Abidjan - Le gouvernement ivoirien appelle à plus de responsabilité des parents dans la lutte contre les violences faites aux filles, à l’occasion de la célébration, samedi, à Abidjan, de la 3ème édition de la Journée internationale de la fille.
"je voudrais, me tourner vers (…) vous tous en votre qualité de parents, pour que chacun à son niveau, prenne la pleine mesure des responsabilités qui sont les siennes, dans la protection de nos filles contre toutes les formes de violences et de discrimination qui minent leur chemin vers un développement durable et égalitaire", a déclaré, au nom du gouvernement, la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, Anne Désirée Ouloto.
Cette journée est célébrée à travers le monde sous le thème "Autonomiser les adolescentes: mettre fin au cycle de violence".
La lutte contre les violences faites aux filles doit être dépouillée de toutes formes de préjugés et considérations religieuses et ethniques, afin de sauvegarder la jeune contre les mutilations génitales féminines, le mariage précoce et/ou forcé, le difficile accès à une alimentation équilibrée ainsi qu’aux soins de santé et à la scolarisation et les multiples exploitations y compris le trafic à des fins de prostitution.
Certes, a dit la ministre, face à l’ampleur des violences et discriminations et leurs "multiples conséquences sur la jeune fille, future actrice de développement", la Côte d’Ivoire depuis novembre 2013 a élaboré un "plan accéléré" dans la lutte contre le mariage précoce et les grossesses en milieu scolaire, qui a permis la rédaction d’une déclaration solennelle d’engagement mais la lutte est loin d’être gagnée.
"C’est pourquoi, le gouvernement ivoirien a saisi cette journée pour s’associer aux "personnes qui, dans le monde entier, croient que les adolescentes devraient être à l'abri de la violence et de la discrimination, comme le stipulent les droits humains dont chaque être humain doit légitimement jouir".
"La Côte d’Ivoire s’est résolument engagée à lutter contre les violences basées sur le genre, en particulier celles faites aux filles. C’est dans cette perspective que des initiatives ont été prises en vue de la promotion et de la protection des droits fondamentaux des enfants, spécifiquement ceux des filles", a réaffirmé Mme Ouloto.
Elle a indiqué que quel que soit le contexte de la survenance de la violence, l’ensemble de la communauté internationale est interpellée " Les violences basées sur le genre, qu’elles soient commises en situation de paix, de guerre, de catastrophe naturelle ou de post-conflit interpellent, de par leur gravité, l’ensemble des Etats et la lutte contre ce fléau constitue une préoccupation majeure de la communauté internationale".
(AIP)
ik/ask
"je voudrais, me tourner vers (…) vous tous en votre qualité de parents, pour que chacun à son niveau, prenne la pleine mesure des responsabilités qui sont les siennes, dans la protection de nos filles contre toutes les formes de violences et de discrimination qui minent leur chemin vers un développement durable et égalitaire", a déclaré, au nom du gouvernement, la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, Anne Désirée Ouloto.
Cette journée est célébrée à travers le monde sous le thème "Autonomiser les adolescentes: mettre fin au cycle de violence".
La lutte contre les violences faites aux filles doit être dépouillée de toutes formes de préjugés et considérations religieuses et ethniques, afin de sauvegarder la jeune contre les mutilations génitales féminines, le mariage précoce et/ou forcé, le difficile accès à une alimentation équilibrée ainsi qu’aux soins de santé et à la scolarisation et les multiples exploitations y compris le trafic à des fins de prostitution.
Certes, a dit la ministre, face à l’ampleur des violences et discriminations et leurs "multiples conséquences sur la jeune fille, future actrice de développement", la Côte d’Ivoire depuis novembre 2013 a élaboré un "plan accéléré" dans la lutte contre le mariage précoce et les grossesses en milieu scolaire, qui a permis la rédaction d’une déclaration solennelle d’engagement mais la lutte est loin d’être gagnée.
"C’est pourquoi, le gouvernement ivoirien a saisi cette journée pour s’associer aux "personnes qui, dans le monde entier, croient que les adolescentes devraient être à l'abri de la violence et de la discrimination, comme le stipulent les droits humains dont chaque être humain doit légitimement jouir".
"La Côte d’Ivoire s’est résolument engagée à lutter contre les violences basées sur le genre, en particulier celles faites aux filles. C’est dans cette perspective que des initiatives ont été prises en vue de la promotion et de la protection des droits fondamentaux des enfants, spécifiquement ceux des filles", a réaffirmé Mme Ouloto.
Elle a indiqué que quel que soit le contexte de la survenance de la violence, l’ensemble de la communauté internationale est interpellée " Les violences basées sur le genre, qu’elles soient commises en situation de paix, de guerre, de catastrophe naturelle ou de post-conflit interpellent, de par leur gravité, l’ensemble des Etats et la lutte contre ce fléau constitue une préoccupation majeure de la communauté internationale".
(AIP)
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