Abidjan - Gaoussou Touré, ministre ivoirien des transports a regretté, lundi, l’impact économique du virus Ebola, jugé ‘’défavorable’’ pour la compagnie aérienne Air Côte d’Ivoire, après la mesure de fermeture de l'aéroport d'Abidjan aux vols en provenance des pays touchés par le virus.
Le ministre Gaoussou Touré, animant une conférence de presse à son cabinet, a expliqué que face à l’ampleur du ‘’phénomène Ebola’’, l’aéroport constitue un ‘’ point’’ où il faut ‘’ accentuer le contrôle’’.
Entre la ‘’protection’’ de ses populations et la ‘’quête’’ de gains, ‘’ le gouvernement a choisi de protéger les populations’’ a-t-il justifié la ‘’fermeture’’ de l’aéroport aux vols en provenance des ‘’ pays touchés’’ par Ebola.
‘’ Cependant, l’impact économique de l’Ebola est défavorable pour Air Côte d’Ivoire et c’est dommage pour la compagnie nationale et pour le ministère’’ a reconnu M. Touré.
Selon le ministre des transports, Air Côte d’Ivoire qui est à un ‘’ taux de remplissage de 80%’’ a réussi son ‘’ décollage’’ en atteignant la barre de ‘’ 1000 passagers’’ transportés par jour.
Dimanche, le gouvernement ivoirien a fermé l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan aux vols en provenance des pays touchés par Ebola et a, également, recommandé aux populations "d'éviter de serrer les mains et de faire les accolades" face à la menace très élevée du virus Ebola aux frontières ouest du pays.
Le Gouvernement de Côte d’Ivoire a décidé de la "suspension jusqu’à nouvel ordre des vols d’Air Côte d’Ivoire à destination et en provenance des pays affectés par la maladie à virus Ebola, l’interdiction jusqu’à nouvel ordre, à toutes les compagnies aériennes de transporter des passagers en provenance des pays touchés par la maladie à virus Ebola à destination de la Côte d’Ivoire".
"Tous les passagers à leur arrivée à l’aéroport Félix Houphouët Boigny seront soumis à la prise de température avec le thermomètre à infrarouge", précise un communiqué du gouvernement signé de son porte-parole Bruno Nabagné Koné.
La mise en place d’un dispositif de lavage des mains dans les aéroports et le renforcement des mesures de contrôle sanitaire et de screening aux frontières terrestres aériennes et maritimes avec une forte implication des autorités préfectorales, coutumières et religieuses, sont également au nombre des mesures préventives prises par le gouvernement ivoirien.
Bruno Nabagné Koné annonce en outre "le renforcement de la protection sanitaire des agents de santé dans l’exercice de leurs fonctions aux postes avancés comme dans les établissements sanitaires, la mise en place d’un dispositif de prise en charge des éventuels malades, l’information des populations sur les mesures d’hygiène prises dans les lieux de grands rassemblements tels que les hôpitaux et les administrations publiques".
"Les dispositions et mesures préventives prises jusqu’à ce jour restent en vigueur", conclut le porte-parole du gouvernement.
La Côte d'Ivoire n'a connu jusqu'à présent aucun cas d'Ebola qui sévit dans d'autres pays africains, notamment la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone et le Nigeria, mais le risque de contamination est très élevé selon les autorités sanitaires du pays. Près d'un millier de personnes sont déjà mortes des causes du virus pour lequel aucun vaccin n'est disponible.
LS/hs/APA
Le ministre Gaoussou Touré, animant une conférence de presse à son cabinet, a expliqué que face à l’ampleur du ‘’phénomène Ebola’’, l’aéroport constitue un ‘’ point’’ où il faut ‘’ accentuer le contrôle’’.
Entre la ‘’protection’’ de ses populations et la ‘’quête’’ de gains, ‘’ le gouvernement a choisi de protéger les populations’’ a-t-il justifié la ‘’fermeture’’ de l’aéroport aux vols en provenance des ‘’ pays touchés’’ par Ebola.
‘’ Cependant, l’impact économique de l’Ebola est défavorable pour Air Côte d’Ivoire et c’est dommage pour la compagnie nationale et pour le ministère’’ a reconnu M. Touré.
Selon le ministre des transports, Air Côte d’Ivoire qui est à un ‘’ taux de remplissage de 80%’’ a réussi son ‘’ décollage’’ en atteignant la barre de ‘’ 1000 passagers’’ transportés par jour.
Dimanche, le gouvernement ivoirien a fermé l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan aux vols en provenance des pays touchés par Ebola et a, également, recommandé aux populations "d'éviter de serrer les mains et de faire les accolades" face à la menace très élevée du virus Ebola aux frontières ouest du pays.
Le Gouvernement de Côte d’Ivoire a décidé de la "suspension jusqu’à nouvel ordre des vols d’Air Côte d’Ivoire à destination et en provenance des pays affectés par la maladie à virus Ebola, l’interdiction jusqu’à nouvel ordre, à toutes les compagnies aériennes de transporter des passagers en provenance des pays touchés par la maladie à virus Ebola à destination de la Côte d’Ivoire".
"Tous les passagers à leur arrivée à l’aéroport Félix Houphouët Boigny seront soumis à la prise de température avec le thermomètre à infrarouge", précise un communiqué du gouvernement signé de son porte-parole Bruno Nabagné Koné.
La mise en place d’un dispositif de lavage des mains dans les aéroports et le renforcement des mesures de contrôle sanitaire et de screening aux frontières terrestres aériennes et maritimes avec une forte implication des autorités préfectorales, coutumières et religieuses, sont également au nombre des mesures préventives prises par le gouvernement ivoirien.
Bruno Nabagné Koné annonce en outre "le renforcement de la protection sanitaire des agents de santé dans l’exercice de leurs fonctions aux postes avancés comme dans les établissements sanitaires, la mise en place d’un dispositif de prise en charge des éventuels malades, l’information des populations sur les mesures d’hygiène prises dans les lieux de grands rassemblements tels que les hôpitaux et les administrations publiques".
"Les dispositions et mesures préventives prises jusqu’à ce jour restent en vigueur", conclut le porte-parole du gouvernement.
La Côte d'Ivoire n'a connu jusqu'à présent aucun cas d'Ebola qui sévit dans d'autres pays africains, notamment la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone et le Nigeria, mais le risque de contamination est très élevé selon les autorités sanitaires du pays. Près d'un millier de personnes sont déjà mortes des causes du virus pour lequel aucun vaccin n'est disponible.
LS/hs/APA