoire en marquant leur confiance dans la gouvernance et dans l’environnement économique », s’est réjouie la ministre.
Aussi, a-t-elle relevé que « l’eurobond apparaît comme un défi majeur pour le gouvernement et la population qui doivent maintenir voire amplifier la confiance placée en la Côte d’Ivoire ».
Il convient à cet égard, a expliqué la ministre en charge de l’Economie et des finances, de poursuivre les reformes engagées tant au plan macroéconomique, au niveau de la gouvernance qu’au niveau des reformes structurelles et sectorielles afin de maintenir une croissance forte et inclusive.
Il faut poursuivre, a-t-elle suggéré, le processus d’intégration régionale et assurer le rôle de leadership et de locomotive de la Côte d’Ivoire dans la sous-région. « Tout ceci passe naturellement par la préservation d’un climat de paix et de cohésion », a conclu Nialé Kaba.
Sur la période 2011-2014, l’Etat de Côte d’Ivoire a mobilisé 2075 milliards FCFA sur le marché financier régional, comprenant 764,7 milliards FCFA (bons du trésor), 704,8 milliards FCFA (obligations) et 606,2 milliards FCFA (emprunts obligataires).
kkf/cmas
« L’opération a enregistré à la clôture 185 ordres (souscriptions) d’un montant total de 4714,194 milliards de dollars, soit une sursouscription de près de dix fois le montant de l’émission initiale », a révélé la ministre, invitée des "Rendez-vous du gouvernement".
Le gouvernement avait lancé un eurobond de 500 millions de dollars, environ 250 milliards FCFA qui est passé à 750 millions de dollars au regard de l’engouement suscité par l’emprunt.
Selon la ministre, 50% des investisseurs viennent des USA, 39% du Royaume Uni, 9% de l’Europe et 2% du reste du monde, avec notamment des suscriptions venus du Ghana. Elle a souligné que 92% viennent des gestionnaires des fonds institutionnels.
L’eurobond va permettre de financer le budget 2014, notamment les investissements dans les secteurs des infrastructures, les routes, l’électrification, l’eau potable, l’agriculture, l’énergie, la santé et l’éducation, a-t-elle fait savoir, relevant qu’il va permettre également de dégager une marge pour rembourser la dette intérieure due aux fournisseurs.
La Côte d’Ivoire, dans le cadre du financement de « son émergence », a besoin d’investissements importants dont la réalisation conduit à l’élargissement de ses instruments de financement, d’où l’importance de recourir au marché international, a commenté Mme Nialé Kaba.
« Les résultats montrent que les investisseurs ont parié sur l’avenir de la Côte d’Ivoire en marquant leur confiance dans la gouvernance et dans l’environnement économique », s’est réjouie la ministre.
Aussi, a-t-elle relevé que « l’eurobond apparaît comme un défi majeur pour le gouvernement et la population qui doivent maintenir voire amplifier la confiance placée en la Côte d’Ivoire ».
Il convient à cet égard, a expliqué la ministre en charge de l’Economie et des finances, de poursuivre les reformes engagées tant au plan macroéconomique, au niveau de la gouvernance qu’au niveau des reformes structurelles et sectorielles afin de maintenir une croissance forte et inclusive.
Il faut poursuivre, a-t-elle suggéré, le processus d’intégration régionale et assurer le rôle de leadership et de locomotive de la Côte d’Ivoire dans la sous-région. « Tout ceci passe naturellement par la préservation d’un climat de paix et de cohésion », a conclu Nialé Kaba.
Sur la période 2011-2014, l’Etat de Côte d’Ivoire a mobilisé 2075 milliards FCFA sur le marché financier régional, comprenant 764,7 milliards FCFA (bons du trésor), 704,8 milliards FCFA (obligations) et 606,2 milliards FCFA (emprunts obligataires).
kkf/cmas