Abidjan- Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a accordé la grâce présidentielle à plus de 3.000 prisonniers, soit 30% de la population carcérale du pays, selon un communiqué du conseil des ministres publié vendredi.
"A l’occasion de la fête de l’indépendance, le président de la république, chef de de l’Etat, ...a décidé de gracier un peu plus de 3.000 prisonniers,
représentant environ 30% de la population carcérale ivoirienne", indique le texte.
Chaque année, le chef d’Etat accorde cette grâce particulière à l’occasion de la fête nationale.
"Il s’agit d’une catégorie de condamnés qui, pour la plupart, ne présentent pas de dangerosité particulière pour la société et dont les infractions commises, par exemple du fait de l’état de précarité ou de vulnérabilité de l’auteur, sont jugés mineures", précise le texte.
Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, "l’objectif est d’offrir à ces personnes-là une deuxième chance pour s’insérer dans la société".
Les personnes emprisonnées pour "les infractions militaires, les atteintes aux droits de l’homme, les crimes de vols aggravés, la détention et la vente de stupéfiants, le détournement de deniers publics, les faits de corruption, les attentats à la pudeur, les enlèvements d’enfants" sont "exclus" par cette mesure, a-t-il poursuivi.
Aucune annonce n’a été faite pour les partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo dont 700, selon son parti, sont détenus depuis la crise postélectorale de 2010-2011.
La plupart des prisons en Côte d’Ivoire connaissent une surpopulation.
La Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), la plus grande prison du pays, prévue pour accueillir 1.500 détenus, en compte plus de 4.600.
Les 32 autres prisons du pays abritent quelque 5.400 prévenus et condamnés.
Les prisons du sud, comme celle d’Abidjan, ont dû être réhabilitées après de très importants dégâts subis durant la crise et des évasions massives.
eak/jlb
"A l’occasion de la fête de l’indépendance, le président de la république, chef de de l’Etat, ...a décidé de gracier un peu plus de 3.000 prisonniers,
représentant environ 30% de la population carcérale ivoirienne", indique le texte.
Chaque année, le chef d’Etat accorde cette grâce particulière à l’occasion de la fête nationale.
"Il s’agit d’une catégorie de condamnés qui, pour la plupart, ne présentent pas de dangerosité particulière pour la société et dont les infractions commises, par exemple du fait de l’état de précarité ou de vulnérabilité de l’auteur, sont jugés mineures", précise le texte.
Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, "l’objectif est d’offrir à ces personnes-là une deuxième chance pour s’insérer dans la société".
Les personnes emprisonnées pour "les infractions militaires, les atteintes aux droits de l’homme, les crimes de vols aggravés, la détention et la vente de stupéfiants, le détournement de deniers publics, les faits de corruption, les attentats à la pudeur, les enlèvements d’enfants" sont "exclus" par cette mesure, a-t-il poursuivi.
Aucune annonce n’a été faite pour les partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo dont 700, selon son parti, sont détenus depuis la crise postélectorale de 2010-2011.
La plupart des prisons en Côte d’Ivoire connaissent une surpopulation.
La Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), la plus grande prison du pays, prévue pour accueillir 1.500 détenus, en compte plus de 4.600.
Les 32 autres prisons du pays abritent quelque 5.400 prévenus et condamnés.
Les prisons du sud, comme celle d’Abidjan, ont dû être réhabilitées après de très importants dégâts subis durant la crise et des évasions massives.
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