Le gouvernement ivoirien a décidé de traduire devant les tribunaux les compagnies pétrolières en vue de mettre fin à leurs activités dans la zone litigieuse de sa frontière maritime avec le Ghana.
A l'issue d'un conseil des ministres, le gouvernement a décidé d'"assigner les compagnies pétrolières concernées devant les juridictions du ressort de leurs sièges sociaux, aux fins d' obtenir la suspension de leurs activités d'exploration et d' exploitation dans la zone litigieuse".
Le gouvernement a également instruit son ministère technique de réfléchir à "la mise en place de mesures de séquestre pour préserver les produits de l'exploitation", selon le communiqué du conseil des ministres publié jeudi.
Le Ghana qui exploite dans la zone son plus grand champ pétrolier a déclaré que les compagnies pétrolières pourraient continuer leurs activités pendant l'arbitrage.
Un différend oppose la Côte d'Ivoire et le Ghana sur la délimitation de leur frontière maritime abritant d'importants gisements de pétrole.
"Les négociations entre la Côte d'Ivoire et le Ghana ont été rompues de façon unilatérale par le Ghana", affirme le gouvernement ivoirien, qui explique que le Ghana a introduit "une requête en arbitrage international" alors que les négociations étaient confiées à "la commission mixte bilatérale pour la délimitation de la frontière maritime" entre les deux pays.
"La Côte d'Ivoire s'organise pour assurer sa défense en vue de préserver ses droits et intérêts", souligne le communiqué qui met en avant les "enjeux politique et économique" de la zone litigieuse.
Le gouvernement a instruit, pour ce faire, les ministres techniques concernés à constituer une "équipe de travail pluridisciplinaire composée d'avocats, d'ingénieurs, de consultants, d'experts" pour "la préparation du dossier de réponse à la saisine du Ghana et pour la défense de la position ivoirienne devant la Cour arbitrale".
L'équipe pluridisciplinaire doit "identifier et formuler des mesures conservatoires pendant la procédure arbitrale dont la Côte d'Ivoire pourrait demander le prononcé au Tribunal arbitral".
La Côte d'Ivoire produit environ 40.000 barils de pétrole par jour contre un peu plus de 100.000 pour le Ghana.
A l'issue d'un conseil des ministres, le gouvernement a décidé d'"assigner les compagnies pétrolières concernées devant les juridictions du ressort de leurs sièges sociaux, aux fins d' obtenir la suspension de leurs activités d'exploration et d' exploitation dans la zone litigieuse".
Le gouvernement a également instruit son ministère technique de réfléchir à "la mise en place de mesures de séquestre pour préserver les produits de l'exploitation", selon le communiqué du conseil des ministres publié jeudi.
Le Ghana qui exploite dans la zone son plus grand champ pétrolier a déclaré que les compagnies pétrolières pourraient continuer leurs activités pendant l'arbitrage.
Un différend oppose la Côte d'Ivoire et le Ghana sur la délimitation de leur frontière maritime abritant d'importants gisements de pétrole.
"Les négociations entre la Côte d'Ivoire et le Ghana ont été rompues de façon unilatérale par le Ghana", affirme le gouvernement ivoirien, qui explique que le Ghana a introduit "une requête en arbitrage international" alors que les négociations étaient confiées à "la commission mixte bilatérale pour la délimitation de la frontière maritime" entre les deux pays.
"La Côte d'Ivoire s'organise pour assurer sa défense en vue de préserver ses droits et intérêts", souligne le communiqué qui met en avant les "enjeux politique et économique" de la zone litigieuse.
Le gouvernement a instruit, pour ce faire, les ministres techniques concernés à constituer une "équipe de travail pluridisciplinaire composée d'avocats, d'ingénieurs, de consultants, d'experts" pour "la préparation du dossier de réponse à la saisine du Ghana et pour la défense de la position ivoirienne devant la Cour arbitrale".
L'équipe pluridisciplinaire doit "identifier et formuler des mesures conservatoires pendant la procédure arbitrale dont la Côte d'Ivoire pourrait demander le prononcé au Tribunal arbitral".
La Côte d'Ivoire produit environ 40.000 barils de pétrole par jour contre un peu plus de 100.000 pour le Ghana.