Monsieur le Ministre des Infrastructures Economiques ;
• Monsieur le Représentant de Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;
• Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire ;
• Excellence Monsieur l’Ambassadeur de Corée du Sud en Côte d’Ivoire ;
• Monsieur le Préfet de Région du Tchologo ;
• Mesdames et Messieurs les Membres du Corps préfectoral ;
• Monsieur le Président du Conseil Régional du Tchologo ;
• Monsieur le Maire de Ferkessédougou ;
• Mesdames et Messieurs les élus ;
• Monsieur le Directeur Général de l’Agence française de Développement ;
• Monsieur le Président Directeur Général de Halla Corporation ;
• Mesdames et Messieurs les Présidents des Conseils d’Administration, Directeurs Généraux, Directeurs Centraux, Chefs de Services de l’Administration ;
• Distinguées personnalités et hauts cadres de la région ;
• Honorables Chefs traditionnels et religieux ;
• Chers amis des médias ;
• Honorables invités ;
• Chers parents de la région du TCHOLOGO ;
• Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais, avant tout propos, vous adresser mes salutations fraternelles et vous remercier très vivement de l’accueil chaleureux, dont nous bénéficions, la délégation qui m’accompagne et moi-même, depuis notre arrivée dans cette belle région du Tchologo.
Je voudrais particulièrement saluer toutes les populations venues de Korhogo, Sinématiali, Tafiré, Niakaramandougou, Ouangolodougou, Niéllé, Pogo, Kaouara, pour ne citer que ces villes, et qui représentent ici toutes les braves populations bénéficiaires de cet important axe routier du Nord de notre pays, avec à leur tête le Représentant de Monsieur SORO Kigbafory Guillaume, Président de l’Assemblée Nationale.
Votre mobilisation exceptionnelle d’aujourd’hui traduit incontestablement toute l’importance que revêt la cérémonie qui nous rassemble et le soutien constant que les vaillantes populations du pays en général et singulièrement celles du Nord apportent à toutes les actions de développement du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA.
J’associe à ces remerciements bien entendu les autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses de cette belle Région du TCHOLOGO, dont je salue la contribution fort appréciable au développement local.
• Excellences Mesdames et Messieurs,
C’est l’occasion pour moi d’insister sur les enjeux de la politique du Président de la République en matière de gestion du réseau routier national.
En effet, grâce aux efforts soutenus de la Côte d’Ivoire et de ses partenaires techniques et financiers, le réseau routier national est passé de 24 000 km en 1960 à plus de 85 000 km actuellement, dont environ 6 500 km de routes revêtues et 230 km d’autoroutes.
Cependant, l’absence d’entretien du réseau national, du fait des dix (10) années de grave crise socio-politique traversée par notre pays, a conduit à la dégradation de près de 70 % de cet important réseau routier. Ce qui a eu bien sûr un impact négatif sur le développement global du pays, notamment au plan économique, avec une perte estimée au niveau des recettes fiscales de l’ordre de 1200 milliards de FCFA, sur la période concernée.
C’est donc pour corriger durablement cette situation, que le Président de la République a mis un accent particulier sur le secteur routier qui constitue, comme vous le savez tous, un pilier important de sa stratégie de développement de la Côte d’Ivoire, dont la finalité est de faire de la Côte d’Ivoire « un pays émergent à l’horizon 2020 ».
A cet effet, trois axes ont été privilégiés à savoir : l’entretien du réseau routier, sa réhabilitation et son développement.
C’est dans ce cadre que se situent donc les grands travaux de réhabilitation et de rénovation de notre réseau routier démarré sur l’ensemble du territoire depuis 2012 et qui se poursuivent avec les lancements des travaux de réhabilitation, il y a quelques mois, des routes Agnibilékrou-Abengourou, pont de la Comoé-Akoupé-Adzopé, Aboisso-Noé, et aujourd’hui Ferkessédougou-Ouangolodougou.
Au titre de la construction de routes nouvelles, il convient de rappeler à titre indicatif, le lancement de grands travaux dont le Pont Henri Konan Bédié, l’autoroute Abidjan-Bassam, l’autoroute Abobo-Anyama, le bitumage de l’axe Bouna-Doropo ainsi que d’importants travaux de voiries urbaines, notamment les chaussées de la Ville d’Abidjan et des principales localités de l’intérieur du pays.
