Abidjan - La ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant(MSFFE), Anne Désirée Ouloto a procédé, vendredi à Abidjan, au lancement de la stratégie nationale de lutte contre les Violences basées sur le genre(VGB), recommandant la tolérance zéro contre ces fléaux.
« En matière de VGB, il n’y a pas de cadeau. Il faut que les populations comprennent que la loi doit s’appliquer », a-t-elle fait savoir, ajoutant toutefois que malgré les progrès constaté, le chantier qui doit mener à la tolérance zéro contre les VGB, reste encore vaste.
En présence des partenaires nationaux et internationaux, Mme Ouloto a fait savoir que cette stratégie « ambitieuse » qui prend en compte toutes les formes de violences (violences sexuelles, mutilations génitales féminines, et les violences psychologiques, économiques et domestiques,) dont les conséquences sont graves, va s’étendre de 2014 à 2016, voir même 2017 et que sa mise en œuvre nécessite un apport financier de 4,1 milliards de FCFA.
Elle a invité toutes les parties prenantes, à savoir la société civile, les organisations internationales, les medias, à s’approprier cette stratégie qui traduit de « façon concrète » la volonté du gouvernement ivoirien de mener une lutte efficace contre les VGB.
A l’initiative du MSFFE, cette stratégie entamée en 2009, a été finalisée et adoptée par le gouvernement en janvier 2014, et a pour objectif de créer un cadre commun d’actions pour renforcer la réponse aux VGB en Côte d’Ivoire.
La confection de cette stratégie s’est faite avec l’apport des ministères techniques, les partenaires au développement, notamment le Fonds des Nations unies pour la population(UNFPA), UN-ACTION et la société civile.
Elle privilégie la méthode participative et repose sur cinq axes prioritaires que sont en premier la prévention. A ce niveau, les VGB seront prévenues « efficacement » par les communautés, les autorités, les forces de sécurité. Le deuxième axe porte sur la justice et la lutte contre l’impunité avec les auteurs des VGB qui seront poursuivis, et jugés.
L’axe trois prévoit la reforme du secteur de la sécurité en intégrant la prévention et la répression des violences sexuelles et d’autres violences basées sur le genre. Le quatrième axe repose sur une prise en charge multisectorielle incluant l’accès des survivants des VGB, à la prise en charge médicale, psychologique et juridique et l’appui pour une réintégration socioéconomique de qualité, adaptée à l’âge.
La dernière priorité concerne la coordination, la collecte et la disponibilité de données « éthiques, fiables et actualisées sur ces VGB ».
amak/tm
« En matière de VGB, il n’y a pas de cadeau. Il faut que les populations comprennent que la loi doit s’appliquer », a-t-elle fait savoir, ajoutant toutefois que malgré les progrès constaté, le chantier qui doit mener à la tolérance zéro contre les VGB, reste encore vaste.
En présence des partenaires nationaux et internationaux, Mme Ouloto a fait savoir que cette stratégie « ambitieuse » qui prend en compte toutes les formes de violences (violences sexuelles, mutilations génitales féminines, et les violences psychologiques, économiques et domestiques,) dont les conséquences sont graves, va s’étendre de 2014 à 2016, voir même 2017 et que sa mise en œuvre nécessite un apport financier de 4,1 milliards de FCFA.
Elle a invité toutes les parties prenantes, à savoir la société civile, les organisations internationales, les medias, à s’approprier cette stratégie qui traduit de « façon concrète » la volonté du gouvernement ivoirien de mener une lutte efficace contre les VGB.
A l’initiative du MSFFE, cette stratégie entamée en 2009, a été finalisée et adoptée par le gouvernement en janvier 2014, et a pour objectif de créer un cadre commun d’actions pour renforcer la réponse aux VGB en Côte d’Ivoire.
La confection de cette stratégie s’est faite avec l’apport des ministères techniques, les partenaires au développement, notamment le Fonds des Nations unies pour la population(UNFPA), UN-ACTION et la société civile.
Elle privilégie la méthode participative et repose sur cinq axes prioritaires que sont en premier la prévention. A ce niveau, les VGB seront prévenues « efficacement » par les communautés, les autorités, les forces de sécurité. Le deuxième axe porte sur la justice et la lutte contre l’impunité avec les auteurs des VGB qui seront poursuivis, et jugés.
L’axe trois prévoit la reforme du secteur de la sécurité en intégrant la prévention et la répression des violences sexuelles et d’autres violences basées sur le genre. Le quatrième axe repose sur une prise en charge multisectorielle incluant l’accès des survivants des VGB, à la prise en charge médicale, psychologique et juridique et l’appui pour une réintégration socioéconomique de qualité, adaptée à l’âge.
La dernière priorité concerne la coordination, la collecte et la disponibilité de données « éthiques, fiables et actualisées sur ces VGB ».
amak/tm
