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Société Publié le vendredi 31 octobre 2014 | Ministères

Lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des personnes – Anne Ouloto sollicite le Cheick Boikary Fofana

© Ministères Par Atapointe
Traite des enfants: la ministre de la famille échange avec le président du Conseil supérieur des imams (COSIM)
Jeudi 30 Octobre 2014. Abidjan. Riviera. Dans le cadre de la lutte contre la traite et l`exploitation des enfants, la ministre de la Solidarité, de la Famille de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto a rencontré le président du Conseil supérieur des imams (COSIM), Cheick Boikary Fofana.
Dans le cadre de la lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des personnes, la ministre de la Solidarité, de la Famille de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto a rencontré ce jeudi 30 octobre le président du Conseil supérieur des imams (COSIM), Cheick Boikary Fofana.
Cette visite au premier responsable de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire s’inscrit dans la volonté du Gouvernement « d’apporter une réponse urgente à ce phénomène nouveau qui crée des drames dans les familles, détruit la vie de jeunes filles et stresse les familles », a expliqué la ministre Anne Ouloto. Pour mener à bien cette lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des personnes, le Gouvernement envisage d’engager « toutes les forces vives de la nation ». Ainsi la ministre Anne Ouloto a annoncé à la suite de la visite au cheick Boikary Fofana, rencontrer les communautés Catholique, Methodiste, et Evangélique. Puis la Société civile et les partenaires au développement. Ce, dans le but de mettre un terme à « cette pratique déshonorante ».
« Nous sommes préoccupés par ce phénomène et rassurons le Gouvernement que nous lui apporterons notre soutien pour lutter contre ce phénomène et l’éradiquer parce que c’est un acte dégradant pour l’humanité et la dignité humaine », a affirmé le président du COSIM. Il s’est engagé à faire un large écho de la campagne lancée par le Gouvernement dans les mosquées.
Dans une déclaration le 13 octobre dernier, la ministre da la Solidarité, de la Famille de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto avait dénoncé l’existence de structures qui de connivence avec des partenaires basés dans certains pays, parviennent à organiser des convois entiers de candidats au départ, dont une majorité de jeunes filles. Il s’agit d’ONGS confessionnelles; d’entreprises d’import-export; d’intérimaires d’agences de voyage; de sociétés dites spécialisées dans le conseil et l’assistance en migration internationale ou dans l’organisation de voyages tous risques, ou même pour le retour et la réinsertion des travailleurs migrants ou expatriés.
Ainsi, de 2009 à 2014, ce sont des centaines de jeunes filles dont certaines ont pu être interceptées, qui sont passées par l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, pour se rendre dans ces pays. Ce sont pour la plupart des jeunes filles dont l’âge varie en général entre 14 et 23 ans, qui vivent de véritables tragédies. Passeports et titres de séjour confisqués; absence de contrats d’embauche; salaires très bas, irréguliers; voire inexistants; emplois avilissants; séquestrations; expositions à des sévices sexuels et à toutes formes de violences; interdiction de se faire enregistrer au Consulat.
« Cette pratique révèle une vaste opération de trafic transfrontalier de jeunes filles, par des personnes malveillantes et des vendeurs d’illusions, usant de tromperies et abusant de la naïveté des parents pour convoyer les candidates au départ, dans ces pays d’accueil », avait révélé la ministre.
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