Le Ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Alain Michel Lobognon, a instruit, ce jeudi 11 septembre 2014, le Directeur de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) à sortir un plan d’urgence pour redonner vie à l’école, après une visite des installations sportives et des bâtiments. Pour le concours d’entrée à l’INJS ouvert cette année après deux années de suspension, le ministre Lobognon a exhorté les responsables de l’établissement à «faire preuve de professionnalisme et à éviter toutes tentatives de fraude» aux fins de sortir de vrais champions (athlètes et encadreurs) capables de défendre dignement le drapeau ivoirien à l’international.
Quelques propos de l’intervention du Ministre Alain Lobognon !
« En tant qu’EPN (Etablissement public national) ayant reçu un nouveau statut, je voudrais vous inviter à vous mettre au travail dès maintenant en approchant les services de la DMP mais surtout l’ensemble des services du Ministère de l’Economie et des Finances afin que très rapidement des ressources soient dégagées pour faire face aux besoins urgents de l’école avant la rentrée des prochains étudiants.
Nous avons dit et nous confirmons que l’école ne doit pas être ouverte aux élèves et aux apprenants qui ne revendiquent même pas la possession du BEPC.
L’INJS doit être une école d’excellence. Aujourd’hui, on va entrer dans une nouvelle phase avec la loi sur le sport.
Trois priorités doivent se dégager dans la politique nationale de sport. La première priorité doit être la formation des athlètes et des encadreurs. La seconde priorité doit être la construction des infrastructures et surtout la question de leur entretien. La troisième priorité doit être celle de la vie des athlètes qui passe par le financement du sport dans son ensemble.
On ne peut pas parler de sport d’excellence, de haut niveau, en Côte d’Ivoire dans un système qui jusque-là a fait la part belle à l’amateurisme. Et pourtant à la fin des années 80, l’olympisme est passé à un professionnalisme.
Désormais sortiront de cette école, des athlètes professionnels dans la tête et également des encadreurs professionnels dans la tête.
Vous avez le devoir de relever le défi des athlètes et des acteurs de haut niveau. Les athlètes de haut niveau, ce sont des athlètes qui, sur le terrain, portent haut et doivent porter haut le drapeau national. Les acteurs de haut niveau, ce sont les arbitres, les entraineurs. La Côte d’Ivoire doit aller de l’avant avec une nouvelle génération d’athlètes qui sortiront de cette école.
Je sais que d’aucuns diront que ce n’est pas possible mais nous savons que c’est possible. Vous avez avec vous, ici, d’anciens entraineurs des équipes masculines et féminines de handball, vous avez d’autres qui ont été de hauts responsables des équipes de basketball. Vous avez de hauts formateurs, ici.
L’INJS doit désormais se payer le luxe de faire revenir en Côte d’Ivoire les meilleurs formateurs en athlétisme. C’est pourquoi en 2014, le concours fait la part belle aux athlètes. Vous devez former des champions. Former des champions en athlétisme, suppose qu’on ait les infrastructures. Dans le plan d’urgence que vous allez sortir, il est temps de mettre l’accent sur la construction d’une véritable piste d’athlétisme et de salles couvertes pour permettre aux athlètes de s’exprimer dans de meilleures conditions. Sinon, il urge de fermer l’école définitivement. Parce que nous ne voyons pas la nécessité de former d’année en année des fonctionnaires qui se contentent de prendre leur salaire dans les bureaux feutrés alors qu’on a besoin d’eux sur le terrain.
Cette année, il est question de recruter des professeurs de sport en handball, basket et en athlétisme. Je souhaite que plus de 75% de ces futurs professeurs de handball, basketball et athlétisme soient des athlètes de très haut niveau qui sortent de notre école.
