Le ministre de l’Enseignement supérieur, M Gnamien Konan a dénoncé mercredi dernier à l’université de Cocody, le mode de recrutement des enseignants du supérieur. Aux membres de la commission nationale de recrutement qui statuent sur les 517 dossiers de candidatures. Pour Gnamien Konan, toutes les unités pédagogiques doivent être parties prenantes dans l’examen des candidatures. Sélectionner les candidats pour les soumettre après à l’appréciation de cette commission. « On ne peut pas analyser le dossier d’un candidat sans le voir, le connaître, lui poser des questions sur ce qu’il appris. L’analyse d’un dossier doit se faire sur plusieurs semaines. C’est vrai qu’il y a déficit de 2500 enseignants du supérieur. Ce n’est pas une raison de recruter n’importe qui pour enseigner. Si c’est 150 qui doivent être retenus parce que très bons, nous allons les prendre » a-t-il assené ses vérités. A en croire Gnamien Konan qui a ouvert la première session de recrutement, cette façon de recruter qui a eu cours dans le passé doit être revue et corrigée. Au risque selon lui de voir des enseignants aux faux diplômes, incompétents, ou des criminels à col blanc dans les universités et grandes écoles publiques. Ce qui aura a-t-il conclu un impact négatif sur la qualité des enseignements dispensés et par ricochet sur l’employabilité.
Charles Bédé
Charles Bédé