M. Omépieu Diego Armand, Secrétaire général de la coordination des agents libres des mines, du Pétrole et de l’énergie (Calme) et quelques membres de son syndicat ont été reçus mardi 18 novembre 2014, par le ministre de l’Energie et du Pétrole, M. Adama Toungara après 24 heures de grèves. Dans cet entretien le premier responsable du ministère fait le point et reste ouvert au dialogue. Entretien…
Quels sont les différents points de revendications évoqués par les grévistes ?
Leurs revendications portent essentiellement sur 2 points. Il s’agit d’abord d’un arrêté de 2013, qui a été signé par moi-même. En effet, les grévistes souhaitent que cet arrêté soit transformé en décret. Selon eux, ce décret doit indiquer que toutes les ressources affectées au secteur de l’Energie et du pétrole soient mis dans un seul fonds commun pour ensuite, être répartis à tous les agents du ministère uniformément, Contrairement à ce qui se passe aujourd’hui, où il y a une séparation des revenus affectés d’une part, au secteur de l’Energie et de l’autre au secteur du pétrole. Pour le ministère de l’Energie et du pétrole, cette séparation est motivée par une volonté de contrôle de chaque direction sur les ressources affectées, à l’instar des autres ministères. Par exemple, au ministère de l’Economie et des Finances, pour ce qui concerne la répartition des ressources, les agents du Trésor et de la douane ne sont pas mis ensemble. Leur revendication doit donc tenir compte de ce facteur.
Leur deuxième revendication porte sur la question de formation. Ils souhaitent le renforcement de leurs capacités et qu’on apporte aussi un peu de soutien à notre directeur régional.
Qu’est-ce qui a été finalement arrêté au cours de la rencontre que vous avez eue avec eux, et qui a continué tard la nuit ?
Nous leur avons dit que nous les avons compris, mais que pour le moment le ministère de l’énergie était très pris par le séminaire (Ndlr : Séminaire sur l’Energie qui s’ouvert le jeudi 20 novembre 2014, à Yamoussoukro). Nous leur avons donné rendez-vous pour une prochaine rencontre après le séminaire, précisément à la mi-décembre. Entre temps, nous avons encouragé les grévistes à se renseigner sur les pratiques des autres ministères, dans la mesure où dans aucun ministère, les ressources ne sont allouées aux différents services par décret. Nous pensons que ce ne sont pas des revendications qui doivent pousser des agents à faire la grève.
Quelles sont les décisions que vous avez prises pour lever le mot d’ordre de grève ?
Bien, au cours de notre rencontre, nous avons dit aux grévistes que nous étions ouvert à leurs différentes préoccupations. Pour ce qui concerne la première revendication, nous allons poursuivre les discussions et vérifier si la décision d’allouer des ressources aux différentes directions des autres ministères résultait d’un décret et voir si cela était transposable chez nous. Quant à la question du renforcement des capacités nous sommes tout à fait d’accord. En le réclamant ces agents démontrent qu’ils ne nous connaissent pas. Eu égard aux nombreux programmes initiés par nos soins et qui ont permis à de nombreux cadres qui ont été formés en mines et pétrole. La preuve, grâce à une politique de formation mise en place, une centaine de jeunes bacheliers sont actuellement en formation en Amérique du Nord pour en revenir ingénieur.
Vous restez donc ouvert au problème du renforcement des capacités.
Nous avons eu l’honneur d’avoir été le premier ingénieur en pétrole de la Côte d’Ivoire. Ainsi, dans les années 73 jusqu’en 75, nous avons été à la commission des bourses. A ce titre, nous avons aidé à faire obtenir des bourses à des jeunes gens qui avaient des mentions au Baccalauréat pour aller poursuivre leurs études en Occident. Plusieurs d’entre eux travaillent dans le secteur du pétrole. Les plus célèbres sont entre autres, Akossi Benjo, le maire du Plateau, Joël Dervain, M. Kouassi N’Dri, mon Directeur de cabinet, le Directeur général de la Petroci, le Directeur général des hydrocarbures. Après notre départ, ce programme a été arrêté, mais dès notre arrivée à la tête du ministère, nous avons relancé ce programme, il n’est pas achevé et se poursuivra. Pour chaque ingénieur qu’on forme, il faut trois à cinq agents de maîtrise. C’est ainsi que nous avons fait le Centre de formation technique du pétrole de Dakar. C’est vous dire qu’en matière de formation, nous sommes pionnier et nous y restons très attachés. Nous allons innover en visant d’autres pays, un peu partout à travers le monde. Cette fois-ci, les Ivoiriens seront formés, non seulement en Amérique du Nord, mais aussi en Russie, en Chine, en Corée et au Japon. Une manière pour nous de permettre à nos ingénieurs de briser la barrière linguistique avec ces pays qui sont nos partenaires.