Vous avez donc la lourde responsabilité de conduire ce concours avec professionnalisme mais surtout sans tentatives de fraude. Encore moins une tentative d’intégrer dans cette école des gens qui ne méritent pas d’y être. Si vous n’avez pas encore fermé les inscriptions, donnez la chance, en communiquant à la télévision, à la radio, dans la presse, en direction des enfants des pauvres qui ont la capacité de devenir de très hauts athlètes et qui rechignent à venir s’inscrire parce se disant que le concours est organisé pour des gens qui sont déjà connus. Personne n’est encore admis à ce concours et personne ne sera admis par anticipation. Vous êtes des enseignants, mettez tout en œuvre pour que ce concours soit un succès. Mettez tout en œuvre pour que ceux qui rentrent disent enfin, j’ai la possibilité de prouver que je suis un champion. La référence que je donne, c’est le tableau des médailles mondiales que la Côte d’Ivoire a remportées depuis 1960. En 54 ans d’indépendance, la Côte d’Ivoire a trois médailles d’argent en athlétisme obtenues par deux athlètes formés aux Etats-Unis et donc des athlètes jamais formés en Côte d’Ivoire. En 54 ans d’indépendance, la Côte d’Ivoire a deux médailles d’argent et une médaille de bronze en taekwondo.
Il est temps pour vous de vous dire qu’il faut une médaille d’or à la Côte d’Ivoire aux prochains Jeux Olympiques. C’est pourquoi nous avons demandé à la Direction des sports de haut niveau du Ministère de rentrer en contact avec la Directrice du centre national de haut niveau afin que les futurs athlètes qui iront aux JO à partir de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny fassent leurs preuves, ici, au sein de l’INJS. Tout se prépare, ici. Mme Yoda, je m’en vais vous dire qu’il existe une ligne pour préparer ces athlètes là pour les Jeux de 2016. On doit tout mettre en œuvre pour que les athlètes soient bien préparés. On doit tout mettre en œuvre pour que les encadreurs soient de très bons encadreurs afin que nos athlètes qui iront aux Jeux Olympiques se disent qu’on vient pour gagner et non pour perdre.
A côté de cela, vous avez dans le cadre de la coopération avec les pays tiers, l’Espagne qui met à votre disposition des instructeurs au niveau du handball et du basketball. Il est temps de mettre en place le lien pour que très vite ils vous rejoignent parce que c’est un nouveau départ et nous devons nous dire qu’une défaite ou une victoire dans un sport collectif ou un sport individuel annoncera d’autres victoires plus éclatantes. Il n’y a pas de raison que le Sénégal puisse avoir une médaille d’or au Championnat du monde d’athlétisme et que la Côte d’Ivoire court derrière sa première médaille en athlétisme. Mettez-vous au travail ! C’est à ce seul prix que nous allons réussir. Montrons aux Ivoiriens que nous n’avons pas eu tort de restructurer l’INJS. L’école doit être propre. C’est pourquoi, au niveau de la Direction qui s’occupe des infrastructures et du matériel, le travail doit être fait. Ne restez pas là à attendre. Sollicitez qui vous voulez. Vous avez des ambassades ici. Lancez des demandes. Le Gouvernement fera sa part à condition que les requêtes viennent à temps.
Je souhaite que tout se passe dans l’ordre et que tout se déroule sans tâtonnements. Parce que la Côte d’Ivoire nous regarde et c’est en fonction de ce que vous allez faire cette année que les Ivoiriens vous feront confiance.
Pour ce qui concerne l’école d’éducation permanente, j’espère que les futurs enseignants qui sortiront, ici, iront directement sur le terrain. Aujourd’hui, nous voulons voir des encadreurs volontaires sur le terrain. Je souhaite de Monsieur Zan Bi, qui a reçu pour mission d’introduire un cours sur les institutions de la République, puisse faire comprendre à ces futurs encadreurs des jeunes qu’on les regarde et qu’ils seront responsables de l’encadrement de ces jeunes là. C’est vrai que j’ai beaucoup insisté sur le sport mais on ne le dira pas assez, les encadreurs qui sortent pour l’éducation permanente doivent se retrouver dans le système du sport. C’est pour cela qu’il faut travailler avec la Direction chargée de la recherche à coupler les formations désormais.
ON peut s’occuper de l’éducation permanente et faire du sport. Que tous ces encadreurs fassent leur travail et ne disent pas qu’en venant ici, ils viennent pour être des fonctionnaires qui vont s’asseoir et attendre leur salaire.
Aujourd’hui, tout le monde est heureux de savoir qu’on peut chanter l’hymne national sans la fanfare qui l’accompagne. C’est de ça qu’il est question au niveau de l’éducation permanente. C’est une lourde tâche qui consiste à réactualiser les programmes puisque la formation de 1971 est différente de ce que les élèves doivent recevoir en 2014.