• Excellences Mesdames et Messieurs,
Comme, je l’ai indiqué à Bouna en octobre dernier, il nous faut investir au moins 4% de notre Produit Intérieur Brut (PIB) dans le réseau routier ; soit 500 milliards de FCFA d’investissement par an, sur une décennie, afin de disposer d’un réseau routier performant, vecteur de développement économique et social de notre pays et d’intégration sous régionale.
Pour atteindre cet objectif majeur et apporter une solution globale aux problèmes rencontrés, le Gouvernement, sous la haute égide du Président de la République, a engagé une réflexion profonde sur la gestion optimale du réseau routier pour l’avenir. Cette réflexion est conduite sur deux axes principaux.
Il s’agit en premier, de préserver l’existant en protégeant le réseau routier d’une utilisation au-delà du raisonnable. C’est dans ce cadre que se situent, notamment les actions de l’Etat en matière de lutte contre la surcharge routière, avec l’ouverture de la station de pesage de basse vitesse d’Allokoi, le 18 novembre 2014, pour un coût de 1,5 milliards FCFA, grâce à un don de l’UEMOA.
A terme, ce sont six (06) autres postes fixes à Bouaké, Abengourou, Duékoué, San Pedro, Soubré et Ferkessédougou qui seront installés grâce à un don de l’Union européenne de 1,5 millions d’Euros, au titre du 10eme FED.
Le deuxième axe de cette réflexion porte sur l’optimisation de la gestion du réseau routier, en le concédant en partie au secteur privé. L’objectif visé est d’accélérer, à la fois, le processus de remise en état des routes existantes, ainsi que la création de nouvelles routes, afin de répondre à nos objectifs de développement et à la demande pressante des populations de toutes les régions de Côte d’Ivoire.
Cette réflexion qui se poursuit au niveau technique et au niveau du Gouvernement sera soumis en temps opportun, pour décision en Conseil des Ministres, au Président de la République.
• Excellences Mesdames et Messieurs,
Vous comprenez donc aisément la forte portée symbolique que revêt cette cérémonie. Il s’agit, en effet, de la concrétisation d’un projet d’une grande valeur économique et stratégique, non seulement pour cette région du Tchologo, mais aussi, pour le pays tout entier et pour la sous-région ouest africaine.
En effet, la réhabilitation de cette route, longue de 46 km, qui est un maillon essentiel de l’axe Côte d’Ivoire – Burkina Faso–Mali, va améliorer le développement des échanges entre les trois pays et contribuer à consolider les relations séculaires d’amitié et de fraternité qui existent entre nos populations.
Pour illustrer mes propos, il convient de rappeler que le Burkina Faso est le dixième client mondial de la Côte d’Ivoire, avec un montant annuel d’achats en 2013, d’environ 239, 5 milliards de FCFA.
Les échanges globaux entre nos deux pays, se situaient à environ 256 milliards de FCFA, dont environ 16 milliards de FCFA, au titre des importations en provenance du Burkina Faso.
Avec le Mali, les exportations ivoiriennes vers ce pays ami et frère ont atteint, en 2011, un niveau de 359,61 milliards de FCFA. Les importations ivoiriennes en provenance du Mali se situaient quant à elles à 1,54 milliards de FCFA.
Par ailleurs, les postes douaniers de Ouangolodougou (Burkina Faso) et de Pogo (Mali), points d’aboutissement de la plupart des usagers de cette route, font partie des postes les plus importants de l’intérieur du pays. Ils contribuent activement au développement du commerce intra régional, en particulier au niveau de la CEDEAO qui représentait déjà 27% du commerce extérieur de la Côte d’Ivoire en 2012.
A travers donc le renforcement de l’axe Ferkessedougou-Ouangolodougou, c’est un nouvel axe d’intégration sous régionale qui sera remis à neuf, preuve s’il en est besoin, de l’engagement du Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, de faire de l’intégration sous régionale, une réalité tangible et un axe majeur de sa politique de développement.
Par ailleurs, l’objectif visé par le Président de la République est de faire en sorte qu’aucune région du pays ne soit en marge du développement ; car et c’est connue, « la route précède le développement ». C’est une promesse qui sera tenue, et la caravane du développement s’arrêtera, comme aujourd’hui, dans chacune de nos régions.
