Les autorités ivoiriennes multiplient les initiatives visant à créer des emplois afin de venir à bout du problème de chômage des jeunes qui se pose avec acuité dans le pays.
Au cours de plusieurs rencontres officielles, la question de l'emploi des jeunes a été mise sur la table. Lors d'un récent séminaire gouvernemental, les autorités ont longuement planché sur la facilitation de l'accès des jeunes à l'emploi.
"Il s'agit de l'un des engagements forts du président Alassane Ouattara qui a ambitionné de créer un million d'emplois en cinq ans", a indiqué le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan lors de ce séminaire.
Pour le chef du gouvernement, il urge de prendre des mesures concrètes pour résorber le chômage.
"Le gouvernement qui se soucie de l'insertion socioprofessionnelle des jeunes est en train de mettre en place un programme qui leur est dédié", a renchéri le ministre ivoirien de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Moussa Dosso, relevant la "détermination" des autorités.
A l'occasion de la célébration de la 28ème édition de la Journée mondiale de la population (JMP) à la mi-juillet, le ministre ivoirien d Plan et du développement, Albert Toikeusse Mabri a déclaré que "la persistance du chômage des jeunes contribue à accroître leur niveau de pauvreté et à créer en eux un sentiment de désespoir, la perte d'estime de soi et l'incivisme".
"Le gouvernement est conscient de l'urgence à trouver des solutions durables aux problèmes des jeunes afin de faire d'eux les véritables catalyseurs de développement et relever ainsi le défis du dividende démographique indispensable à l'émergence de la Cote d'Ivoire à l'horizon 2020", a souligné M. Mabri.
UN COMBAT A L'ECHELLE REGIONALE
Le fléau du chômage se pose avec acuité au niveau régional, préoccupant les autorités. Au cours d'un conclave le 23 juillet à Abidjan, les ministres africains en charge de l'emploi ont estimé que le taux très élevé de chômage chez les jeunes constituait une menace pour "l'avenir et la stabilité" du continent noir.
"60% des 300 millions de jeunes âgés entre 15 et 35 ans, soit plus de la moitié de la population sont au chômage" ont déploré, dans un rapport, les 25 ministres membres de l'Association, pour le développement et l'éducation en Afrique (ADEA).
" C'est un problème très sérieux. Ces jeunes désoeuvrés dont 80% vivent avec moins de deux dollars par jour,sont une menace pour la stabilité et l'avenir du continent. Ces jeunes gagnés par le désespoir pourraient grossir le rangs de groupes djihadistes comme dans le Sahel ou se lancer, au péril de leur vie, dans l'immigration clandestine à travers le désert et la méditerranée", a expliqué Hamidou Boukary,spécialiste de l'éducation au sein de l'ADEA, un projet de la Banque africaine de développement (BAD).
INCITATION A L'AUTO-EMPLOI
A l'occasion d'une compétition organisée récemment, la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI) a réitéré son appel à l'endroit des jeunes afin que ceux-ci s'attèlent à entreprendre en affaires pour la résorption du chômage.
"L'Etat-providence est révolu", a martelé le président de la CGECI Jean Kacou Diagou, tout en invitant les jeunes à la création d'entreprises face au problème du chômage.
Pour M. Kacou Diagou, le patronat ivoirien entend jouer sa partition dans la résorption du chômage.
"Il s'agit également d'inculquer davantage aux jeunes apprenants les valeurs fondamentales qu'incarne l'entrepreneur", a- t-il indiqué, plaidant pour les actions visant à développer les compétences, le sens de l'initiative, le goût de l'effort, la persévérance dans l'effort, la capacité d'entreprendre ainsi que la confiance en soi-même.
La Jeune chambre internationale (JCI) d'Abidjan a également exprimé son voeu d'inciter la jeunesse diplômée à la création d'entreprises en vue de se prendre en charge et réduire le taux de chômage.
Pour les experts de la JCI Lucien Agbia, Fanta Touré et Paulin Kouassi, la jeunesse doit être persévérante et endurante, pour être récompensée au bout de l'effort.
"Les nombreux jeunes diplômés sortis des universités ou grandes écoles en quête d'emplois doivent s'orienter vers l'entrepreneuriat, en vue de prendre leur place dans l'émergence de la Côte d'Ivoire à l'horizon 2020", ont-ils recommandé.
La Côte d'Ivoire sort de manière progressive d'une crise qui a secoué le pays cinq mois durant, affectant de manière "drastique" le secteur de l'économie.
Les autorités se préoccupent de la situation de l'emploi avec en prime l'insertion socio-professionnelle des jeunes.
Selon les statistiques officielles, en Côte d'Ivoire, le taux de chômage de la population active s'élève à près de 20% et sur un nombre de 4,5 millions de chômeurs, près de quatre millions sont des jeunes.
