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Société Publié le mardi 26 août 2014 | APA

Côte d’Ivoire : 10 bars employant des prostituées sont dans le « collimateur» des autorités

© APA Par Atapointe
Lancement de l`Edition 2014 de la Journée Nationale de la Solidarité
Lundi 25 Aout 2014. Abidjan. Hotel Novotel au Plateau. Le ministère de la Solidarité, de la famille, de la Femme et de l`Enfant à la faveur d`un cocktail de presse procédé au lancement des activités marquant la Journée Nationale de la Solidarité (JNS 2014). La ministre Anne Ouloto a éclairé les journalistes sur les orientations de cette commémoration.
Abidjan (Côte d’Ivoire) - Quelques dix bars employant des prostituées sont dans le « collimateur », des autorités ivoiriennes, a annoncé, lundi soir, à Abidjan la ministre de la solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant Anne Désirée Ouloto.

« Aujourd’hui, nous sommes à trois bars fermés (…) Il y a encore dix autres qui sont dans le collimateur et qui seront fermés d’ici la fin de l’année » a prévenu Anne Désirée Ouloto lors du lancement de la 9è édition de la Journée nationale de la solidarité (JNS) autour du thème « solidarité et vivre ensemble : défis pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 ».

En avril dernier, sur réquisition du ministère de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant après une investigation sur le terrain, les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation d’une quinzaine de prostituées travaillant dans un bar de la capitale économique ivoirienne. Pour Anne Désirée Ouloto, cette opération « n’était pas un effet de mode (…) mais une action pour choquer les consciences ».

«Nous n’avons pas trop communiqué autour de cette action parce qu’il s’agit de la dignité de la femme (…) J’ai été particulièrement choquée par cette image dégradante de la femme », a rappelé Mme Ouloto en annonçant la redynamisation très prochaine du Centre de prévention et d’assistance aux victimes des violences sexuelles (PAVIOS), basé dans la commune d’Attécoubé à l’Ouest de la capitale économique ivoirienne.

« Elles (prostituées) seront accueillies par le Centre PAVIOS d’Attécoubé qui va leur proposer des programmes offrant des opportunité d’exercer une autre activité génératrice de revenus plus honorable de leur choix, en vue de leur autonomisation », a-t-elle poursuivi.

« Si une femme choisit la prostitution comme métier, on ne peut que respecter son choix, mais notre mission, c’est de lui faire comprendre qu’il y a plusieurs autres choix à faire » a encore expliqué la Ministre Ouloto.

Dans cette dynamique, elle a indiqué qu’un fonds dénommé « Fonds femme et développement » logé au sein du ministère de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, a été institué pour aider les femmes en difficulté dont les prostituées, en vue de leur réinsertion socioéconomique.

Les bars climatisés et autres espaces de loisirs employant des jeunes filles prostituées ou des danseuses nues, pullulent depuis cette dernière décennie dans la ville d’Abidjan et quelques localités de l’intérieur du pays. Le gouvernement ivoirien, s’est engagé dans une campagne contre ce fléau qui gagne de l’ampleur.

La neuvième Journée nationale de la solidarité ouverte, lundi, se poursuivra jusqu’au 12 septembre autour du thème « solidarité et vivre ensemble : défis pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 » qui est une « interpellation, à la fois individuelle et collective, sur les enjeux liés au développement harmonieux de la Côte d’Ivoire ».

Il traduit, selon la ministre Anne Désirée Ouloto, « l’importance que constitue la solidarité, appréhendée comme valeur cardinale dans le processus de consolidation de la cohésion sociale, pour une paix définitive et durable dans notre pays ».


LS/APA
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