Le gouvernement ivoirien est à pied d'oeuvre pour organiser des élections "sécurisées" en 2015, cruciales pour un retour définitif de la paix et la normalisation de la vie politique en Côte d'Ivoire.
"Nous irons à des élections apaisées et le gouvernement fera tout pour que les élections se tiennent dans des conditions de sécurité qui permettent aux uns et aux autres d'exercer leurs droits", assure le directeur de cabinet adjoint chargé de la Sécurité au ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, le général Lanciné Cissé.
Le général Lanciné a fait cette déclaration lors d'une rencontre organisée par le Division Réforme du secteur de la sécurité de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), selon une note d'information transmise mercredi à Xinhua.
"C'est important pour tout le monde de comprendre qu'il est de l'intérêt général qu'il y ait la paix dans le pays, la cohésion, et qu'on aille ensemble aux élections, personne n'a intérêt à ce qu'il y ait une calamité", a souligné le général Lanciné Cissé.
Depuis 1995, les élections sont "souvent source de déstabilisation politique", a-t-il fait remarquer rappelant la grave crise post-électorale de 2010 qui a fait plus de 3.000 morts.
Le général Cissé a insisté sur "l'élément essentiel" que constitue la sécurité pour la tenue des élections.
"La sécurité est la condition nécessaire pour la tenue des élections, elle est fondamentale. Sans la sécurité, l'électeur ne peut pas exprimer son vote, se déplacer pour aller dans l'urne, le candidat ne peut pas faire campagne, donc sans la sécurité, l'élection ne peut pas être libre et crédible", a-t-il souligné.
Le général Cissé affirme que le gouvernement, "tirant les leçons du passé", s'attelle à mettre en place "un cadre propice à des élections non confligènes" à travers la réforme du secteur de la sécurité.
Cette réforme devrait permettre, entre autres, de "redorer l'image de la police à travers des formations, redéployer la police sur tout le territoire, doter les forces de défense et de sécurité en nouvelles tenues, créer de nouvelles structures" pour une meilleure sécurisation du territoire national.
Le général Cissé a également évoqué les préoccupations relatives aux chasseurs traditionnels appelés Dozos (supplétifs pro-Ouattara) et au désarmement et à la réinsertion des ex combattants de la crise post-électorale.
"La plupart des ex-combattants ont été réinsérés, certains dans l'armée, à la douane, comme gardes pénitentiaires ou dans la police municipale, jusqu'à ce qu'on arrive aux élections, la plupart de ces ex-combattants seront réinsérés", a-t-il indiqué.
Selon l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des ex combattants (ADDR), 60% d'ex combattants ont été réinsérés dans la vie civile sur un nombre total sur un potentiel de 74.000 enregistrés.
"Les Dozos ne constitueront pas une menace pour les élections de 2015", a fait savoir le général Cissé.
"Ils seront identifiés et on les obligera à s'en tenir à leur mission traditionnelle, parce que les Dozos ne sont pas des forces républicaines, ils ne doivent pas s'immiscer dans les missions de sécurisations des élections", a-t-il ajouté.
Le gouvernement, à travers le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité "garant des opérations électorales" prend "l'engagement de jouer pleinement sa partition", a conclu le général Cissé.
Les élections présidentielles sont prévues en octobre 2015.
Le président Alassane Ouattara s'est déjà déclaré candidat à sa propre succession.
"Nous irons à des élections apaisées et le gouvernement fera tout pour que les élections se tiennent dans des conditions de sécurité qui permettent aux uns et aux autres d'exercer leurs droits", assure le directeur de cabinet adjoint chargé de la Sécurité au ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, le général Lanciné Cissé.
Le général Lanciné a fait cette déclaration lors d'une rencontre organisée par le Division Réforme du secteur de la sécurité de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), selon une note d'information transmise mercredi à Xinhua.
"C'est important pour tout le monde de comprendre qu'il est de l'intérêt général qu'il y ait la paix dans le pays, la cohésion, et qu'on aille ensemble aux élections, personne n'a intérêt à ce qu'il y ait une calamité", a souligné le général Lanciné Cissé.
Depuis 1995, les élections sont "souvent source de déstabilisation politique", a-t-il fait remarquer rappelant la grave crise post-électorale de 2010 qui a fait plus de 3.000 morts.
Le général Cissé a insisté sur "l'élément essentiel" que constitue la sécurité pour la tenue des élections.
"La sécurité est la condition nécessaire pour la tenue des élections, elle est fondamentale. Sans la sécurité, l'électeur ne peut pas exprimer son vote, se déplacer pour aller dans l'urne, le candidat ne peut pas faire campagne, donc sans la sécurité, l'élection ne peut pas être libre et crédible", a-t-il souligné.
Le général Cissé affirme que le gouvernement, "tirant les leçons du passé", s'attelle à mettre en place "un cadre propice à des élections non confligènes" à travers la réforme du secteur de la sécurité.
Cette réforme devrait permettre, entre autres, de "redorer l'image de la police à travers des formations, redéployer la police sur tout le territoire, doter les forces de défense et de sécurité en nouvelles tenues, créer de nouvelles structures" pour une meilleure sécurisation du territoire national.
Le général Cissé a également évoqué les préoccupations relatives aux chasseurs traditionnels appelés Dozos (supplétifs pro-Ouattara) et au désarmement et à la réinsertion des ex combattants de la crise post-électorale.
"La plupart des ex-combattants ont été réinsérés, certains dans l'armée, à la douane, comme gardes pénitentiaires ou dans la police municipale, jusqu'à ce qu'on arrive aux élections, la plupart de ces ex-combattants seront réinsérés", a-t-il indiqué.
Selon l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des ex combattants (ADDR), 60% d'ex combattants ont été réinsérés dans la vie civile sur un nombre total sur un potentiel de 74.000 enregistrés.
"Les Dozos ne constitueront pas une menace pour les élections de 2015", a fait savoir le général Cissé.
"Ils seront identifiés et on les obligera à s'en tenir à leur mission traditionnelle, parce que les Dozos ne sont pas des forces républicaines, ils ne doivent pas s'immiscer dans les missions de sécurisations des élections", a-t-il ajouté.
Le gouvernement, à travers le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité "garant des opérations électorales" prend "l'engagement de jouer pleinement sa partition", a conclu le général Cissé.
Les élections présidentielles sont prévues en octobre 2015.
Le président Alassane Ouattara s'est déjà déclaré candidat à sa propre succession.