Bonne chance à vous et permettez nous de revenir recevoir les premiers étudiants qui doivent intégrer l’école dans de très bonnes conditions.»
Quelques propos de l’intervention du Ministre Alain Lobognon !
« En tant qu’EPN (Etablissement public national) ayant reçu un nouveau statut, je voudrais vous inviter à vous mettre au travail dès maintenant en approchant les services de la DMP mais surtout l’ensemble des services du Ministère de l’Economie et des Finances afin que très rapidement des ressources soient dégagées pour faire face aux besoins urgents de l’école avant la rentrée des prochains étudiants.
Nous avons dit et nous confirmons que l’école ne doit pas être ouverte aux élèves et aux apprenants qui ne revendiquent même pas la possession du BEPC.
L’INJS doit être une école d’excellence. Aujourd’hui, on va entrer dans une nouvelle phase avec la loi sur le sport.
Trois priorités doivent se dégager dans la politique nationale de sport. La première priorité doit être la formation des athlètes et des encadreurs. La seconde priorité doit être la construction des infrastructures et surtout la question de leur entretien. La troisième priorité doit être celle de la vie des athlètes qui passe par le financement du sport dans son ensemble.
On ne peut pas parler de sport d’excellence, de haut niveau, en Côte d’Ivoire dans un système qui jusque-là a fait la part belle à l’amateurisme. Et pourtant à la fin des années 80, l’olympisme est passé à un professionnalisme.
Désormais sortiront de cette école, des athlètes professionnels dans la tête et également des encadreurs professionnels dans la tête.
Vous avez le devoir de relever le défi des athlètes et des acteurs de haut niveau. Les athlètes de haut niveau, ce sont des athlètes qui, sur le terrain, portent haut et doivent porter haut le drapeau national. Les acteurs de haut niveau, ce sont les arbitres, les entraineurs. La Côte d’Ivoire doit aller de l’avant avec une nouvelle génération d’athlètes qui sortiront de cette école.
Je sais que d’aucuns diront que ce n’est pas possible mais nous savons que c’est possible. Vous avez avec vous, ici, d’anciens entraineurs des équipes masculines et féminines de handball, vous avez d’autres qui ont été de hauts responsables des équipes de basketball. Vous avez de hauts formateurs, ici.
L’INJS doit désormais se payer le luxe de faire revenir en Côte d’Ivoire les meilleurs formateurs en athlétisme. C’est pourquoi en 2014, le concours fait la part belle aux athlètes. Vous devez former des champions. Former des champions en athlétisme, suppose qu’on ait les infrastructures. Dans le plan d’urgence que vous allez sortir, il est temps de mettre l’accent sur la construction d’une véritable piste d’athlétisme et de salles couvertes pour permettre aux athlètes de s’exprimer dans de meilleures conditions. Sinon, il urge de fermer l’école définitivement. Parce que nous ne voyons pas la nécessité de former d’année en année des fonctionnaires qui se contentent de prendre leur salaire dans les bureaux feutrés alors qu’on a besoin d’eux sur le terrain.
Cette année, il est question de recruter des professeurs de sport en handball, basket et en athlétisme. Je souhaite que plus de 75% de ces futurs professeurs de handball, basketball et athlétisme soient des athlètes de très haut niveau qui sortent de notre école.
Vous avez donc la lourde responsabilité de conduire ce concours avec professionnalisme mais surtout sans tentatives de fraude. Encore moins une tentative d’intégrer dans cette école des gens qui ne méritent pas d’y être. Si vous n’avez pas encore fermé les inscriptions, donnez la chance, en communiquant à la télévision, à la radio, dans la presse, en direction des enfants des pauvres qui ont la capacité de devenir de très hauts athlètes et qui rechignent à venir s’inscrire parce se disant que le concours est organisé pour des gens qui sont déjà connus. Personne n’est encore admis à ce concours et personne ne sera admis par anticipation. Vous êtes des enseignants, mettez tout en œuvre pour que ce concours soit un succès. Mettez tout en œuvre pour que ceux qui rentrent disent enfin, j’ai la possibilité de prouver que je suis un champion. La référence que je donne, c’est le tableau des médailles mondiales que la Côte d’Ivoire a remportées depuis 1960. En 54 ans d’indépendance, la Côte d’Ivoire a trois médailles d’argent en athlétisme obtenues par deux athlètes formés aux Etats-Unis et donc des athlètes jamais formés en Côte d’Ivoire. En 54 ans d’indépendance, la Côte d’Ivoire a deux médailles d’argent et une médaille de bronze en taekwondo.
