Abidjan - Des soldats ivoiriens ont riposté avec des tirs de mortier jeudi matin durant l'attaque infructueuse d'un des principaux camps militaires d'Abidjan, au terme de laquelle huit assaillants ont été interpellés, explique l'ONU dans un rapport obtenu samedi par l'AFP.
Vendredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné avait déclaré à l'AFP qu'il n'y avait "pas eu d'attaque", mais "juste quelques rafales tirées", parlant de "tirs de sommation, comme quand quelqu'un ne coopère pas".
Jeudi, le camp d'Akouédo, qui abrite l'armée ivoirienne et des Casques bleus, "a été attaqué par un nombre inconnu d'assaillants armés" entre 3H00 et 4H00 GMT, selon les termes du bref rapport de l'Onuci, la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire.
"En réponse à cette attaque", qui n'a fait "aucun mort ni blessé", les FRCI (Forces républicaines de Côte d'Ivoire, l'armée), qui avaient été prévenus de troubles potentiels le mercredi après-midi et se trouvaient donc en état d'alerte, "ont tiré à l'arme légère et au mortier sur les assaillants",
précise ce texte.
Le bataillon béninois de l'Onuci a également ouvert le feu, selon la même source.
Huit des assaillants été capturés, dont "un soldat et un policier", et deux véhicules civils ont été saisis, avec huit armes à leur bord, selon l'ONU.
"Personne n'a rien entendu, je suis très surpris", avait déclaré le porte-parole du gouvernement à l'AFP, ajoutant que le régime Ouattara n'avait "jamais caché ces choses-là". S'il y avait eu une attaque, "on en parlerait", avait-il affirmé.
Deux riverains et un soldat avaient confirmé l'assaut à l'AFP.
Les motivations des assaillants ne sont pas encore connues, selon une source sécuritaire. Le même camp avait été pris d'assaut en août 2012 par des troupes "trois fois plus nombreuses", selon cette source. Six militaires étaient morts dans l'attaque.
Le gouvernement se félicite régulièrement de la diminution de la violence en Côte d'Ivoire, nécessaire au retour des investisseurs étrangers qui porten la reprise économique, son principal cheval de bataille.
Plus de 3.000 personnes avaient péri dans la crise postélectorale ayant embrasé le pays en 2010-211, qui avait mis un terme à une décennie de conflit politico-militaire.
Vendredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné avait déclaré à l'AFP qu'il n'y avait "pas eu d'attaque", mais "juste quelques rafales tirées", parlant de "tirs de sommation, comme quand quelqu'un ne coopère pas".
Jeudi, le camp d'Akouédo, qui abrite l'armée ivoirienne et des Casques bleus, "a été attaqué par un nombre inconnu d'assaillants armés" entre 3H00 et 4H00 GMT, selon les termes du bref rapport de l'Onuci, la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire.
"En réponse à cette attaque", qui n'a fait "aucun mort ni blessé", les FRCI (Forces républicaines de Côte d'Ivoire, l'armée), qui avaient été prévenus de troubles potentiels le mercredi après-midi et se trouvaient donc en état d'alerte, "ont tiré à l'arme légère et au mortier sur les assaillants",
précise ce texte.
Le bataillon béninois de l'Onuci a également ouvert le feu, selon la même source.
Huit des assaillants été capturés, dont "un soldat et un policier", et deux véhicules civils ont été saisis, avec huit armes à leur bord, selon l'ONU.
"Personne n'a rien entendu, je suis très surpris", avait déclaré le porte-parole du gouvernement à l'AFP, ajoutant que le régime Ouattara n'avait "jamais caché ces choses-là". S'il y avait eu une attaque, "on en parlerait", avait-il affirmé.
Deux riverains et un soldat avaient confirmé l'assaut à l'AFP.
Les motivations des assaillants ne sont pas encore connues, selon une source sécuritaire. Le même camp avait été pris d'assaut en août 2012 par des troupes "trois fois plus nombreuses", selon cette source. Six militaires étaient morts dans l'attaque.
Le gouvernement se félicite régulièrement de la diminution de la violence en Côte d'Ivoire, nécessaire au retour des investisseurs étrangers qui porten la reprise économique, son principal cheval de bataille.
Plus de 3.000 personnes avaient péri dans la crise postélectorale ayant embrasé le pays en 2010-211, qui avait mis un terme à une décennie de conflit politico-militaire.