• Excellences Mesdames et Messieurs,
En plus des emplois qui seront créés dans la région (réduction du taux de chômage), le lancement de ces travaux est le point de départ pour la réalisation ici, dans la région du Tchologo, d’un véritable pôle régional de croissance, capable de soutenir le développement des zones rurales environnantes, en y améliorant la compétitivité de l’agriculture et en favorisant l’accès des produits agricoles aux marchés urbains.
D’un coût global de 19,9 milliards FCFA, le projet, que nous lançons aujourd’hui, devrait s’achever dans dix-huit (18) mois et son financement est assuré par la France à travers le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D).
C’est donc le lieu de remercier, au nom du Président de la République, notre partenaire au développement, la République française, à travers Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Georges SERRE et l’Agence Française de Développement (AFD), pour leur implication sans relâche dans les actions de développement du Président Alassane OUATTARA.
• Excellence Monsieur l’Ambassadeur,
Votre présence constante à nos côtés nous rassure et nous permet d’affirmer qu’avec l’aide de la France, pays ami de longue date, et dans le cadre notamment du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), d’importants projets structurants, initiés par le Gouvernement seront réalisés pour le bonheur des Ivoiriennes et des Ivoiriens.
Cette cérémonie faut-il, le souligner, intervient à quelques jours de la prochaine cérémonie de signature du 2ème C2D, prévue le 03 décembre prochain à Paris pour un montant global de 738 milliards FCFA sur la période 2015-2020.
Je voudrais rappeler à cet effet, Mesdames et Messieurs, que depuis le 1er décembre 2012, la Côte d’Ivoire et la France ont signé le premier C2D, pour un montant de 413,25 milliards FCFA sur la période 2012-2015, couvrant deux secteurs transversaux (Fonds d’études et Appuis budgétaires) et six secteurs de concentration (Education-Formation-Emploi, Santé, Agriculture et biodiversité, Eau et Assainissement, Infrastructures routières et Justice). Le secteur des infrastructures routières, à lui seul, est doté d’une enveloppe globale de 100,1 milliards FCFA.
Mes remerciements s’adressent également à Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de Corée du Sud en Côte d’Ivoire, qui a tenu à être à nos côtés ici à Ferkessédougou, pour apporter son soutien et sa caution morale à l’entreprise coréenne Halla Corporation.
• Excellence Monsieur l’Ambassadeur,
Je puis dire, sans risque de me tromper que votre présence à cette cérémonie est le gage de la qualité des travaux qui seront exécutés ici par la société Halla Corporation pour le bonheur des usagers de cette route.
Je tiens également à remercier Monsieur le PDG de Halla Corporation et la forte délégation qui l’accompagne, venus spécialement de Séoul pour prendre part à cette cérémonie, signe de leur engagement à respecter les délais et à garantir la qualité des travaux. Je reste convaincu que votre savoir-faire permettra au Chef de l’Etat qui a visité récemment votre pays, d’offrir cette route aux populations dans les délais requis.
Monsieur le PDG de Halla Corporation, je voudrais enfin émettre le vœu de voir votre entreprise privilégier le recrutement des personnels locaux, notamment des filles et fils de cette région, pour les travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO).
M’adressant au Ministre Patrick Achi, je tiens à le féliciter à nouveau pour la qualité du travail abattu à la tête du Département des Infrastructures Economiques et l’assurer de notre disponibilité à l’appuyer dans ses initiatives.
• Excellence, Mesdames et Messieurs,
• Chères populations du Tchologo,
Dans dix-huit (18) mois, cette route va changer le paysage de votre région et vous aurez à votre disposition une infrastructure à même de vous permettre de prendre une part toujours plus active dans la marche de notre pays vers l’Emergence.
Je reste convaincu que vous manifesterez la légendaire hospitalité ivoirienne à l’égard de l’entreprise qui conduit les travaux et de ses employés.
C’est sur ces mots d’espoir que je voudrais clore mon propos et déclarer, au nom du Président de la République, officiellement lancés les travaux de renforcement de l’axe Ferkessédougou-Ouangolodougou.
