Abidjan - Le gouvernement ivoirien a entériné, mercredi, en conseil des ministres, la mise en place d'un comité national de lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des jeunes filles, un fléau dont sont victimes de jeunes ivoiriennes tant en Côte d’Ivoire que dans des pays étrangers.
"Des exemples ont été donnés en conseil et je ne vous dirai pas l’indignation que cela a créée chez les membres du gouvernement et chez le chef de l’Etat", a signifié le porte-parole, Bruno Nabagné Koné, avant d’indiquer que des "mesures fortes" avaient été arrêtées pour la protection de ces jeunes filles.
"L’indignation nous pousse à prendre des mesures fortes qui vont permettre de protéger ces personnes, en particulier les jeunes filles concernées qui subissent aujourd’hui ces formes de travail qui sont totalement indécentes", a noté M. Nabagné Koné, déplorant le fait que les nombreuses actions pour le respect des droits de l’Homme entreprises en Côte d’Ivoire n’aient pas aidé à infléchir ce phénomène.
"Des pratiques sont notées qui sont déshonorantes, dégradantes, qui ont cours au mépris des droits des personnes concernées", a-t-il déploré.
Outre les pratiques en cours au niveau local, il a relevé le cas des Ivoiriennes candidates à l’immigration qui sont souvent victimes de réseaux de trafiquants d’êtres humains qui les convoient vers des pays du Maghreb, du Proche-Orient ou même du Moyen-Orient où elles sont très souvent soumises à des traitements proches de l’esclavage.
"Pour ces cas, le gouvernement a décidé de l’envoi d’une mission urgente dans les pays cibles pour l’organisation de rencontres avec les ambassadeurs et les Ivoiriens qui y vivent, en vue de créer les conditions de protection des victimes et d’aide à celles-ci", a-t-il annoncé comme mesure, en plus de celle de la création d’"un comité national de lutte contre la traite l’exploitation et les pires formes de travail des jeunes filles".
Au niveau national, le gouvernement a décidé de procéder à la fermeture des bars et autres établissements qui organisent des activités illégales, notamment ceux qui tendent à l’exploitation et aux pires formes de travail des personnes.
Il va en outre mettre en œuvre une campagne de sensibilisation de grande envergure à l’endroit des familles et des populations cibles, a poursuivi Bruno Koné.
D’autres projets, à long terme, sont également envisagés dont le vote d’"une loi sur la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des personnes", a-t-il conclu.
(AIP)
kg/kkp/ask
"Des exemples ont été donnés en conseil et je ne vous dirai pas l’indignation que cela a créée chez les membres du gouvernement et chez le chef de l’Etat", a signifié le porte-parole, Bruno Nabagné Koné, avant d’indiquer que des "mesures fortes" avaient été arrêtées pour la protection de ces jeunes filles.
"L’indignation nous pousse à prendre des mesures fortes qui vont permettre de protéger ces personnes, en particulier les jeunes filles concernées qui subissent aujourd’hui ces formes de travail qui sont totalement indécentes", a noté M. Nabagné Koné, déplorant le fait que les nombreuses actions pour le respect des droits de l’Homme entreprises en Côte d’Ivoire n’aient pas aidé à infléchir ce phénomène.
"Des pratiques sont notées qui sont déshonorantes, dégradantes, qui ont cours au mépris des droits des personnes concernées", a-t-il déploré.
Outre les pratiques en cours au niveau local, il a relevé le cas des Ivoiriennes candidates à l’immigration qui sont souvent victimes de réseaux de trafiquants d’êtres humains qui les convoient vers des pays du Maghreb, du Proche-Orient ou même du Moyen-Orient où elles sont très souvent soumises à des traitements proches de l’esclavage.
"Pour ces cas, le gouvernement a décidé de l’envoi d’une mission urgente dans les pays cibles pour l’organisation de rencontres avec les ambassadeurs et les Ivoiriens qui y vivent, en vue de créer les conditions de protection des victimes et d’aide à celles-ci", a-t-il annoncé comme mesure, en plus de celle de la création d’"un comité national de lutte contre la traite l’exploitation et les pires formes de travail des jeunes filles".
Au niveau national, le gouvernement a décidé de procéder à la fermeture des bars et autres établissements qui organisent des activités illégales, notamment ceux qui tendent à l’exploitation et aux pires formes de travail des personnes.
Il va en outre mettre en œuvre une campagne de sensibilisation de grande envergure à l’endroit des familles et des populations cibles, a poursuivi Bruno Koné.
D’autres projets, à long terme, sont également envisagés dont le vote d’"une loi sur la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des personnes", a-t-il conclu.
(AIP)
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