• Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre du Plan et du Développement ;
• Messieurs les Ministres d’Etat ;
• Mesdames et Messieurs les Ministres ;
• Madame la Représentante Résidente de l’UNICEF ;
• Mesdames et Messieurs les Chefs d’Agences, fonds et programmes du Système des Nations Unies ;
• Mesdames et Messieurs les Elus ;
• Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Directeurs Centraux et Chefs de service ;
• Honorables invités ;
• Chers amis des Médias ;
• Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais de prime abord, me féliciter de la présentation officielle, ce jour, du Rapport d’analyse de la situation de l’Enfant en Côte d’Ivoire.
Ce Rapport, qui est le cinquième du genre, dresse l’évolution de la situation des enfants au cours des cinq dernières années, identifie les principaux manquements au respect des droits des enfants, et détermine les stratégies adaptées à chaque niveau de non réalisation de ces droits dénommée « SITAN 2014 ».
Il nous donne l’occasion de réaffirmer la grande importance à laquelle Monsieur le Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA et le Gouvernement attachent à ce dossier en raison de la fragilité de l’enfant mais également en raison des promesses qu’il recèle pour l’avenir de la famille, de la société et de l’Etat.
Se préoccuper de l’enfance, c’est donc se donner les moyens notamment techniques & financiers de sauver des vies si fragiles et également et surtout prendre un pari sur l’avenir d’un pays. Et un jeune Etat comme le nôtre, qui, plus est, aspire à inscrire ses actions dans une perspective de promotion humaine, est et doit rester préoccupé par le sort de cette frange vulnérable de la population.
Quoi qu’il en soit nous partageons tous cette assertion du philosophe Jean Bodin : « Il n’est de richesse que d’hommes ».
En outre, Louis-Philippe de Ségur disait si justement et je cite : « un seul enfant est un trésor qu’on craint sans cesse de perdre, et le plus léger accident peut nous l’enlever ».
C’est pourquoi, je voudrais ensuite, adresser la cordiale salutation du Gouvernement à tous et à chacun d’entre vous qui nous font l’amitié de partager la chaleur et la convivialité de la vie dans notre pays et de nous appuyer sur cet important dossier.
Je veux surtout exprimer nos sincères félicitations et notre gratitude, à tous ceux qui œuvrent pour le bien-être de nos enfants.
Il me plaît, en particulier, au nom du Président de la République et du Gouvernement, de traduire notre gratitude à Madame la Représentante Résidente de l’UNICEF, Madame Adèle Khudr pour tout ce que vous ne cessez de réaliser dans notre pays.
Merci Madame d’apporter, en plus de la technicité qui est la vôtre un regard et une touche maternels à la situation de nos enfants et de perpétuer la coopération déjà ancienne entre l’UNICEF et notre pays.
Je veux, à cet effet, rappeler que la présente cérémonie ouvre le prochain cycle de programmation 2016-2020 du programme de coopération Côte d’Ivoire-UNICEF.
Vous me permettrez également d’’associer à cette marque de sympathie et de reconnaissance, l’ensemble de vos collaborateurs pour la qualité de l’organisation de la présente cérémonie, et surtout, pour les efforts qu’ils déploient au quotidien pour appuyer et soutenir le Gouvernement et les autorités de notre pays dans la mission si délicate de veiller à la croissance saine des enfants.
Je veux également saisir cette opportunité pour traduire la gratitude du Président Alassane OUATTARA et du Gouvernement à l’ensemble de nos partenaires, aussi bien bilatéraux que multilatéraux qui accompagnent la Côte d’Ivoire dans sa marche vers l’émergence.
Enfin et surtout, je voudrais exprimer, au nom du Gouvernement et de tous, notre très vive admiration à la grande dame qui a fait de l’amélioration rapide et continue de la vie des enfants, son cheval de bataille et cela, tant au niveau national, régional qu’international.
Je veux parler si vous l’avez deviné, de la Première Dame, Madame Dominique OUATTARA, et qui est aussi Présidente de l’ONG ‘’Children of Africa’’.
Je souhaiterais que nous lui adressions, debout, « un ban spécial ». Merci.
• Excellences Mesdames et Messieurs
Ce rapport intervient au moment où le Gouvernement fait la revue du Plan National de Développement 2012-2015 pour jeter les sillons du prochain plan quinquennal 2016-2020.
Il constitue à cet égard une source d’inspiration utile pour nos chantiers à venir en vue de résoudre avec efficacité les problématiques relatives à la situation des enfants dans notre pays.
