Abidjan - Le projet de loi rectificatif du budget 2014, en hausse de près de 160 milliards de FCFA a été adoptée, mercredi, en Commission par l’Assemblée nationale ivoirienne.
Le budget approuvé à l’unanimité des députés de la Commission des affaires économiques passe de 4.248.257.741.401 FCFA à 4.407.470.223.131 FCFA.
Le Ministre auprès du Premier ministre chargé du budget, Abdourahmane Cissé, présentant l’exposé des motifs de cette modification, a relevé que s’agissant des recettes non fiscales, les prévisions connaissent une amélioration grâce à la perception de redevances portuaires issues de la convention de cession du terminal à conteneurs.
« Au niveau des prévisions d’émissions des titres sur les marchés monétaires et financiers, les objectifs sont revus à la hausse pour tenir compte des potentialités du marché sous régional et des potentialités du recours au marché international à travers l’émission de l’Eurobond », a-t-il expliqué.
Concernant les concours extérieurs, les tirages sur emprunts et dons pour les projets sont à la hausse en raison de la prise en compte des conventions signées et qui sont en cours de gestion.
Cependant, selon l’argumentaire de l’émissaire du gouvernement, les appuis budgétaires de la Banque africaine de développement (BAD) ont été revus à la baisse, suite à l’affectation, à des projets spécifiques, d’une partie de cet appui.
Au titre des dépenses, certaines charges additionnelles ont été prises en compte dans ce nouveau budget, notamment le renforcement de la dotation destinée à la constitution du fonds d’établissements de la Couverture maladie universelle (CMU).
Dans son appui à la nouvelle Compagnie Air Côte d’Ivoire, l’Etat ivoirien a augmenté sa part dans le capital, en attendant la concrétisation des autres souscripteurs. Par ailleurs, les dépenses du personnel et agents de l’Etat ont subi une baisse consécutive à la mise en stage préalable des ex-combattants avant leur intégration à la fonction publique.
Des ajustements ont également été opérés pour prendre en compte les évolutions du service de la dette publique, liées à l’intégration des échéances de bon du Trésor émis après la transmission du budget au Parlement, aux intérêts de la dette Congo et aux gains sur la variation du taux de change du dollar.
Le ministre Cissé a également souligné que l’économie ivoirienne se portait bien.« Nous faisons énormément d’investissements mais en gardant en tête, l’ensemble des ratios économiques. Le solde budgétaire est de moins de 3% contre 10% au Ghana », a-t-il dit.
Des performances qui selon lui, assurent à la Côte d’Ivoire, la confiance de la communauté internationale.
« Nous avons dernièrement émis un prêt de 750 millions de dollars pour un taux d’intérêt de 5%, là où le taux du Sénégal a été fixé à 6% d’intérêts. C’est dire que notre pays rassure et à la confiance de tous », a-t-il affirmé, ajoutant que « cette confiance est due à la bonne gestion de nos finances publiques ».
SB/ls/APA
Le budget approuvé à l’unanimité des députés de la Commission des affaires économiques passe de 4.248.257.741.401 FCFA à 4.407.470.223.131 FCFA.
Le Ministre auprès du Premier ministre chargé du budget, Abdourahmane Cissé, présentant l’exposé des motifs de cette modification, a relevé que s’agissant des recettes non fiscales, les prévisions connaissent une amélioration grâce à la perception de redevances portuaires issues de la convention de cession du terminal à conteneurs.
« Au niveau des prévisions d’émissions des titres sur les marchés monétaires et financiers, les objectifs sont revus à la hausse pour tenir compte des potentialités du marché sous régional et des potentialités du recours au marché international à travers l’émission de l’Eurobond », a-t-il expliqué.
Concernant les concours extérieurs, les tirages sur emprunts et dons pour les projets sont à la hausse en raison de la prise en compte des conventions signées et qui sont en cours de gestion.
Cependant, selon l’argumentaire de l’émissaire du gouvernement, les appuis budgétaires de la Banque africaine de développement (BAD) ont été revus à la baisse, suite à l’affectation, à des projets spécifiques, d’une partie de cet appui.
Au titre des dépenses, certaines charges additionnelles ont été prises en compte dans ce nouveau budget, notamment le renforcement de la dotation destinée à la constitution du fonds d’établissements de la Couverture maladie universelle (CMU).
Dans son appui à la nouvelle Compagnie Air Côte d’Ivoire, l’Etat ivoirien a augmenté sa part dans le capital, en attendant la concrétisation des autres souscripteurs. Par ailleurs, les dépenses du personnel et agents de l’Etat ont subi une baisse consécutive à la mise en stage préalable des ex-combattants avant leur intégration à la fonction publique.
Des ajustements ont également été opérés pour prendre en compte les évolutions du service de la dette publique, liées à l’intégration des échéances de bon du Trésor émis après la transmission du budget au Parlement, aux intérêts de la dette Congo et aux gains sur la variation du taux de change du dollar.
Le ministre Cissé a également souligné que l’économie ivoirienne se portait bien.« Nous faisons énormément d’investissements mais en gardant en tête, l’ensemble des ratios économiques. Le solde budgétaire est de moins de 3% contre 10% au Ghana », a-t-il dit.
Des performances qui selon lui, assurent à la Côte d’Ivoire, la confiance de la communauté internationale.
« Nous avons dernièrement émis un prêt de 750 millions de dollars pour un taux d’intérêt de 5%, là où le taux du Sénégal a été fixé à 6% d’intérêts. C’est dire que notre pays rassure et à la confiance de tous », a-t-il affirmé, ajoutant que « cette confiance est due à la bonne gestion de nos finances publiques ».
SB/ls/APA
