Abidjan - Le gouvernement réuni en conseil des ministres ce mardi a adopté un projet de loi relatif à la lutte contre la traite des personnes et les pratiques assimilées qui sera bientôt soumis à l’Assemblée nationale en vue de son adoption pour combler les insuffisances de la législation en la matière dont profite des réseaux criminels qui se développent de plus en plus en Côte d’Ivoire, spécialisés dans l’exploitation des êtres humains notamment des jeunes femmes.
"On peut noter que des réseaux criminels se sont mis en place. Souvent ce sont des réseaux proxénètes qui se sont installés et qui tirent profit de l’insuffisance de la législation. C’est cette insuffisance qui va être désormais corrigée par la loi dont le projet a été présenté ce matin", a noté le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, donnant l’information lors de son compte rendu d’après conseil.
La validation de ce projet de loi, rappelle-t-on, intervient après l’adoption en début de mois d’une communication sur la même matière par le gouvernement, dans sa volonté d’engager la lutte contre un phénomène dont les proportions "préoccupent" de plus en plus.
Une série de mesures avaient alors été arrêtées dont celle de la création d’un comité national de lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des personnes.
Le texte loi " plus fort", "va permettre de mieux définir les pratiques concernées" en même temps qu’il "met en place les mécanismes de répression de prévention et protection des personnes", a expliqué le porte-parole du gouvernement
Au nombre des pratiques ciblés figurent notamment "l’exploitation sexuel, l’esclavage, le travail forcé, l’exploitation à des fins de mendicité, le mariage forcé et le trafic d’organes humains", a-t-il énumérés entre autres.
(AIP)
kg/tm
"On peut noter que des réseaux criminels se sont mis en place. Souvent ce sont des réseaux proxénètes qui se sont installés et qui tirent profit de l’insuffisance de la législation. C’est cette insuffisance qui va être désormais corrigée par la loi dont le projet a été présenté ce matin", a noté le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, donnant l’information lors de son compte rendu d’après conseil.
La validation de ce projet de loi, rappelle-t-on, intervient après l’adoption en début de mois d’une communication sur la même matière par le gouvernement, dans sa volonté d’engager la lutte contre un phénomène dont les proportions "préoccupent" de plus en plus.
Une série de mesures avaient alors été arrêtées dont celle de la création d’un comité national de lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des personnes.
Le texte loi " plus fort", "va permettre de mieux définir les pratiques concernées" en même temps qu’il "met en place les mécanismes de répression de prévention et protection des personnes", a expliqué le porte-parole du gouvernement
Au nombre des pratiques ciblés figurent notamment "l’exploitation sexuel, l’esclavage, le travail forcé, l’exploitation à des fins de mendicité, le mariage forcé et le trafic d’organes humains", a-t-il énumérés entre autres.
(AIP)
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