San Pedro – Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, a procédé, jeudi au centre culturel de San Pedro, à la remise officielle des compensations prévues par le gouvernement pour soutenir les éleveurs de porcs dont les bêtes ont fait l’objet d’un abatage sanitaire à la suite de l’épizootie de peste porcine africaine déclarée en juin.
Le gouvernement a décaissé un total de 117 millions de francs CFA pour l’ensemble des opérations destinées à circonscrire cette épizootie. Les éleveurs, au nombre de 170, ont reçu 54 millions de FCFA pour la perte de près de 2000 porcs en septembre, dans un rayon de 10 km du centre-ville de San Pedro.
Les sommes remises aux éleveurs varient de 10.000 FCFA à près de 3,5 millions de FCFA et tiennent compte de la distinction entre les élevages de ‘’porcs améliorés’’, plus professionnels, et les élevages de ‘’porcs coureurs’’, plus empiriques avec des bêtes laissées dans la nature.
Le dédommagement pour une truie ou ‘’cochette’’, un verrat (mâle) abattu dans un élevage de porcs amélioré a été fixé à 40 000 FCFA, quand le porc à l’engrais donnait droit à 20 000 FCFA et le porcelet à 10 000 FCFA. Chaque truie ‘’coureur’’ ou verrat ‘’coureur’’ abattu a donné droit à une compensation de 25 000 FCFA, un porc à l’engrais à 10 000 FCFA et le ‘’porcelet coureur’’ à 5000 FCFA.
Selon le ministre Adjoumani, il s’agit de venir "apporter la compassion du gouvernement aux éleveurs de porcs de San Pedro", pour leur permettre de reprendre leur activité, expliquant aux éleveurs qui espéraient mieux que cette compensation ne doit pas être perçue comme un droit, mais comme une aide.
"D’autres corporations dans la même situation n’ont pas eu cette chance", leur a-t-il dit, citant en exemple les éleveurs de volaille qui n’ont pas, en son temps, obtenu de compensation de l’Etat à la suite de la grippe aviaire.
La présidente de l’Union porcine du Sud-ouest (UPORCSO), Wédja Rosalie, a salué l’effort du gouvernement, tout en souhaitant qu’il fasse davantage pour aider les éleveurs à reprendre leurs activités parce que, a-t-elle noté, "une truie abattue aujourd’hui avec sa production de 20 porcelets viables par an nous revient à 500 mille FCFA ; et une compensation de 40 000 FCFA est insuffisante et mérite d’être revue pour encourager vos éleveurs".
Kobenan Adjoumani a invité les éleveurs à contracter des assurances pour assurer la pérennisation des exploitations car, a-t-il souligné, cette filière est porteuse et "le gouvernement tient à souligner son soutien aux éleveurs et son engagement à faire de la filière porcine et de la filière avicole des leviers importants pour la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire", à travers un plan national de développement.
Jmk/kkp/ask
Le gouvernement a décaissé un total de 117 millions de francs CFA pour l’ensemble des opérations destinées à circonscrire cette épizootie. Les éleveurs, au nombre de 170, ont reçu 54 millions de FCFA pour la perte de près de 2000 porcs en septembre, dans un rayon de 10 km du centre-ville de San Pedro.
Les sommes remises aux éleveurs varient de 10.000 FCFA à près de 3,5 millions de FCFA et tiennent compte de la distinction entre les élevages de ‘’porcs améliorés’’, plus professionnels, et les élevages de ‘’porcs coureurs’’, plus empiriques avec des bêtes laissées dans la nature.
Le dédommagement pour une truie ou ‘’cochette’’, un verrat (mâle) abattu dans un élevage de porcs amélioré a été fixé à 40 000 FCFA, quand le porc à l’engrais donnait droit à 20 000 FCFA et le porcelet à 10 000 FCFA. Chaque truie ‘’coureur’’ ou verrat ‘’coureur’’ abattu a donné droit à une compensation de 25 000 FCFA, un porc à l’engrais à 10 000 FCFA et le ‘’porcelet coureur’’ à 5000 FCFA.
Selon le ministre Adjoumani, il s’agit de venir "apporter la compassion du gouvernement aux éleveurs de porcs de San Pedro", pour leur permettre de reprendre leur activité, expliquant aux éleveurs qui espéraient mieux que cette compensation ne doit pas être perçue comme un droit, mais comme une aide.
"D’autres corporations dans la même situation n’ont pas eu cette chance", leur a-t-il dit, citant en exemple les éleveurs de volaille qui n’ont pas, en son temps, obtenu de compensation de l’Etat à la suite de la grippe aviaire.
La présidente de l’Union porcine du Sud-ouest (UPORCSO), Wédja Rosalie, a salué l’effort du gouvernement, tout en souhaitant qu’il fasse davantage pour aider les éleveurs à reprendre leurs activités parce que, a-t-elle noté, "une truie abattue aujourd’hui avec sa production de 20 porcelets viables par an nous revient à 500 mille FCFA ; et une compensation de 40 000 FCFA est insuffisante et mérite d’être revue pour encourager vos éleveurs".
Kobenan Adjoumani a invité les éleveurs à contracter des assurances pour assurer la pérennisation des exploitations car, a-t-il souligné, cette filière est porteuse et "le gouvernement tient à souligner son soutien aux éleveurs et son engagement à faire de la filière porcine et de la filière avicole des leviers importants pour la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire", à travers un plan national de développement.
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