Je vous remercie de votre aimable attention
• Monsieur le Représentant de Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;
• Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire ;
• Excellence Monsieur l’Ambassadeur de Corée du Sud en Côte d’Ivoire ;
• Monsieur le Préfet de Région du Tchologo ;
• Mesdames et Messieurs les Membres du Corps préfectoral ;
• Monsieur le Président du Conseil Régional du Tchologo ;
• Monsieur le Maire de Ferkessédougou ;
• Mesdames et Messieurs les élus ;
• Monsieur le Directeur Général de l’Agence française de Développement ;
• Monsieur le Président Directeur Général de Halla Corporation ;
• Mesdames et Messieurs les Présidents des Conseils d’Administration, Directeurs Généraux, Directeurs Centraux, Chefs de Services de l’Administration ;
• Distinguées personnalités et hauts cadres de la région ;
• Honorables Chefs traditionnels et religieux ;
• Chers amis des médias ;
• Honorables invités ;
• Chers parents de la région du TCHOLOGO ;
• Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais, avant tout propos, vous adresser mes salutations fraternelles et vous remercier très vivement de l’accueil chaleureux, dont nous bénéficions, la délégation qui m’accompagne et moi-même, depuis notre arrivée dans cette belle région du Tchologo.
Je voudrais particulièrement saluer toutes les populations venues de Korhogo, Sinématiali, Tafiré, Niakaramandougou, Ouangolodougou, Niéllé, Pogo, Kaouara, pour ne citer que ces villes, et qui représentent ici toutes les braves populations bénéficiaires de cet important axe routier du Nord de notre pays, avec à leur tête le Représentant de Monsieur SORO Kigbafory Guillaume, Président de l’Assemblée Nationale.
Votre mobilisation exceptionnelle d’aujourd’hui traduit incontestablement toute l’importance que revêt la cérémonie qui nous rassemble et le soutien constant que les vaillantes populations du pays en général et singulièrement celles du Nord apportent à toutes les actions de développement du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA.
J’associe à ces remerciements bien entendu les autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses de cette belle Région du TCHOLOGO, dont je salue la contribution fort appréciable au développement local.
• Excellences Mesdames et Messieurs,
C’est l’occasion pour moi d’insister sur les enjeux de la politique du Président de la République en matière de gestion du réseau routier national.
En effet, grâce aux efforts soutenus de la Côte d’Ivoire et de ses partenaires techniques et financiers, le réseau routier national est passé de 24 000 km en 1960 à plus de 85 000 km actuellement, dont environ 6 500 km de routes revêtues et 230 km d’autoroutes.
Cependant, l’absence d’entretien du réseau national, du fait des dix (10) années de grave crise socio-politique traversée par notre pays, a conduit à la dégradation de près de 70 % de cet important réseau routier. Ce qui a eu bien sûr un impact négatif sur le développement global du pays, notamment au plan économique, avec une perte estimée au niveau des recettes fiscales de l’ordre de 1200 milliards de FCFA, sur la période concernée.
C’est donc pour corriger durablement cette situation, que le Président de la République a mis un accent particulier sur le secteur routier qui constitue, comme vous le savez tous, un pilier important de sa stratégie de développement de la Côte d’Ivoire, dont la finalité est de faire de la Côte d’Ivoire « un pays émergent à l’horizon 2020 ».
A cet effet, trois axes ont été privilégiés à savoir : l’entretien du réseau routier, sa réhabilitation et son développement.
C’est dans ce cadre que se situent donc les grands travaux de réhabilitation et de rénovation de notre réseau routier démarré sur l’ensemble du territoire depuis 2012 et qui se poursuivent avec les lancements des travaux de réhabilitation, il y a quelques mois, des routes Agnibilékrou-Abengourou, pont de la Comoé-Akoupé-Adzopé, Aboisso-Noé, et aujourd’hui Ferkessédougou-Ouangolodougou.
Au titre de la construction de routes nouvelles, il convient de rappeler à titre indicatif, le lancement de grands travaux dont le Pont Henri Konan Bédié, l’autoroute Abidjan-Bassam, l’autoroute Abobo-Anyama, le bitumage de l’axe Bouna-Doropo ainsi que d’importants travaux de voiries urbaines, notamment les chaussées de la Ville d’Abidjan et des principales localités de l’intérieur du pays.