Au cours de plusieurs rencontres officielles, la question de l'emploi des jeunes a été mise sur la table. Lors d'un récent séminaire gouvernemental, les autorités ont longuement planché sur la facilitation de l'accès des jeunes à l'emploi.
"Il s'agit de l'un des engagements forts du président Alassane Ouattara qui a ambitionné de créer un million d'emplois en cinq ans", a indiqué le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan lors de ce séminaire.
Pour le chef du gouvernement, il urge de prendre des mesures concrètes pour résorber le chômage.
"Le gouvernement qui se soucie de l'insertion socioprofessionnelle des jeunes est en train de mettre en place un programme qui leur est dédié", a renchéri le ministre ivoirien de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Moussa Dosso, relevant la "détermination" des autorités.
A l'occasion de la célébration de la 28ème édition de la Journée mondiale de la population (JMP) à la mi-juillet, le ministre ivoirien d Plan et du développement, Albert Toikeusse Mabri a déclaré que "la persistance du chômage des jeunes contribue à accroître leur niveau de pauvreté et à créer en eux un sentiment de désespoir, la perte d'estime de soi et l'incivisme".
"Le gouvernement est conscient de l'urgence à trouver des solutions durables aux problèmes des jeunes afin de faire d'eux les véritables catalyseurs de développement et relever ainsi le défis du dividende démographique indispensable à l'émergence de la Cote d'Ivoire à l'horizon 2020", a souligné M. Mabri.
UN COMBAT A L'ECHELLE REGIONALE
Le fléau du chômage se pose avec acuité au niveau régional, préoccupant les autorités. Au cours d'un conclave le 23 juillet à Abidjan, les ministres africains en charge de l'emploi ont estimé que le taux très élevé de chômage chez les jeunes constituait une menace pour "l'avenir et la stabilité" du continent noir.
"60% des 300 millions de jeunes âgés entre 15 et 35 ans, soit plus de la moitié de la population sont au chômage" ont déploré, dans un rapport, les 25 ministres membres de l'Association, pour le développement et l'éducation en Afrique (ADEA).
" C'est un problème très sérieux. Ces jeunes désoeuvrés dont 80% vivent avec moins de deux dollars par jour,sont une menace pour la stabilité et l'avenir du continent. Ces jeunes gagnés par le désespoir pourraient grossir le rangs de groupes djihadistes comme dans le Sahel ou se lancer, au péril de leur vie, dans l'immigration clandestine à travers le désert et la méditerranée", a expliqué Hamidou Boukary,spécialiste de l'éducation au sein de l'ADEA, un projet de la Banque africaine de développement (BAD).
INCITATION A L'AUTO-EMPLOI
A l'occasion d'une compétition organisée récemment, la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI) a réitéré son appel à l'endroit des jeunes afin que ceux-ci s'attèlent à entreprendre en affaires pour la résorption du chômage.
"L'Etat-providence est révolu", a martelé le président de la CGECI Jean Kacou Diagou, tout en invitant les jeunes à la création d'entreprises face au problème du chômage.
Pour M. Kacou Diagou, le patronat ivoirien entend jouer sa partition dans la résorption du chômage.
"Il s'agit également d'inculquer davantage aux jeunes apprenants les valeurs fondamentales qu'incarne l'entrepreneur", a- t-il indiqué, plaidant pour les actions visant à développer les compétences, le sens de l'initiative, le goût de l'effort, la persévérance dans l'effort, la capacité d'entreprendre ainsi que la confiance en soi-même.
La Jeune chambre internationale (JCI) d'Abidjan a également exprimé son voeu d'inciter la jeunesse diplômée à la création d'entreprises en vue de se prendre en charge et réduire le taux de chômage.
Pour les experts de la JCI Lucien Agbia, Fanta Touré et Paulin Kouassi, la jeunesse doit être persévérante et endurante, pour être récompensée au bout de l'effort.
"Les nombreux jeunes diplômés sortis des universités ou grandes écoles en quête d'emplois doivent s'orienter vers l'entrepreneuriat, en vue de prendre leur place dans l'émergence de la Côte d'Ivoire à l'horizon 2020", ont-ils recommandé.
La Côte d'Ivoire sort de manière progressive d'une crise qui a secoué le pays cinq mois durant, affectant de manière "drastique" le secteur de l'économie.
Les autorités se préoccupent de la situation de l'emploi avec en prime l'insertion socio-professionnelle des jeunes.
Selon les statistiques officielles, en Côte d'Ivoire, le taux de chômage de la population active s'élève à près de 20% et sur un nombre de 4,5 millions de chômeurs, près de quatre millions sont des jeunes.