Abidjan - Le Garde des sceaux, ministre de la Justice, des droits de l’Homme et des Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly, qui était l’invité des Rendez-vous du gouvernement, a annoncé jeudi que 800 corps ont été exhumés dans 89 sites dans le district d’Abidjan, entre le 4 avril 2013 et le 6 février 2014, dans le cadre des enquêtes de la crise post-électorale.
Il s’agit de la première phase de l’opération pilotée par une équipe pluridisciplinaire composée des représentants de l’administration, des experts de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), des membres des Organisations non gouvernementales (ONG) ainsi que du Droit humanitaire. Celle-ci a déjà coûté la somme de 388 millions de francs CFA.
Selon le ministre Coulibaly, cette action de fouilles a été suscitée par le gouvernement ivoirien qui entend ainsi « faire la lumière sur les nombreuses violations des droits de l’Homme » constatées lors de cette crise et s’étendra sur toute l’étendue du territoire national pour un coût global estimé à plus de trois milliards de francs CFA.
La crise post-électorale qui a duré du 1er décembre 2010 à mai 2011 a fait plus de 3 000 morts, selon le bilan de l’ONUCI, rappelle-t-on.
(AIP)
fmo/kkp/tm
Il s’agit de la première phase de l’opération pilotée par une équipe pluridisciplinaire composée des représentants de l’administration, des experts de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), des membres des Organisations non gouvernementales (ONG) ainsi que du Droit humanitaire. Celle-ci a déjà coûté la somme de 388 millions de francs CFA.
Selon le ministre Coulibaly, cette action de fouilles a été suscitée par le gouvernement ivoirien qui entend ainsi « faire la lumière sur les nombreuses violations des droits de l’Homme » constatées lors de cette crise et s’étendra sur toute l’étendue du territoire national pour un coût global estimé à plus de trois milliards de francs CFA.
La crise post-électorale qui a duré du 1er décembre 2010 à mai 2011 a fait plus de 3 000 morts, selon le bilan de l’ONUCI, rappelle-t-on.
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