• Excellences Mesdames et Messieurs,
Comme, je l’ai indiqué à Bouna en octobre dernier, il nous faut investir au moins 4% de notre Produit Intérieur Brut (PIB) dans le réseau routier ; soit 500 milliards de FCFA d’investissement par an, sur une décennie, afin de disposer d’un réseau routier performant, vecteur de développement économique et social de notre pays et d’intégration sous régionale.
Pour atteindre cet objectif majeur et apporter une solution globale aux problèmes rencontrés, le Gouvernement, sous la haute égide du Président de la République, a engagé une réflexion profonde sur la gestion optimale du réseau routier pour l’avenir. Cette réflexion est conduite sur deux axes principaux.
Il s’agit en premier, de préserver l’existant en protégeant le réseau routier d’une utilisation au-delà du raisonnable. C’est dans ce cadre que se situent, notamment les actions de l’Etat en matière de lutte contre la surcharge routière, avec l’ouverture de la station de pesage de basse vitesse d’Allokoi, le 18 novembre 2014, pour un coût de 1,5 milliards FCFA, grâce à un don de l’UEMOA.
A terme, ce sont six (06) autres postes fixes à Bouaké, Abengourou, Duékoué, San Pedro, Soubré et Ferkessédougou qui seront installés grâce à un don de l’Union européenne de 1,5 millions d’Euros, au titre du 10eme FED.
Le deuxième axe de cette réflexion porte sur l’optimisation de la gestion du réseau routier, en le concédant en partie au secteur privé. L’objectif visé est d’accélérer, à la fois, le processus de remise en état des routes existantes, ainsi que la création de nouvelles routes, afin de répondre à nos objectifs de développement et à la demande pressante des populations de toutes les régions de Côte d’Ivoire.
Cette réflexion qui se poursuit au niveau technique et au niveau du Gouvernement sera soumis en temps opportun, pour décision en Conseil des Ministres, au Président de la République.
• Excellences Mesdames et Messieurs,
Vous comprenez donc aisément la forte portée symbolique que revêt cette cérémonie. Il s’agit, en effet, de la concrétisation d’un projet d’une grande valeur économique et stratégique, non seulement pour cette région du Tchologo, mais aussi, pour le pays tout entier et pour la sous-région ouest africaine.
En effet, la réhabilitation de cette route, longue de 46 km, qui est un maillon essentiel de l’axe Côte d’Ivoire – Burkina Faso–Mali, va améliorer le développement des échanges entre les trois pays et contribuer à consolider les relations séculaires d’amitié et de fraternité qui existent entre nos populations.
Pour illustrer mes propos, il convient de rappeler que le Burkina Faso est le dixième client mondial de la Côte d’Ivoire, avec un montant annuel d’achats en 2013, d’environ 239, 5 milliards de FCFA.
Les échanges globaux entre nos deux pays, se situaient à environ 256 milliards de FCFA, dont environ 16 milliards de FCFA, au titre des importations en provenance du Burkina Faso.
Avec le Mali, les exportations ivoiriennes vers ce pays ami et frère ont atteint, en 2011, un niveau de 359,61 milliards de FCFA. Les importations ivoiriennes en provenance du Mali se situaient quant à elles à 1,54 milliards de FCFA.
Par ailleurs, les postes douaniers de Ouangolodougou (Burkina Faso) et de Pogo (Mali), points d’aboutissement de la plupart des usagers de cette route, font partie des postes les plus importants de l’intérieur du pays. Ils contribuent activement au développement du commerce intra régional, en particulier au niveau de la CEDEAO qui représentait déjà 27% du commerce extérieur de la Côte d’Ivoire en 2012.
A travers donc le renforcement de l’axe Ferkessedougou-Ouangolodougou, c’est un nouvel axe d’intégration sous régionale qui sera remis à neuf, preuve s’il en est besoin, de l’engagement du Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, de faire de l’intégration sous régionale, une réalité tangible et un axe majeur de sa politique de développement.
Par ailleurs, l’objectif visé par le Président de la République est de faire en sorte qu’aucune région du pays ne soit en marge du développement ; car et c’est connue, « la route précède le développement ». C’est une promesse qui sera tenue, et la caravane du développement s’arrêtera, comme aujourd’hui, dans chacune de nos régions.
