Le salon international des équipements et des technologies de transformation de l`anacarde (SIETTA 2014), s’est ouvert le mercredi 27 novembre dernier, pour se refermer trois jours plu tard. Durant ces jours d’expositions et de panels, les grands enjeux de la filière ont été touchés. Il s’agit notamment de l’épineuse question de la transformation.
Pourtant, l’intérêt pour la transformation de ce produit devient de plus en plus croissant. Estimée à 2,5 millions de tonnes de noix brutes en moyenne par an dans le monde, soit l’équivalent de 525 milles tonnes d’amandes, la filière acajou fait vivre plusieurs millions de planteurs de par le monde et pèse plus de 4,4 milliards de dollars US de transactions commerciales chaque année.
La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur africain avec près de 550 000 tonnes en 2014, soit environ 20% de l’offre mondiale de noix de cajou et le deuxième au monde après l’Inde. Cette production connait une croissance annuelle de l’ordre de 16% en moyenne. Aujourd’hui, ce sont quelques 250 000 paysans ivoiriens qui sont impliqués dans cette spéculation.
Ainsi, l’Afrique a elle seule fournit près de 45% de la production mondiale de noix de cajou, avec une progression moyenne de l’ordre de 5% par an ; elle est principalement assurée par la Côte d’Ivoire avec 500 000 tonnes en 2013, la Guinée Bissau avec 165 000 tonnes, la Tanzanie avec 120 000 tonnes, le Nigeria avec 85 000 tonnes, le Mozambique avec 60 000 tonnes et le Ghana avec 40 000 tonnes.
Malheureusement les pays africains en général occupent une place insignifiante dans la transformation de la noix de cajou. En effet, les taux de transformation observés dans les principaux pays africains producteurs d’anacarde sont relativement faibles : environ 14,5% en moyenne en 2014. Ce taux est de l’ordre de : 6% en Côte d’Ivoire et en Guinée Bissau, 11% au Bénin, 15% en Tanzanie, près de 40% au Ghana et au Nigeria, etc.
En organisant, ce salon international, l’objectif est de converger tous les efforts des pays acteurs de la filière à s’impliquer davantage dans la transformation. « Le faible taux de transformation de l’anacarde observé en Afrique se traduit par un manque à gagner considérable en termes de valeur ajoutée pour nos économies, de revenus pour nos populations et de recettes pour les finances publiques. Selon les estimations, la transformation de 1 000 tonnes de noix brutes de cajou peut générer près de 200 emplois en majorité destinés aux femmes. », a expliqué le premier ministre Daniel Kablan Duncan.
Présent au SIETTA 2014, la Société Ivoirienne de Technologie Tropicale (I2T) a ait montre de son savoir-faire. Intervenant pour le compte de l’I2T, M. Fabrice Sébine, responsable communication, a expliqué les grandes innovations des équipements exposés par l’I2T. " Nous sommes venus avec le fragilisateur type I2T. Il a servi à fragiliser toutes les noix de cajou. Il est composé d’un autoclave et d’une chaudière intégrée. C’est un deux en un. C’est le produit phare qu’I2T met à la disposition du public.
Nous proposons aussi un décortiqueur et un calibreur. Mais aussi, nous montrons à nos clients les procédés pour obtenir l’alcool de bouche à base de la noix de cajou, l’huile, le lait, du savon, etc. libre à lui donc de faire sa commercialisation. C’est une manière pour nous d’accompagner le président de la République dans sa quête de faire de l’entreprenariat, la solution pour résorber la question de l’emploi jeune. Nous voulons accompagner le président de la république par le biais de l’entreprenariat »
Marina Sidibé
Pourtant, l’intérêt pour la transformation de ce produit devient de plus en plus croissant. Estimée à 2,5 millions de tonnes de noix brutes en moyenne par an dans le monde, soit l’équivalent de 525 milles tonnes d’amandes, la filière acajou fait vivre plusieurs millions de planteurs de par le monde et pèse plus de 4,4 milliards de dollars US de transactions commerciales chaque année.
La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur africain avec près de 550 000 tonnes en 2014, soit environ 20% de l’offre mondiale de noix de cajou et le deuxième au monde après l’Inde. Cette production connait une croissance annuelle de l’ordre de 16% en moyenne. Aujourd’hui, ce sont quelques 250 000 paysans ivoiriens qui sont impliqués dans cette spéculation.
Ainsi, l’Afrique a elle seule fournit près de 45% de la production mondiale de noix de cajou, avec une progression moyenne de l’ordre de 5% par an ; elle est principalement assurée par la Côte d’Ivoire avec 500 000 tonnes en 2013, la Guinée Bissau avec 165 000 tonnes, la Tanzanie avec 120 000 tonnes, le Nigeria avec 85 000 tonnes, le Mozambique avec 60 000 tonnes et le Ghana avec 40 000 tonnes.
Malheureusement les pays africains en général occupent une place insignifiante dans la transformation de la noix de cajou. En effet, les taux de transformation observés dans les principaux pays africains producteurs d’anacarde sont relativement faibles : environ 14,5% en moyenne en 2014. Ce taux est de l’ordre de : 6% en Côte d’Ivoire et en Guinée Bissau, 11% au Bénin, 15% en Tanzanie, près de 40% au Ghana et au Nigeria, etc.
En organisant, ce salon international, l’objectif est de converger tous les efforts des pays acteurs de la filière à s’impliquer davantage dans la transformation. « Le faible taux de transformation de l’anacarde observé en Afrique se traduit par un manque à gagner considérable en termes de valeur ajoutée pour nos économies, de revenus pour nos populations et de recettes pour les finances publiques. Selon les estimations, la transformation de 1 000 tonnes de noix brutes de cajou peut générer près de 200 emplois en majorité destinés aux femmes. », a expliqué le premier ministre Daniel Kablan Duncan.
Présent au SIETTA 2014, la Société Ivoirienne de Technologie Tropicale (I2T) a ait montre de son savoir-faire. Intervenant pour le compte de l’I2T, M. Fabrice Sébine, responsable communication, a expliqué les grandes innovations des équipements exposés par l’I2T. " Nous sommes venus avec le fragilisateur type I2T. Il a servi à fragiliser toutes les noix de cajou. Il est composé d’un autoclave et d’une chaudière intégrée. C’est un deux en un. C’est le produit phare qu’I2T met à la disposition du public.
Nous proposons aussi un décortiqueur et un calibreur. Mais aussi, nous montrons à nos clients les procédés pour obtenir l’alcool de bouche à base de la noix de cajou, l’huile, le lait, du savon, etc. libre à lui donc de faire sa commercialisation. C’est une manière pour nous d’accompagner le président de la République dans sa quête de faire de l’entreprenariat, la solution pour résorber la question de l’emploi jeune. Nous voulons accompagner le président de la république par le biais de l’entreprenariat »
Marina Sidibé