Le gouvernement ivoirien ne veut pas "politiser" le décès mercredi de la mère de l'ex- président Laurent Gbagbo trois jours après son retour du Ghana où elle s'était réfugiée au lendemain de la crise post-électorale de 2010-2011.
"Nous estimons que ce n'est pas tout qu'il faut politiser, nous n'entrerons pas dans le débat qui a lieu actuellement", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné.
"Une mère, quelle qu'elle soit, est respectable", a-t-il poursuivi avant de présenter "les sincères condoléances" du gouvernement à la famille de la défunte, Marguerite Gado.
Mme Gado est décédée alors qu'elle était conduite à Gagnoa ( centre-ouest, 270 km d'Abidjan) son village natal.
Son corps a été transféré à l'hôpital de Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan).
Le décès de la mère de Laurent Gbagbo a fait les choux gras de la presse nationale laissant éclater une polémique.
"Ils l'ont tuée", titrait à sa une jeudi le quotidien La Matinale (proche du pouvoir) dénonçant "le prix de l'intolérance et de la méchanceté" des partisans de Laurent Gbagbo.
"Les refondateurs (partisans de Gbagbo) ont tué la mère de Gbagbo : l'assistance de l'Etat refusé", renchérissait Le Jour ( proche du pouvoir).
Par contre, du côté des partisans de l'ancien régime, l'on estimait, comme le journal Le Nouveau Courrier, titrait que "la dépouille de Maman Gbagbo est prise en otage par le régime", "Le corps de la mère de Gbagbo bloquée par le régime à Yamoussoukro", selon le quotidien Aujourd'hui.
La mère de Laurent Gbagbo est rentrée dimanche du Ghana dans un état de santé critique.
Selon Bruno Koné, le gouvernement a proposé ses services à la famille pour que Marguerite Gado, âgée de 94 ans, soit prise en charge et transportée jusqu'au lieu choisi par la famille.
"Mais la famille est libre dans ses choix et nous n'allons pas nous mettre à la critiquer", a-t-il commenté.
"L'intolérance ou l'extrémisme malheureusement conduisent à ces types de résultats, il faut être raisonnable, entendre raison, faire preuve de bon sens et arrêter d'agir uniquement par rapport à des préoccupations qui sont peut-être trop sentimentales et trop politique", a-t-il ajouté, précisant donner son sentiment " personnel".
"Nous estimons que ce n'est pas tout qu'il faut politiser, nous n'entrerons pas dans le débat qui a lieu actuellement", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné.
"Une mère, quelle qu'elle soit, est respectable", a-t-il poursuivi avant de présenter "les sincères condoléances" du gouvernement à la famille de la défunte, Marguerite Gado.
Mme Gado est décédée alors qu'elle était conduite à Gagnoa ( centre-ouest, 270 km d'Abidjan) son village natal.
Son corps a été transféré à l'hôpital de Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan).
Le décès de la mère de Laurent Gbagbo a fait les choux gras de la presse nationale laissant éclater une polémique.
"Ils l'ont tuée", titrait à sa une jeudi le quotidien La Matinale (proche du pouvoir) dénonçant "le prix de l'intolérance et de la méchanceté" des partisans de Laurent Gbagbo.
"Les refondateurs (partisans de Gbagbo) ont tué la mère de Gbagbo : l'assistance de l'Etat refusé", renchérissait Le Jour ( proche du pouvoir).
Par contre, du côté des partisans de l'ancien régime, l'on estimait, comme le journal Le Nouveau Courrier, titrait que "la dépouille de Maman Gbagbo est prise en otage par le régime", "Le corps de la mère de Gbagbo bloquée par le régime à Yamoussoukro", selon le quotidien Aujourd'hui.
La mère de Laurent Gbagbo est rentrée dimanche du Ghana dans un état de santé critique.
Selon Bruno Koné, le gouvernement a proposé ses services à la famille pour que Marguerite Gado, âgée de 94 ans, soit prise en charge et transportée jusqu'au lieu choisi par la famille.
"Mais la famille est libre dans ses choix et nous n'allons pas nous mettre à la critiquer", a-t-il commenté.
"L'intolérance ou l'extrémisme malheureusement conduisent à ces types de résultats, il faut être raisonnable, entendre raison, faire preuve de bon sens et arrêter d'agir uniquement par rapport à des préoccupations qui sont peut-être trop sentimentales et trop politique", a-t-il ajouté, précisant donner son sentiment " personnel".