Chers Compatriotes,
La Communauté Internationale commémore ce 11 Octobre 2014, la 3ème édition de la Journée internationale de la fille. L’opportunité nous est offerte d’attirer une fois encore l’attention individuelle et collective sur la nécessité d’aborder la question des violences faites aux filles et de promouvoir leurs Droits Humains afin de leur assurer protection et sécurité.
Les violences basées sur le genre, qu’elles soient commises en situation de paix, de guerre, de catastrophe naturelle ou de post conflit interpellent, de par leur gravité, l’ensemble des Etats et la lutte contre ce fléau constitue une préoccupation majeure de la communauté internationale.
Le thème international de cette 3ème édition est « Autonomiser les adolescentes : mettre fin au cycle de violence.»
En effet, l’origine des violences faites à la fille remonte quelquefois à sa naissance : dans certaines sociétés, celle-ci est parfois mal acceptée ou rejetée, car la préférence va souvent à l’enfant de sexe masculin. En revanche, la fille bénéficie d’un traitement discriminatoire qui la confine à des tâches de reproduction. Elle est confrontée dans ces conditions, à toutes sortes de violences et de pratiques néfastes : mutilations génitales féminines, mariage précoce et/ou forcé, difficile accès à une alimentation équilibrée, aux soins de santé et à la scolarisation, multiples exploitations y compris le trafic à des fins de prostitution….
En Côte d’Ivoire, l’Enquête Démographique et de Santé réalisée en 2011-2012 montre que 20,7% d’adolescentes de 15 à 19 ans sont déjà mariées ou vivent en union ; 36% des femmes mariées ou en union ont moins de 18 ans et 12% n’avaient que 15 ans lors de leur mariage. La même source révèle que 31% des adolescentes sont excisées. En outre, pour l’année scolaire 2012-2013, le Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique a comptabilisé 5076 cas de grossesses en milieu scolaire. En ce qui concerne les violences sexuelles, les adolescentes sont les plus exposées et la tranche d’âge des 10-14 ans est la plus affectée : environ 30% de ces dernières sont victimes de viol en 2014.
Oui chers compatriotes !
Nos filles subissent tout au long de leur vie, des situations inadmissibles et sont souvent victimes de traitements injustes, de discriminations et de violences de tout genre imposés par des adultes, des communautés et malheureusement quelquefois même par leur famille.
C’est pourquoi, tout en s’inscrivant dans le thème international, la Côte d’Ivoire tient à mettre l’accent sur la responsabilité parentale dans les violences faites aux filles.
Chers compatriotes !
En cette journée commémorative, Le gouvernement de Côte d’ivoire et ses partenaires au développement s’associent aux personnes qui, dans le monde entier, croient que les adolescentes devraient être à l‘abris de la violence et de la discrimination, conformément aux principes des droits humains internationaux dont chaque être humain doit légitimement jouir.
La Côte d’Ivoire s’est résolument engagée à lutter contre les violences basées sur le genre, en particulier celles faites aux filles. C’est dans cette perspective que des initiatives ont été prises en vue de la promotion et de la protection des droits fondamentaux des enfants, spécifiquement ceux des filles.
Face à l’ampleur du mariage des enfants, et compte tenu de ses multiples conséquences sur la jeune fille, future actrice de développement, le Gouvernement de la Côte d’Ivoire, à travers le Ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, et en partenariat avec l’UNFPA, a élaboré en novembre 2013 un « Plan Accéléré de Lutte contre le Mariage des enfants » ciblant directement les communautés, dans une synergie d’actions multisectorielles avec d’autres intervenants. Cette activité a permis aux Leaders Communautaires et aux Guides Religieux de rédiger une Déclaration Solennelle d’Engagement. Dans la même veine, un plan accéléré de lutte contre les grossesses en milieu scolaire a été élaboré par le Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique.
A ce stade de mon propos, je voudrais, me tourner vers les élus, les dignitaires religieux, les chefs coutumiers, les membres du système éducatif, les organisations de la société civile, les hommes et femmes des médias, les forces de l’ordre et de sécurité, vous tous en votre qualité parents, pour que chacun à son niveau, prenne la pleine mesure des responsabilités qui sont les siennes, dans la protection de nos filles contre toutes les formes de violences et de discrimination qui minent leur chemin vers un développement durable et égalitaire.