• Excellences Mesdames et Messieurs,
En plus des emplois qui seront créés dans la région (réduction du taux de chômage), le lancement de ces travaux est le point de départ pour la réalisation ici, dans la région du Tchologo, d’un véritable pôle régional de croissance, capable de soutenir le développement des zones rurales environnantes, en y améliorant la compétitivité de l’agriculture et en favorisant l’accès des produits agricoles aux marchés urbains.
D’un coût global de 19,9 milliards FCFA, le projet, que nous lançons aujourd’hui, devrait s’achever dans dix-huit (18) mois et son financement est assuré par la France à travers le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D).
C’est donc le lieu de remercier, au nom du Président de la République, notre partenaire au développement, la République française, à travers Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Georges SERRE et l’Agence Française de Développement (AFD), pour leur implication sans relâche dans les actions de développement du Président Alassane OUATTARA.
• Excellence Monsieur l’Ambassadeur,
Votre présence constante à nos côtés nous rassure et nous permet d’affirmer qu’avec l’aide de la France, pays ami de longue date, et dans le cadre notamment du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), d’importants projets structurants, initiés par le Gouvernement seront réalisés pour le bonheur des Ivoiriennes et des Ivoiriens.
Cette cérémonie faut-il, le souligner, intervient à quelques jours de la prochaine cérémonie de signature du 2ème C2D, prévue le 03 décembre prochain à Paris pour un montant global de 738 milliards FCFA sur la période 2015-2020.
Je voudrais rappeler à cet effet, Mesdames et Messieurs, que depuis le 1er décembre 2012, la Côte d’Ivoire et la France ont signé le premier C2D, pour un montant de 413,25 milliards FCFA sur la période 2012-2015, couvrant deux secteurs transversaux (Fonds d’études et Appuis budgétaires) et six secteurs de concentration (Education-Formation-Emploi, Santé, Agriculture et biodiversité, Eau et Assainissement, Infrastructures routières et Justice). Le secteur des infrastructures routières, à lui seul, est doté d’une enveloppe globale de 100,1 milliards FCFA.
Mes remerciements s’adressent également à Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de Corée du Sud en Côte d’Ivoire, qui a tenu à être à nos côtés ici à Ferkessédougou, pour apporter son soutien et sa caution morale à l’entreprise coréenne Halla Corporation.
• Excellence Monsieur l’Ambassadeur,
Je puis dire, sans risque de me tromper que votre présence à cette cérémonie est le gage de la qualité des travaux qui seront exécutés ici par la société Halla Corporation pour le bonheur des usagers de cette route.
Je tiens également à remercier Monsieur le PDG de Halla Corporation et la forte délégation qui l’accompagne, venus spécialement de Séoul pour prendre part à cette cérémonie, signe de leur engagement à respecter les délais et à garantir la qualité des travaux. Je reste convaincu que votre savoir-faire permettra au Chef de l’Etat qui a visité récemment votre pays, d’offrir cette route aux populations dans les délais requis.
Monsieur le PDG de Halla Corporation, je voudrais enfin émettre le vœu de voir votre entreprise privilégier le recrutement des personnels locaux, notamment des filles et fils de cette région, pour les travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO).
M’adressant au Ministre Patrick Achi, je tiens à le féliciter à nouveau pour la qualité du travail abattu à la tête du Département des Infrastructures Economiques et l’assurer de notre disponibilité à l’appuyer dans ses initiatives.
• Excellence, Mesdames et Messieurs,
• Chères populations du Tchologo,
Dans dix-huit (18) mois, cette route va changer le paysage de votre région et vous aurez à votre disposition une infrastructure à même de vous permettre de prendre une part toujours plus active dans la marche de notre pays vers l’Emergence.
Je reste convaincu que vous manifesterez la légendaire hospitalité ivoirienne à l’égard de l’entreprise qui conduit les travaux et de ses employés.
C’est sur ces mots d’espoir que je voudrais clore mon propos et déclarer, au nom du Président de la République, officiellement lancés les travaux de renforcement de l’axe Ferkessédougou-Ouangolodougou.
Je vous remercie de votre aimable attention
