Yamoussoukro - Les parlementaires ivoiriens, au terme d'un séminaire qui s’est tenu mercredi à Yamoussoukro (centre), sollicitent des moyens humains, matériels et financiers nécessaires pour un contrôle efficace des finances publiques, ainsi que l'équipement des fonctionnaires et assistants de l'institution, afin de leur permettre d'assurer la pérennisation des acquis de cette session de formation.
A l'issue de trois jours d'échanges sur "Le processus et le contenu des réformes en matière de gestion des finances publiques", ils ont suggéré en outre la mise en œuvre ''immédiate'' de certaines dispositions de la nouvelle loi organique relative aux lois de finances portant notamment le débat d'orientation budgétaire et la pérennisation sectorielle par chaque ministre, la représentation de l'Assemblée nationale au sein du Comité national des finances publiques (CONAFIP) et l'application stricte du principe de l'autonomie financière du Parlement.
Les représentants du peuple ont recommandé la mise à disposition du Parlement des résultats des audits comptables et financiers réalisés par les structures nationales et internationales, le renforcement de leurs capacités en matière d'analyse fiscale et budgétaire de passation des marchés publics, de planification-programmation budgétisation et suivi-évaluation (PPBSE).
Les collectivités territoriales devront par ailleurs bénéficier de dotations suffisantes dans le cadre de leurs programmes de développement, ont-ils proposé, ajoutant l'imposition de sanctions pécuniaires à l'Etat comme pénalité à verser aux fournisseurs en cas de non-respect du délai de 90 jours pour le règlement de la facture, la mise en œuvre efficiente du principe de sincérité pour une bonne prévision budgétaire, afin d'éviter les nombreuses modifications.
Ils ont en outre conseillé la détermination des critères devant prévaloir au choix des responsables de programmes et la révision des critères de convergence de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) avec les normes d'une économie moderne.
(AIP)
nam/kkp/ask
A l'issue de trois jours d'échanges sur "Le processus et le contenu des réformes en matière de gestion des finances publiques", ils ont suggéré en outre la mise en œuvre ''immédiate'' de certaines dispositions de la nouvelle loi organique relative aux lois de finances portant notamment le débat d'orientation budgétaire et la pérennisation sectorielle par chaque ministre, la représentation de l'Assemblée nationale au sein du Comité national des finances publiques (CONAFIP) et l'application stricte du principe de l'autonomie financière du Parlement.
Les représentants du peuple ont recommandé la mise à disposition du Parlement des résultats des audits comptables et financiers réalisés par les structures nationales et internationales, le renforcement de leurs capacités en matière d'analyse fiscale et budgétaire de passation des marchés publics, de planification-programmation budgétisation et suivi-évaluation (PPBSE).
Les collectivités territoriales devront par ailleurs bénéficier de dotations suffisantes dans le cadre de leurs programmes de développement, ont-ils proposé, ajoutant l'imposition de sanctions pécuniaires à l'Etat comme pénalité à verser aux fournisseurs en cas de non-respect du délai de 90 jours pour le règlement de la facture, la mise en œuvre efficiente du principe de sincérité pour une bonne prévision budgétaire, afin d'éviter les nombreuses modifications.
Ils ont en outre conseillé la détermination des critères devant prévaloir au choix des responsables de programmes et la révision des critères de convergence de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) avec les normes d'une économie moderne.
(AIP)
nam/kkp/ask