Le gouvernement ivoirien a lancé jeudi une opération de recensement des sites d'orpaillage sur l’ensemble du territoire national afin d'organiser et d'encadrer l’activité dans ce secteur.
L'opération a été simultanément lancée dans les régions centre, centre-ouest et sud du pays par une équipe de 30 agents du ministère des Mines formés à l'identification et à la collecte d'information sur les sites d'orpaillage. A l'issue d'un affrontement meurtrier en juillet dernier entre orpailleurs artisanaux allogènes et autochtones à Angovia (centre- ouest, département de Bouaflé), le gouvernement avait ordonné la fermeture de tous les sites d'exploitation artisanale de l'or.
Il avait également décidé d'identifier et de recenser les orpailleurs en vue de rendre leur activité "formelle".
Pour le gouvernement, il est question de "passer d'une activité d'exploitation minière clandestine, illégale et non maîtrisée, à une activité minière artisanale légale, autorisée et respectueuse des règles du métier".
Le gouvernement dénonce un orpaillage qui s'exerce "de manière illicite et en dehors des règles du métier, avec l'utilisation de produits toxiques et polluants tels que le mercure et le cyanure". Le programme officiel vise à "assurer la maîtrise et les conséquences" de l'exploitation artisanale de l'or à travers l’identification effective de tous les sites, le recensement des orpailleurs et la sensibilisation des acteurs.
Selon le ministère des Mines, le pays compte plus de 1.000 sites d'exploitation artisanale de l'or faisant vivre plus de 500. 000 personnes.
La volonté du gouvernement d'organiser le secteur s'inscrit dans un contexte de mise en valeur du potentiel minier avec l' adoption d'un nouveau code plus attrayant pour les investisseurs soutenu par l'octroi, à de grandes entreprises, de permis d' exploration. Selon des chiffres officiels, la Côte d'Ivoire a extrait 12 tonnes d'or en 2013. Les autorités ont annoncé récemment la découverte d'un gisement de 180 tonnes dans le centre du pays.
L'opération a été simultanément lancée dans les régions centre, centre-ouest et sud du pays par une équipe de 30 agents du ministère des Mines formés à l'identification et à la collecte d'information sur les sites d'orpaillage. A l'issue d'un affrontement meurtrier en juillet dernier entre orpailleurs artisanaux allogènes et autochtones à Angovia (centre- ouest, département de Bouaflé), le gouvernement avait ordonné la fermeture de tous les sites d'exploitation artisanale de l'or.
Il avait également décidé d'identifier et de recenser les orpailleurs en vue de rendre leur activité "formelle".
Pour le gouvernement, il est question de "passer d'une activité d'exploitation minière clandestine, illégale et non maîtrisée, à une activité minière artisanale légale, autorisée et respectueuse des règles du métier".
Le gouvernement dénonce un orpaillage qui s'exerce "de manière illicite et en dehors des règles du métier, avec l'utilisation de produits toxiques et polluants tels que le mercure et le cyanure". Le programme officiel vise à "assurer la maîtrise et les conséquences" de l'exploitation artisanale de l'or à travers l’identification effective de tous les sites, le recensement des orpailleurs et la sensibilisation des acteurs.
Selon le ministère des Mines, le pays compte plus de 1.000 sites d'exploitation artisanale de l'or faisant vivre plus de 500. 000 personnes.
La volonté du gouvernement d'organiser le secteur s'inscrit dans un contexte de mise en valeur du potentiel minier avec l' adoption d'un nouveau code plus attrayant pour les investisseurs soutenu par l'octroi, à de grandes entreprises, de permis d' exploration. Selon des chiffres officiels, la Côte d'Ivoire a extrait 12 tonnes d'or en 2013. Les autorités ont annoncé récemment la découverte d'un gisement de 180 tonnes dans le centre du pays.