Ces pistes de réflexion ainsi que les recommandations pertinentes que ce rapport fait, devraient permettre de consolider les actions entreprises par le Gouvernement ; actions telles que la ratification d’instruments juridiques de protection de l’enfant, mais également et surtout, celles plus concrètes en faveur des enfants, de la Femme et de la famille qui constituent, aux yeux des autorités de notre pays, un tout indissociable.
La création d’un ministère en charge notamment de la Famille, de la Femme et de l’Enfant au sein du Gouvernement ivoirien constitue, à cet effet, une preuve de l’option prise par Monsieur le Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA d’inscrire la résolution des préoccupations des enfants en liaison avec les questions de la femme et de la famille.
Il me plaît, sur cette question, de rappeler quelques actions majeures accomplies par le Gouvernement ivoirien, sous la haute égide du Président de la République en faveur de la protection de l’enfant.
On peut citer notamment, la gratuité ciblée de l’accouchement, la réactivation du Parlement des Enfants (dont je salue la présence de sa vice-Présidente), la création d’un comité national de lutte contre la traite et l’exploitation abusive des enfants ou encore l’éradication du phénomène de la traite des enfants et la gratuité de l’école.
• Excellences Mesdames et Messieurs ;
Si ces efforts ont eu des effets appréciables sur la situation des enfants et des femmes, le Gouvernement est conscient des nombreux défis qui restent à relever pour donner aux enfants et aux femmes leur pleine et entière dignité.
Au nombre de ces défis, il y a l’accélération de la baisse de la mortalité maternelle et infantile, la lutte contre le VIH/SIDA, les violences faites aux femmes, la scolarisation primaire pour tous nos enfants notamment pour nos filles et la solution de l’important dossier des grossesses à l’école.
Il est à souligner que l’objectif de « zéro grossesse » à l’école doit être accéléré dans sa réalisation avec des moyens techniques, juridiques et financiers accrus pour permettre l’épanouissement de nos filles et jeunes filles.
Enfin et bien entendu, il importe de réaliser la transformation structurelle de notre économie avec une croissance forte, durable et inclusive débouchant sur un développement harmonisé de notre pays. Car nous sommes convaincus que les raisons de la situation encore fragile des enfants sont aussi et davantage d’ordre économique et social.
Avec des actions telles que l’institution envisagée de l’école obligatoire dès la rentrée scolaire 2015/2016 et surtout, la mise en route de la Couverture Maladie Universelle en début d’année 2015, le Gouvernement entend apporter des réponses concrètes et améliorer le filet de sécurité des populations les plus faibles, notamment les enfants et les femmes.
• Madame la représentante résidente de l’UNICEF ;
• Mesdames et Messieurs ;
En soutenant l’élaboration de la SITAN, le Gouvernement a souhaité vous dire qu’il attache un intérêt particulier à sa collaboration avec l’UNICEF.
A cet égard, je voudrais indiquer que le Gouvernement est sensible aux différentes initiatives portées par l’UNICEF dans le cadre de cette coopération. Je fais allusion entre autres à l’élaboration de systèmes d’information intégrés pour le suivi de la situation des enfants à travers l’appui à la réalisation d’enquêtes telles que l’enquête à indicateurs multiples (MICS), la conception de la base de données DevInfo, la recherche et l’analyse dans le domaine de l’enfance et des politiques qui les concernent.
Le Gouvernement reste également attentif au plaidoyer de l’UNICEF pour renforcer l’intégration des programmes et des politiques en faveur des enfants. Celle-ci s’est traduite dans le PND 2012-2015 et nous espérons qu’elle le sera encore davantage, dans le prochain plan de développement 2016-2020, avec la participation de toutes les parties prenantes.
Par ailleurs, je voudrais assurer nos partenaires que le Gouvernement assumera toujours ses missions régaliennes de prévention et de protection des enfants et de leur famille lorsque ceux-ci sont confrontés à des difficultés qui risquent de mettre en péril leurs droits.
Bien entendu, le Gouvernement apprécie à sa juste valeur l’appui que vous lui apportez déjà et que vous continuerez de lui apporter en vue de trouver des solutions adéquates à la question de l’enfant.
Je ne saurais clore mon intervention sans émettre le souhait que le Programme de Coopération Côte d’Ivoire-UNICEF se renforce davantage et devienne de plus en plus fécond.
