La Côte d'Ivoire annonce avoir nommé un juge pour la délimitation de sa frontière maritime avec le Ghana après la décision de son voisin de recourir à l'arbitrage international pour résoudre leur différend frontalier. "La République de Côte d'Ivoire a procédé à la nomination du juge Ronny Abraham en qualité de juge principal pour la partie ivoirienne", indique un communiqué officiel transmis samedi à Xinhua.
Selon le texte signé du porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, la Côte d'Ivoire a donné vendredi "une réponse" à la décision ghanéenne.
La "réponse" ivoirienne a été adressée à "l'agent du Ghana, aux représentations diplomatiques du Ghana en Côte d'Ivoire et auprès des Nations unies à New York", précise le communiqué.
Un différend oppose la Côte d'Ivoire et le Ghana sur la délimitation de leur frontière maritime abritant d'importants gisements de pétrole.
"Les négociations entre la Côte d'Ivoire et le Ghana ont été rompues de façon unilatérale par le Ghana", affirme le gouvernement ivoirien qui explique que le Ghana a introduit "une requête en arbitrage international" alors que les négociations étaient confiées à "la commission mixte bilatérale pour la délimitation de la frontière maritime" entre les deux pays.
A l'issue d'un conseil des ministres le 3 octobre, le gouvernement avait décidé d'"assigner les compagnies pétrolières concernées devant les juridictions du ressort de leurs sièges sociaux, aux fins d'obtenir la suspension de leurs activités d'exploration et d'exploitation dans la zone litigieuse".
Le gouvernement avait également instruit son ministère technique de réfléchir à "la mise en place de mesures de séquestre pour préserver les produits de l'exploitation".
Tout en soulignant s'organiser pour "assurer sa défense en vue de préserver ses droits et intérêts", le gouvernement avait constitué une "équipe de travail pluridisciplinaire composée d'avocats, d'ingénieurs, de consultants, d'experts" pour "la préparation du dossier de réponse à la saisine du Ghana et pour la défense de la position ivoirienne devant la Cour arbitrale".
La Côte d'Ivoire a produit en 2014 environ 60.000 barils de pétrole par jour mais ambitionne de porter sa production " graduellement à 100.000 barils puis à 200.000 d'ici 2020", selon le ministère du Pétrole et de l'Energie.
La production d'hydrocarbures du Ghana voisin est estimée actuellement à un peu plus de 100.000 barils par jour.
Selon le texte signé du porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, la Côte d'Ivoire a donné vendredi "une réponse" à la décision ghanéenne.
La "réponse" ivoirienne a été adressée à "l'agent du Ghana, aux représentations diplomatiques du Ghana en Côte d'Ivoire et auprès des Nations unies à New York", précise le communiqué.
Un différend oppose la Côte d'Ivoire et le Ghana sur la délimitation de leur frontière maritime abritant d'importants gisements de pétrole.
"Les négociations entre la Côte d'Ivoire et le Ghana ont été rompues de façon unilatérale par le Ghana", affirme le gouvernement ivoirien qui explique que le Ghana a introduit "une requête en arbitrage international" alors que les négociations étaient confiées à "la commission mixte bilatérale pour la délimitation de la frontière maritime" entre les deux pays.
A l'issue d'un conseil des ministres le 3 octobre, le gouvernement avait décidé d'"assigner les compagnies pétrolières concernées devant les juridictions du ressort de leurs sièges sociaux, aux fins d'obtenir la suspension de leurs activités d'exploration et d'exploitation dans la zone litigieuse".
Le gouvernement avait également instruit son ministère technique de réfléchir à "la mise en place de mesures de séquestre pour préserver les produits de l'exploitation".
Tout en soulignant s'organiser pour "assurer sa défense en vue de préserver ses droits et intérêts", le gouvernement avait constitué une "équipe de travail pluridisciplinaire composée d'avocats, d'ingénieurs, de consultants, d'experts" pour "la préparation du dossier de réponse à la saisine du Ghana et pour la défense de la position ivoirienne devant la Cour arbitrale".
La Côte d'Ivoire a produit en 2014 environ 60.000 barils de pétrole par jour mais ambitionne de porter sa production " graduellement à 100.000 barils puis à 200.000 d'ici 2020", selon le ministère du Pétrole et de l'Energie.
La production d'hydrocarbures du Ghana voisin est estimée actuellement à un peu plus de 100.000 barils par jour.
