Abidjan - Il est "surnaturel" qu’Ebola n’ait pas touché la Côte d’Ivoire, alors que l’épidémie fait des ravages en Guinée et au Liberia, deux pays voisins, a estimé mardi la ministre de la Santé ivoirienne Raymonde Goudou Coffie.
L’Etat ivoirien a rapidement pris des mesures pour éviter la contamination de sa population, après que le virus eut été identifié fin mars dans la région de la Guinée forestière, soit à 150 km à peine de ses frontières.
L’interdiction de manger de la viande de brousse, qui peut véhiculer la maladie, a d’abord été prise, assortie d’un renforcement du dispositif médical et d’une campagne de prévention.
"Est-ce que c’est ce qui a permis d’endiguer (l’épidémie) et de ne pas avoir de cas (d’Ebola en Côte d’Ivoire), je ne peux pas vous le dire. C’est pour ça que je dis +Grâce à Dieu+. Parce que cela, parfois même à mon niveau, relève du surnaturel", a déclaré la ministre.
Il est "incroyable qu’on n’ait pas jusqu’à maintenant" de contamination, "avec ces foyers qui se sont éteints puis qui se sont réactivés" en Guinée, avant que la maladie ne s’étende au Liberia, a commenté Mme Coffie lors d’une conférence de presse.
Mi-août, Abidjan a suspendu les vols avec les pays affectés, avant d’interdire toute compétition sportive internationale sur son territoire.
Vendredi, le gouvernement a décidé de fermer officiellement ses frontières terrestres avec ses deux voisins, après que de premiers décès eurent été rapportés côté libérien dans la région jouxtant la Côte d’Ivoire, jusqu’alors épargnée.
Les traversées clandestines sont toutefois relativement aisées, les forces de sécurité n’étant pas en mesure de contrôler 400 km de frontières poreuses.
En cas de contamination, malgré les mesures prises, "est-ce que nous n’allons pas nous retrouver avec la panique, la psychose au niveau de nos agents de santé ?", à l’instar du Liberia, s’est-elle interrogée. "Le risque est grand, il faut le reconnaître."
L’épidémie a fait au total 1.427 morts, dont 624 au Liberia, 406 en Guinée, 392 en Sierra Leone et 5 au Nigeria, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) arrêté au 20 août.
jf/tmo
L’Etat ivoirien a rapidement pris des mesures pour éviter la contamination de sa population, après que le virus eut été identifié fin mars dans la région de la Guinée forestière, soit à 150 km à peine de ses frontières.
L’interdiction de manger de la viande de brousse, qui peut véhiculer la maladie, a d’abord été prise, assortie d’un renforcement du dispositif médical et d’une campagne de prévention.
"Est-ce que c’est ce qui a permis d’endiguer (l’épidémie) et de ne pas avoir de cas (d’Ebola en Côte d’Ivoire), je ne peux pas vous le dire. C’est pour ça que je dis +Grâce à Dieu+. Parce que cela, parfois même à mon niveau, relève du surnaturel", a déclaré la ministre.
Il est "incroyable qu’on n’ait pas jusqu’à maintenant" de contamination, "avec ces foyers qui se sont éteints puis qui se sont réactivés" en Guinée, avant que la maladie ne s’étende au Liberia, a commenté Mme Coffie lors d’une conférence de presse.
Mi-août, Abidjan a suspendu les vols avec les pays affectés, avant d’interdire toute compétition sportive internationale sur son territoire.
Vendredi, le gouvernement a décidé de fermer officiellement ses frontières terrestres avec ses deux voisins, après que de premiers décès eurent été rapportés côté libérien dans la région jouxtant la Côte d’Ivoire, jusqu’alors épargnée.
Les traversées clandestines sont toutefois relativement aisées, les forces de sécurité n’étant pas en mesure de contrôler 400 km de frontières poreuses.
En cas de contamination, malgré les mesures prises, "est-ce que nous n’allons pas nous retrouver avec la panique, la psychose au niveau de nos agents de santé ?", à l’instar du Liberia, s’est-elle interrogée. "Le risque est grand, il faut le reconnaître."
L’épidémie a fait au total 1.427 morts, dont 624 au Liberia, 406 en Guinée, 392 en Sierra Leone et 5 au Nigeria, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) arrêté au 20 août.
jf/tmo