San Pedro – Le gouvernement ivoirien réaffirme sa volonté de faire de l’accès aux soins palliatifs une priorité dans le système de santé, en complétant les dispositifs normatifs et réglementaires en la matière par une levée de certaines limites à l’utilisation des antidouleurs.
«Pour offrir des soins palliatifs de qualité accessibles à la grande majorité des patients, il est nécessaire de lever certaines limites relatives au passage à échelle et à la prescription des produits morphiniques », a déclaré le directeur des établissements et des professions de santé, Dr Touré Benjamin, qui lisait la déclaration du gouvernement, au nom de la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, à la 10ème journée mondiale des soins palliatifs célébrée au Centre hospitalier régional (CHR) de San Pedro.
Selon les spécialistes, il s’agit de faire en sorte que la morphine soit inscrite sur la «liste des médicaments essentiels » parce que, a-t-on expliqué à la journée scientifique organisée vendredi, les malades cancéreux qui ont les douleurs les plus intolérables ne peuvent pas bénéficier de traitements appropriés avec de la morphine orale, en raison des dispositifs actuels.
Les pathologies chroniques les plus fréquentes en Côte d’Ivoire, a noté la ministre de la Santé, sont entre autres le VIH Sida qui affecte 3,7% de la population générale de plus de 15 ans, selon les statistiques de TDS de 2012 ; les cancers dont on enregistre 12 000 nouveaux cas par an, selon l’OMS, avec en tête le cancer du sein qui représente 18,7%, et l’insuffisance rénale, responsable de plus de 39% des décès.
La journée mondiale a été créée en 2005 pour, indique-t-on, permettre que les personnes dévouées aux soins palliatifs puissent les expliquer, sensibiliser la population à cette thérapie, aider à recueillir de l’argent pour le financement de ces soins.
Le président de l’Association des soins palliatifs, Pr Beugré Kouassi, a rendu hommages aux ONG et aux personnes de bonne volonté qui s’investissent chaque jour pour apporter de leur temps et de leur amour pour soulager la souffrance des malades chroniques dont ceux du Sida, leur permettant de reprendre goût à la vie et de se réinsérer dans la société.
Selon l’OMS, « les soins palliatifs consistent en une amélioration de la qualité de vie des patients atteints de pathologies chroniques et incurables et de leur famille ». Cette amélioration, selon la ministre, passe par la prévention et le soulagement de leur souffrance au moyen d’un diagnostic précoce, d’une évaluation impeccable et d’un traitement de la douleur et d’autres problèmes physiques, psychologiques, sociaux et spirituels.
La célébration de cette journée, la 3ème du genre en Côte d’Ivoire, a été placée sous le thème : «Promotion de l’accès universel aux soins palliatifs en Côte d’Ivoire. Que faisons-nous ?».
Jmk/kkp/ask
«Pour offrir des soins palliatifs de qualité accessibles à la grande majorité des patients, il est nécessaire de lever certaines limites relatives au passage à échelle et à la prescription des produits morphiniques », a déclaré le directeur des établissements et des professions de santé, Dr Touré Benjamin, qui lisait la déclaration du gouvernement, au nom de la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, à la 10ème journée mondiale des soins palliatifs célébrée au Centre hospitalier régional (CHR) de San Pedro.
Selon les spécialistes, il s’agit de faire en sorte que la morphine soit inscrite sur la «liste des médicaments essentiels » parce que, a-t-on expliqué à la journée scientifique organisée vendredi, les malades cancéreux qui ont les douleurs les plus intolérables ne peuvent pas bénéficier de traitements appropriés avec de la morphine orale, en raison des dispositifs actuels.
Les pathologies chroniques les plus fréquentes en Côte d’Ivoire, a noté la ministre de la Santé, sont entre autres le VIH Sida qui affecte 3,7% de la population générale de plus de 15 ans, selon les statistiques de TDS de 2012 ; les cancers dont on enregistre 12 000 nouveaux cas par an, selon l’OMS, avec en tête le cancer du sein qui représente 18,7%, et l’insuffisance rénale, responsable de plus de 39% des décès.
La journée mondiale a été créée en 2005 pour, indique-t-on, permettre que les personnes dévouées aux soins palliatifs puissent les expliquer, sensibiliser la population à cette thérapie, aider à recueillir de l’argent pour le financement de ces soins.
Le président de l’Association des soins palliatifs, Pr Beugré Kouassi, a rendu hommages aux ONG et aux personnes de bonne volonté qui s’investissent chaque jour pour apporter de leur temps et de leur amour pour soulager la souffrance des malades chroniques dont ceux du Sida, leur permettant de reprendre goût à la vie et de se réinsérer dans la société.
Selon l’OMS, « les soins palliatifs consistent en une amélioration de la qualité de vie des patients atteints de pathologies chroniques et incurables et de leur famille ». Cette amélioration, selon la ministre, passe par la prévention et le soulagement de leur souffrance au moyen d’un diagnostic précoce, d’une évaluation impeccable et d’un traitement de la douleur et d’autres problèmes physiques, psychologiques, sociaux et spirituels.
La célébration de cette journée, la 3ème du genre en Côte d’Ivoire, a été placée sous le thème : «Promotion de l’accès universel aux soins palliatifs en Côte d’Ivoire. Que faisons-nous ?».
Jmk/kkp/ask
