« Le gouvernement doit poursuivre le dialogue avec les opérateurs du secteur »
M.Moussa Diomandé, opérateur économique et président de l’Association Ivoirienne des Entreprises Privées (AIEP), s’est prononcé sur la décision d’interdiction des sachets plastiques en Côte d’Ivoire. Pour lui, la suppression des sachets plastiques est une certes une décision susceptible de protéger l’environnement, mais le gouvernement doit approfondir les négociations en vue de trouver une issue favorable à l’ensemble des opérateurs de ce secteur. « A notre avis, le fait de supprimer les sachets plastiques répond à un impératif écologique. Ce qui n’est pas mauvais en tant que tel.
Il est clair que la problématique de l’environnement est une problématique très importante. Mais ce qu’il faut déplorer, c’est que les opérateurs économiques sont dans une situation difficile en Côte d’Ivoire. Il serait intéressant que le dialogue se poursuive afin de trouver des solutions, les meilleures », déclare-t-il. De l’avis de M.Moussa Diomandé, l’Etat doit tout mettre en œuvre pour assurer la survie de ce secteur et la garantie des emplois. « Il faut que le gouvernement propose des alternatives aux opérateurs de ce secteur. Qu’il nous dise ce qu’il a décidé de faire pour cette filière. Ce qu’il y a lieu de faire, c’est de reformer la filière complètement parce que l’enjeu est économique, l’enjeu c’est l’emploi. Parce qu’il faut permettre à ces jeunes de continuer à vivre d’une activité saine. Cela est tellement important que la Côte d’Ivoire sort d’une crise difficile », poursuit-il.
Avant de proposer un médiateur économique entre l’Etat et ce pan du secteur privé. « Puisque les deux parties n’arrivent pas à s’entendre, qu’on nomme un médiateur. Il y a des éléments positifs dans les deux camps. Les sachets plastiques sont interdits, on ne revient certainement pas là-dessus, mais qu’est-ce qu’on fait pour la filière ? Nous aurions voulu que dans ces négociations, on associe les bailleurs de fonds (Banque Mondiale, FMI, d’autres partenaires) qui peuvent financer des activités et voir comment on peut faire la mutation pour que ces opérateurs continuent d’exister. »
L’orateur, qui propose en outre que le projet de sachets biodégradable puisse s’appuyer sur les opérateurs du secteur qui ont déjà une expérience et une expertise en la matière, interpelle l’Etat face à la situation économique du pays. « C’est un bon projet, mais qui va produire ? Pour nous, on doit s’appuyer sur ces acteurs-là qui ont déjà de l’expérience dans le domaine. Ils ont investi dans des machines et ont des agréments qui leur ont été produits par l’Etat. Aujourd’hui, si on nous dit que les sachets plastiques sont nocifs, il faut s’en prendre au gouvernement qui a donné ces autorisations pour exploiter. Il faut trouver des solutions alternatives, on ne peut pas mettre tous ces jeunes-là au chômage. Qu’est-ce qu’ils vont devenir surtout que notre économie ne crée pas d’emplois?
C’est l’effet sur le niveau de l’emploi qui importe. N’oublions pas que la Côte d’Ivoire sort d’une crise difficile et que les populations, de plus en plus, sont appauvries ; donc il aurait été intéressant de regarder tous ces éléments. Il faut vraiment qu’on nous dise les mesures concrètes qui ont été arrêtées. Cela est fondamental pour ce secteur d’activités », a-t-il conclu.
M.Moussa Diomandé, opérateur économique ivoirien
M.Moussa Diomandé, opérateur économique et président de l’Association Ivoirienne des Entreprises Privées (AIEP), s’est prononcé sur la décision d’interdiction des sachets plastiques en Côte d’Ivoire. Pour lui, la suppression des sachets plastiques est une certes une décision susceptible de protéger l’environnement, mais le gouvernement doit approfondir les négociations en vue de trouver une issue favorable à l’ensemble des opérateurs de ce secteur. « A notre avis, le fait de supprimer les sachets plastiques répond à un impératif écologique. Ce qui n’est pas mauvais en tant que tel.
Il est clair que la problématique de l’environnement est une problématique très importante. Mais ce qu’il faut déplorer, c’est que les opérateurs économiques sont dans une situation difficile en Côte d’Ivoire. Il serait intéressant que le dialogue se poursuive afin de trouver des solutions, les meilleures », déclare-t-il. De l’avis de M.Moussa Diomandé, l’Etat doit tout mettre en œuvre pour assurer la survie de ce secteur et la garantie des emplois. « Il faut que le gouvernement propose des alternatives aux opérateurs de ce secteur. Qu’il nous dise ce qu’il a décidé de faire pour cette filière. Ce qu’il y a lieu de faire, c’est de reformer la filière complètement parce que l’enjeu est économique, l’enjeu c’est l’emploi. Parce qu’il faut permettre à ces jeunes de continuer à vivre d’une activité saine. Cela est tellement important que la Côte d’Ivoire sort d’une crise difficile », poursuit-il.
Avant de proposer un médiateur économique entre l’Etat et ce pan du secteur privé. « Puisque les deux parties n’arrivent pas à s’entendre, qu’on nomme un médiateur. Il y a des éléments positifs dans les deux camps. Les sachets plastiques sont interdits, on ne revient certainement pas là-dessus, mais qu’est-ce qu’on fait pour la filière ? Nous aurions voulu que dans ces négociations, on associe les bailleurs de fonds (Banque Mondiale, FMI, d’autres partenaires) qui peuvent financer des activités et voir comment on peut faire la mutation pour que ces opérateurs continuent d’exister. »
L’orateur, qui propose en outre que le projet de sachets biodégradable puisse s’appuyer sur les opérateurs du secteur qui ont déjà une expérience et une expertise en la matière, interpelle l’Etat face à la situation économique du pays. « C’est un bon projet, mais qui va produire ? Pour nous, on doit s’appuyer sur ces acteurs-là qui ont déjà de l’expérience dans le domaine. Ils ont investi dans des machines et ont des agréments qui leur ont été produits par l’Etat. Aujourd’hui, si on nous dit que les sachets plastiques sont nocifs, il faut s’en prendre au gouvernement qui a donné ces autorisations pour exploiter. Il faut trouver des solutions alternatives, on ne peut pas mettre tous ces jeunes-là au chômage. Qu’est-ce qu’ils vont devenir surtout que notre économie ne crée pas d’emplois?
C’est l’effet sur le niveau de l’emploi qui importe. N’oublions pas que la Côte d’Ivoire sort d’une crise difficile et que les populations, de plus en plus, sont appauvries ; donc il aurait été intéressant de regarder tous ces éléments. Il faut vraiment qu’on nous dise les mesures concrètes qui ont été arrêtées. Cela est fondamental pour ce secteur d’activités », a-t-il conclu.
M.Moussa Diomandé, opérateur économique ivoirien