C’est sur ce vœu que je déclare ouvert, l’atelier de présentation officielle du cinquième Rapport d’Analyse de la Situation de l’Enfant en Côte d’Ivoire, la SITAN 2014.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
• Messieurs les Ministres d’Etat ;
• Mesdames et Messieurs les Ministres ;
• Madame la Représentante Résidente de l’UNICEF ;
• Mesdames et Messieurs les Chefs d’Agences, fonds et programmes du Système des Nations Unies ;
• Mesdames et Messieurs les Elus ;
• Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Directeurs Centraux et Chefs de service ;
• Honorables invités ;
• Chers amis des Médias ;
• Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais de prime abord, me féliciter de la présentation officielle, ce jour, du Rapport d’analyse de la situation de l’Enfant en Côte d’Ivoire.
Ce Rapport, qui est le cinquième du genre, dresse l’évolution de la situation des enfants au cours des cinq dernières années, identifie les principaux manquements au respect des droits des enfants, et détermine les stratégies adaptées à chaque niveau de non réalisation de ces droits dénommée « SITAN 2014 ».
Il nous donne l’occasion de réaffirmer la grande importance à laquelle Monsieur le Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA et le Gouvernement attachent à ce dossier en raison de la fragilité de l’enfant mais également en raison des promesses qu’il recèle pour l’avenir de la famille, de la société et de l’Etat.
Se préoccuper de l’enfance, c’est donc se donner les moyens notamment techniques & financiers de sauver des vies si fragiles et également et surtout prendre un pari sur l’avenir d’un pays. Et un jeune Etat comme le nôtre, qui, plus est, aspire à inscrire ses actions dans une perspective de promotion humaine, est et doit rester préoccupé par le sort de cette frange vulnérable de la population.
Quoi qu’il en soit nous partageons tous cette assertion du philosophe Jean Bodin : « Il n’est de richesse que d’hommes ».
En outre, Louis-Philippe de Ségur disait si justement et je cite : « un seul enfant est un trésor qu’on craint sans cesse de perdre, et le plus léger accident peut nous l’enlever ».
C’est pourquoi, je voudrais ensuite, adresser la cordiale salutation du Gouvernement à tous et à chacun d’entre vous qui nous font l’amitié de partager la chaleur et la convivialité de la vie dans notre pays et de nous appuyer sur cet important dossier.
Je veux surtout exprimer nos sincères félicitations et notre gratitude, à tous ceux qui œuvrent pour le bien-être de nos enfants.
Il me plaît, en particulier, au nom du Président de la République et du Gouvernement, de traduire notre gratitude à Madame la Représentante Résidente de l’UNICEF, Madame Adèle Khudr pour tout ce que vous ne cessez de réaliser dans notre pays.
Merci Madame d’apporter, en plus de la technicité qui est la vôtre un regard et une touche maternels à la situation de nos enfants et de perpétuer la coopération déjà ancienne entre l’UNICEF et notre pays.
Je veux, à cet effet, rappeler que la présente cérémonie ouvre le prochain cycle de programmation 2016-2020 du programme de coopération Côte d’Ivoire-UNICEF.
Vous me permettrez également d’’associer à cette marque de sympathie et de reconnaissance, l’ensemble de vos collaborateurs pour la qualité de l’organisation de la présente cérémonie, et surtout, pour les efforts qu’ils déploient au quotidien pour appuyer et soutenir le Gouvernement et les autorités de notre pays dans la mission si délicate de veiller à la croissance saine des enfants.
Je veux également saisir cette opportunité pour traduire la gratitude du Président Alassane OUATTARA et du Gouvernement à l’ensemble de nos partenaires, aussi bien bilatéraux que multilatéraux qui accompagnent la Côte d’Ivoire dans sa marche vers l’émergence.
Enfin et surtout, je voudrais exprimer, au nom du Gouvernement et de tous, notre très vive admiration à la grande dame qui a fait de l’amélioration rapide et continue de la vie des enfants, son cheval de bataille et cela, tant au niveau national, régional qu’international.
Je veux parler si vous l’avez deviné, de la Première Dame, Madame Dominique OUATTARA, et qui est aussi Présidente de l’ONG ‘’Children of Africa’’.
Je souhaiterais que nous lui adressions, debout, « un ban spécial ». Merci.
• Excellences Mesdames et Messieurs
Ce rapport intervient au moment où le Gouvernement fait la revue du Plan National de Développement 2012-2015 pour jeter les sillons du prochain plan quinquennal 2016-2020.
Il constitue à cet égard une source d’inspiration utile pour nos chantiers à venir en vue de résoudre avec efficacité les problématiques relatives à la situation des enfants dans notre pays.