Il est temps pour vous de vous dire qu’il faut une médaille d’or à la Côte d’Ivoire aux prochains Jeux Olympiques. C’est pourquoi nous avons demandé à la Direction des sports de haut niveau du Ministère de rentrer en contact avec la Directrice du centre national de haut niveau afin que les futurs athlètes qui iront aux JO à partir de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny fassent leurs preuves, ici, au sein de l’INJS. Tout se prépare, ici. Mme Yoda, je m’en vais vous dire qu’il existe une ligne pour préparer ces athlètes là pour les Jeux de 2016. On doit tout mettre en œuvre pour que les athlètes soient bien préparés. On doit tout mettre en œuvre pour que les encadreurs soient de très bons encadreurs afin que nos athlètes qui iront aux Jeux Olympiques se disent qu’on vient pour gagner et non pour perdre.
A côté de cela, vous avez dans le cadre de la coopération avec les pays tiers, l’Espagne qui met à votre disposition des instructeurs au niveau du handball et du basketball. Il est temps de mettre en place le lien pour que très vite ils vous rejoignent parce que c’est un nouveau départ et nous devons nous dire qu’une défaite ou une victoire dans un sport collectif ou un sport individuel annoncera d’autres victoires plus éclatantes. Il n’y a pas de raison que le Sénégal puisse avoir une médaille d’or au Championnat du monde d’athlétisme et que la Côte d’Ivoire court derrière sa première médaille en athlétisme. Mettez-vous au travail ! C’est à ce seul prix que nous allons réussir. Montrons aux Ivoiriens que nous n’avons pas eu tort de restructurer l’INJS. L’école doit être propre. C’est pourquoi, au niveau de la Direction qui s’occupe des infrastructures et du matériel, le travail doit être fait. Ne restez pas là à attendre. Sollicitez qui vous voulez. Vous avez des ambassades ici. Lancez des demandes. Le Gouvernement fera sa part à condition que les requêtes viennent à temps.
Je souhaite que tout se passe dans l’ordre et que tout se déroule sans tâtonnements. Parce que la Côte d’Ivoire nous regarde et c’est en fonction de ce que vous allez faire cette année que les Ivoiriens vous feront confiance.
Pour ce qui concerne l’école d’éducation permanente, j’espère que les futurs enseignants qui sortiront, ici, iront directement sur le terrain. Aujourd’hui, nous voulons voir des encadreurs volontaires sur le terrain. Je souhaite de Monsieur Zan Bi, qui a reçu pour mission d’introduire un cours sur les institutions de la République, puisse faire comprendre à ces futurs encadreurs des jeunes qu’on les regarde et qu’ils seront responsables de l’encadrement de ces jeunes là. C’est vrai que j’ai beaucoup insisté sur le sport mais on ne le dira pas assez, les encadreurs qui sortent pour l’éducation permanente doivent se retrouver dans le système du sport. C’est pour cela qu’il faut travailler avec la Direction chargée de la recherche à coupler les formations désormais.
ON peut s’occuper de l’éducation permanente et faire du sport. Que tous ces encadreurs fassent leur travail et ne disent pas qu’en venant ici, ils viennent pour être des fonctionnaires qui vont s’asseoir et attendre leur salaire.
Aujourd’hui, tout le monde est heureux de savoir qu’on peut chanter l’hymne national sans la fanfare qui l’accompagne. C’est de ça qu’il est question au niveau de l’éducation permanente. C’est une lourde tâche qui consiste à réactualiser les programmes puisque la formation de 1971 est différente de ce que les élèves doivent recevoir en 2014.
Bonne chance à vous et permettez nous de revenir recevoir les premiers étudiants qui doivent intégrer l’école dans de très bonnes conditions.»