Abidjan - Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé jeudi le paiement dès la fin du mois de novembre d’arriérés de soldes réclamés par des militaires qui avaient manifesté mardi dans plusieurs villes du pays.
"Nous allons commencer à régler ces arriérés de soldes dès la fin du mois de novembre", a affirmé M. Ouattara lors d’une rencontre avec une trentaine de militaires à la présidence à Abidjan.
L’avancement de 8.400 caporaux, autre revendication des protestataires, sera également assuré dès "le 1er janvier 2015", à travers des promotions aux grades "de sergent" et de "caporal chef".
Le quartier-maître Siaka Ouattara, porte-parole des militaires, a présenté le non-paiement des "arriérés de soldes de 2009-2011 et de 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée" comme principal motif de leur mécontentement, rejetant toute "politisation" du mouvement.
"A partir de maintenant, vous devez vous comporter en soldats modèles" et éviter "la chienlit dans ce pays", a lancé le chef de l’Etat.
Les négociations avaient débuté mercredi entre le gouvernement et les militaires, qui avaient mis fin à leur mouvement après une promesse des autorités de satisfaire leurs revendications.
La vague de protestation est partie mardi de Bouaké, capitale de la rébellion qui contrôlait le nord du pays de 2002 à 2011, durant une crise politico-militaire qui fit des milliers de morts et pendant laquelle la Côte d’Ivoire fut coupée en deux.
Le mouvement s’est ensuite étendu à Abidjan, la capitale économique, et d’autres villes du pays.
Même si le calme est revenu, cette vague de protestations inquiète à moins d’un an du scrutin présidentiel d’octobre 2015.
Selon plusieurs sources sécuritaires, d’anciens éléments rebelles, intégrés en 2009 dans les forces de sécurité nationales à la suite de l’accord de paix de Ouagadougou, signé en 2007, étaient à l’origine du mouvement.
ck/jf/tmo
"Nous allons commencer à régler ces arriérés de soldes dès la fin du mois de novembre", a affirmé M. Ouattara lors d’une rencontre avec une trentaine de militaires à la présidence à Abidjan.
L’avancement de 8.400 caporaux, autre revendication des protestataires, sera également assuré dès "le 1er janvier 2015", à travers des promotions aux grades "de sergent" et de "caporal chef".
Le quartier-maître Siaka Ouattara, porte-parole des militaires, a présenté le non-paiement des "arriérés de soldes de 2009-2011 et de 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée" comme principal motif de leur mécontentement, rejetant toute "politisation" du mouvement.
"A partir de maintenant, vous devez vous comporter en soldats modèles" et éviter "la chienlit dans ce pays", a lancé le chef de l’Etat.
Les négociations avaient débuté mercredi entre le gouvernement et les militaires, qui avaient mis fin à leur mouvement après une promesse des autorités de satisfaire leurs revendications.
La vague de protestation est partie mardi de Bouaké, capitale de la rébellion qui contrôlait le nord du pays de 2002 à 2011, durant une crise politico-militaire qui fit des milliers de morts et pendant laquelle la Côte d’Ivoire fut coupée en deux.
Le mouvement s’est ensuite étendu à Abidjan, la capitale économique, et d’autres villes du pays.
Même si le calme est revenu, cette vague de protestations inquiète à moins d’un an du scrutin présidentiel d’octobre 2015.
Selon plusieurs sources sécuritaires, d’anciens éléments rebelles, intégrés en 2009 dans les forces de sécurité nationales à la suite de l’accord de paix de Ouagadougou, signé en 2007, étaient à l’origine du mouvement.
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