Ces pistes de réflexion ainsi que les recommandations pertinentes que ce rapport fait, devraient permettre de consolider les actions entreprises par le Gouvernement ; actions telles que la ratification d’instruments juridiques de protection de l’enfant, mais également et surtout, celles plus concrètes en faveur des enfants, de la Femme et de la famille qui constituent, aux yeux des autorités de notre pays, un tout indissociable.
La création d’un ministère en charge notamment de la Famille, de la Femme et de l’Enfant au sein du Gouvernement ivoirien constitue, à cet effet, une preuve de l’option prise par Monsieur le Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA d’inscrire la résolution des préoccupations des enfants en liaison avec les questions de la femme et de la famille.
Il me plaît, sur cette question, de rappeler quelques actions majeures accomplies par le Gouvernement ivoirien, sous la haute égide du Président de la République en faveur de la protection de l’enfant.
On peut citer notamment, la gratuité ciblée de l’accouchement, la réactivation du Parlement des Enfants (dont je salue la présence de sa vice-Présidente), la création d’un comité national de lutte contre la traite et l’exploitation abusive des enfants ou encore l’éradication du phénomène de la traite des enfants et la gratuité de l’école.
• Excellences Mesdames et Messieurs ;
Si ces efforts ont eu des effets appréciables sur la situation des enfants et des femmes, le Gouvernement est conscient des nombreux défis qui restent à relever pour donner aux enfants et aux femmes leur pleine et entière dignité.
Au nombre de ces défis, il y a l’accélération de la baisse de la mortalité maternelle et infantile, la lutte contre le VIH/SIDA, les violences faites aux femmes, la scolarisation primaire pour tous nos enfants notamment pour nos filles et la solution de l’important dossier des grossesses à l’école.
Il est à souligner que l’objectif de « zéro grossesse » à l’école doit être accéléré dans sa réalisation avec des moyens techniques, juridiques et financiers accrus pour permettre l’épanouissement de nos filles et jeunes filles.
Enfin et bien entendu, il importe de réaliser la transformation structurelle de notre économie avec une croissance forte, durable et inclusive débouchant sur un développement harmonisé de notre pays. Car nous sommes convaincus que les raisons de la situation encore fragile des enfants sont aussi et davantage d’ordre économique et social.
Avec des actions telles que l’institution envisagée de l’école obligatoire dès la rentrée scolaire 2015/2016 et surtout, la mise en route de la Couverture Maladie Universelle en début d’année 2015, le Gouvernement entend apporter des réponses concrètes et améliorer le filet de sécurité des populations les plus faibles, notamment les enfants et les femmes.
• Madame la représentante résidente de l’UNICEF ;
• Mesdames et Messieurs ;
En soutenant l’élaboration de la SITAN, le Gouvernement a souhaité vous dire qu’il attache un intérêt particulier à sa collaboration avec l’UNICEF.
A cet égard, je voudrais indiquer que le Gouvernement est sensible aux différentes initiatives portées par l’UNICEF dans le cadre de cette coopération. Je fais allusion entre autres à l’élaboration de systèmes d’information intégrés pour le suivi de la situation des enfants à travers l’appui à la réalisation d’enquêtes telles que l’enquête à indicateurs multiples (MICS), la conception de la base de données DevInfo, la recherche et l’analyse dans le domaine de l’enfance et des politiques qui les concernent.
Le Gouvernement reste également attentif au plaidoyer de l’UNICEF pour renforcer l’intégration des programmes et des politiques en faveur des enfants. Celle-ci s’est traduite dans le PND 2012-2015 et nous espérons qu’elle le sera encore davantage, dans le prochain plan de développement 2016-2020, avec la participation de toutes les parties prenantes.
Par ailleurs, je voudrais assurer nos partenaires que le Gouvernement assumera toujours ses missions régaliennes de prévention et de protection des enfants et de leur famille lorsque ceux-ci sont confrontés à des difficultés qui risquent de mettre en péril leurs droits.
Bien entendu, le Gouvernement apprécie à sa juste valeur l’appui que vous lui apportez déjà et que vous continuerez de lui apporter en vue de trouver des solutions adéquates à la question de l’enfant.
Je ne saurais clore mon intervention sans émettre le souhait que le Programme de Coopération Côte d’Ivoire-UNICEF se renforce davantage et devienne de plus en plus fécond.
C’est sur ce vœu que je déclare ouvert, l’atelier de présentation officielle du cinquième Rapport d’Analyse de la Situation de l’Enfant en Côte d’Ivoire, la SITAN 2014.
Je vous remercie pour votre aimable attention.