Pour terminer, les agents ont souhaité des rencontres périodiques. Sur la question, il n’y a aucun problème, nous leur avons proposé une rencontre de ce type, une fois dans l’année. Une occasion de réunir tous les agents, en vue de faire le bilan de nos activités et réfléchir sur les perspectives. Nous souhaitons simplement et demandons à nos collaborateurs de chercher a mieux s’informer afin de sensibiliser les agents.
Quels sont les différents points de revendications évoqués par les grévistes ?
Leurs revendications portent essentiellement sur 2 points. Il s’agit d’abord d’un arrêté de 2013, qui a été signé par moi-même. En effet, les grévistes souhaitent que cet arrêté soit transformé en décret. Selon eux, ce décret doit indiquer que toutes les ressources affectées au secteur de l’Energie et du pétrole soient mis dans un seul fonds commun pour ensuite, être répartis à tous les agents du ministère uniformément, Contrairement à ce qui se passe aujourd’hui, où il y a une séparation des revenus affectés d’une part, au secteur de l’Energie et de l’autre au secteur du pétrole. Pour le ministère de l’Energie et du pétrole, cette séparation est motivée par une volonté de contrôle de chaque direction sur les ressources affectées, à l’instar des autres ministères. Par exemple, au ministère de l’Economie et des Finances, pour ce qui concerne la répartition des ressources, les agents du Trésor et de la douane ne sont pas mis ensemble. Leur revendication doit donc tenir compte de ce facteur.
Leur deuxième revendication porte sur la question de formation. Ils souhaitent le renforcement de leurs capacités et qu’on apporte aussi un peu de soutien à notre directeur régional.
Qu’est-ce qui a été finalement arrêté au cours de la rencontre que vous avez eue avec eux, et qui a continué tard la nuit ?
Nous leur avons dit que nous les avons compris, mais que pour le moment le ministère de l’énergie était très pris par le séminaire (Ndlr : Séminaire sur l’Energie qui s’ouvert le jeudi 20 novembre 2014, à Yamoussoukro). Nous leur avons donné rendez-vous pour une prochaine rencontre après le séminaire, précisément à la mi-décembre. Entre temps, nous avons encouragé les grévistes à se renseigner sur les pratiques des autres ministères, dans la mesure où dans aucun ministère, les ressources ne sont allouées aux différents services par décret. Nous pensons que ce ne sont pas des revendications qui doivent pousser des agents à faire la grève.
Quelles sont les décisions que vous avez prises pour lever le mot d’ordre de grève ?
Bien, au cours de notre rencontre, nous avons dit aux grévistes que nous étions ouvert à leurs différentes préoccupations. Pour ce qui concerne la première revendication, nous allons poursuivre les discussions et vérifier si la décision d’allouer des ressources aux différentes directions des autres ministères résultait d’un décret et voir si cela était transposable chez nous. Quant à la question du renforcement des capacités nous sommes tout à fait d’accord. En le réclamant ces agents démontrent qu’ils ne nous connaissent pas. Eu égard aux nombreux programmes initiés par nos soins et qui ont permis à de nombreux cadres qui ont été formés en mines et pétrole. La preuve, grâce à une politique de formation mise en place, une centaine de jeunes bacheliers sont actuellement en formation en Amérique du Nord pour en revenir ingénieur.
Vous restez donc ouvert au problème du renforcement des capacités.
Nous avons eu l’honneur d’avoir été le premier ingénieur en pétrole de la Côte d’Ivoire. Ainsi, dans les années 73 jusqu’en 75, nous avons été à la commission des bourses. A ce titre, nous avons aidé à faire obtenir des bourses à des jeunes gens qui avaient des mentions au Baccalauréat pour aller poursuivre leurs études en Occident. Plusieurs d’entre eux travaillent dans le secteur du pétrole. Les plus célèbres sont entre autres, Akossi Benjo, le maire du Plateau, Joël Dervain, M. Kouassi N’Dri, mon Directeur de cabinet, le Directeur général de la Petroci, le Directeur général des hydrocarbures. Après notre départ, ce programme a été arrêté, mais dès notre arrivée à la tête du ministère, nous avons relancé ce programme, il n’est pas achevé et se poursuivra. Pour chaque ingénieur qu’on forme, il faut trois à cinq agents de maîtrise. C’est ainsi que nous avons fait le Centre de formation technique du pétrole de Dakar. C’est vous dire qu’en matière de formation, nous sommes pionnier et nous y restons très attachés. Nous allons innover en visant d’autres pays, un peu partout à travers le monde. Cette fois-ci, les Ivoiriens seront formés, non seulement en Amérique du Nord, mais aussi en Russie, en Chine, en Corée et au Japon. Une manière pour nous de permettre à nos ingénieurs de briser la barrière linguistique avec ces pays qui sont nos partenaires.
Pour terminer, les agents ont souhaité des rencontres périodiques. Sur la question, il n’y a aucun problème, nous leur avons proposé une rencontre de ce type, une fois dans l’année. Une occasion de réunir tous les agents, en vue de faire le bilan de nos activités et réfléchir sur les perspectives. Nous souhaitons simplement et demandons à nos collaborateurs de chercher a mieux s’informer afin de sensibiliser les agents.