Je vous remercie
La Communauté Internationale commémore ce 11 Octobre 2014, la 3ème édition de la Journée internationale de la fille. L’opportunité nous est offerte d’attirer une fois encore l’attention individuelle et collective sur la nécessité d’aborder la question des violences faites aux filles et de promouvoir leurs Droits Humains afin de leur assurer protection et sécurité.
Les violences basées sur le genre, qu’elles soient commises en situation de paix, de guerre, de catastrophe naturelle ou de post conflit interpellent, de par leur gravité, l’ensemble des Etats et la lutte contre ce fléau constitue une préoccupation majeure de la communauté internationale.
Le thème international de cette 3ème édition est « Autonomiser les adolescentes : mettre fin au cycle de violence.»
En effet, l’origine des violences faites à la fille remonte quelquefois à sa naissance : dans certaines sociétés, celle-ci est parfois mal acceptée ou rejetée, car la préférence va souvent à l’enfant de sexe masculin. En revanche, la fille bénéficie d’un traitement discriminatoire qui la confine à des tâches de reproduction. Elle est confrontée dans ces conditions, à toutes sortes de violences et de pratiques néfastes : mutilations génitales féminines, mariage précoce et/ou forcé, difficile accès à une alimentation équilibrée, aux soins de santé et à la scolarisation, multiples exploitations y compris le trafic à des fins de prostitution….
En Côte d’Ivoire, l’Enquête Démographique et de Santé réalisée en 2011-2012 montre que 20,7% d’adolescentes de 15 à 19 ans sont déjà mariées ou vivent en union ; 36% des femmes mariées ou en union ont moins de 18 ans et 12% n’avaient que 15 ans lors de leur mariage. La même source révèle que 31% des adolescentes sont excisées. En outre, pour l’année scolaire 2012-2013, le Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique a comptabilisé 5076 cas de grossesses en milieu scolaire. En ce qui concerne les violences sexuelles, les adolescentes sont les plus exposées et la tranche d’âge des 10-14 ans est la plus affectée : environ 30% de ces dernières sont victimes de viol en 2014.
Oui chers compatriotes !
Nos filles subissent tout au long de leur vie, des situations inadmissibles et sont souvent victimes de traitements injustes, de discriminations et de violences de tout genre imposés par des adultes, des communautés et malheureusement quelquefois même par leur famille.
C’est pourquoi, tout en s’inscrivant dans le thème international, la Côte d’Ivoire tient à mettre l’accent sur la responsabilité parentale dans les violences faites aux filles.
Chers compatriotes !
En cette journée commémorative, Le gouvernement de Côte d’ivoire et ses partenaires au développement s’associent aux personnes qui, dans le monde entier, croient que les adolescentes devraient être à l‘abris de la violence et de la discrimination, conformément aux principes des droits humains internationaux dont chaque être humain doit légitimement jouir.
La Côte d’Ivoire s’est résolument engagée à lutter contre les violences basées sur le genre, en particulier celles faites aux filles. C’est dans cette perspective que des initiatives ont été prises en vue de la promotion et de la protection des droits fondamentaux des enfants, spécifiquement ceux des filles.
Face à l’ampleur du mariage des enfants, et compte tenu de ses multiples conséquences sur la jeune fille, future actrice de développement, le Gouvernement de la Côte d’Ivoire, à travers le Ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, et en partenariat avec l’UNFPA, a élaboré en novembre 2013 un « Plan Accéléré de Lutte contre le Mariage des enfants » ciblant directement les communautés, dans une synergie d’actions multisectorielles avec d’autres intervenants. Cette activité a permis aux Leaders Communautaires et aux Guides Religieux de rédiger une Déclaration Solennelle d’Engagement. Dans la même veine, un plan accéléré de lutte contre les grossesses en milieu scolaire a été élaboré par le Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique.
A ce stade de mon propos, je voudrais, me tourner vers les élus, les dignitaires religieux, les chefs coutumiers, les membres du système éducatif, les organisations de la société civile, les hommes et femmes des médias, les forces de l’ordre et de sécurité, vous tous en votre qualité parents, pour que chacun à son niveau, prenne la pleine mesure des responsabilités qui sont les siennes, dans la protection de nos filles contre toutes les formes de violences et de discrimination qui minent leur chemin vers un développement durable et égalitaire.
Je vous remercie