Abidjan- La ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, a affirmé, mardi à Abidjan, lors d’une rencontre d’échanges avec les deux grands collectifs des victimes de guerre, que leur indemnisation se fera sur la base réglementaire, dans la « transparence et l’équité ».
« Le Président Ouattara n’a jamais annoncé quelque chose qu’il n’est pas capable de faire. Je vous demande de prendre votre mal en patience car on va être juste avec tout le monde. Vous aurez les mêmes traitements. Que vous soyez RDR, FPI, PIT, UDPCI (…), on fera en sorte que, dans cette façon équitable de gérer la question des victimes de guerre, on aille vite à la réconciliation (…). Cela se fera sur la base réglementaire, dans la transparence et l’équité », a rassuré Mme Ouloto.
Elle a initié cette rencontre avec le Collectif des victimes de la crise ivoirienne (COVICI) et la Confédération des victimes de la crise ivoirienne (CVICI) en vue de leur faire savoir qu’après la remise du rapport final de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) au Président Alassane Ouattara et de l’annonce de la mise à disposition d’un fonds de 10 milliards de FCFA à compter de 2015 pour leur indemnisation, le gouvernement travaille pour que d’ici janvier, des réponses "concrètes" soient apportées à leur préoccupations.
« A compter de janvier, il faut que des victimes de guerre, blessés et malades commencent à trouver des solutions. On y travaille », a souligné Mme Ouloto.
Toutefois, elle a fait savoir qu’avant indemnisation des victimes de guerre, il faut que l’Etat et ces derniers s’accordent sur « qui est victime de guerre, qui ne l’est pas et quel est leur nombre réel ».
A cet effet, la CDVR a fait savoir qu’après trois années de travaux, elle a auditionné 72 483 victimes, quand la COVICI et la CVICI dénombrent de leur côté qu’ils sont plus de 100 000.
« Les blessés seront soignés, les maisons seront réhabilitées. Ceux qui doivent être aidés seront aidés (…). Le meilleur cadeau que je puisse vous faire, c’est de vous dire que le Président Ouattara ne peut vous oublier. La difficulté, c’est que travailler sur les victimes de guerre, c’est travailler sur l’être humain. Il n’y a pas d’essai.
Donc, il faut bien réfléchir et agir de façon juste et équitable pour qu’il n’y ait pas des plaies plus profondes », a conclu Mme Ouloto à l’endroit des victimes de guerre qui se disent « rassurées » après cette rencontre.
(AIP)
amak/kkp/tm
« Le Président Ouattara n’a jamais annoncé quelque chose qu’il n’est pas capable de faire. Je vous demande de prendre votre mal en patience car on va être juste avec tout le monde. Vous aurez les mêmes traitements. Que vous soyez RDR, FPI, PIT, UDPCI (…), on fera en sorte que, dans cette façon équitable de gérer la question des victimes de guerre, on aille vite à la réconciliation (…). Cela se fera sur la base réglementaire, dans la transparence et l’équité », a rassuré Mme Ouloto.
Elle a initié cette rencontre avec le Collectif des victimes de la crise ivoirienne (COVICI) et la Confédération des victimes de la crise ivoirienne (CVICI) en vue de leur faire savoir qu’après la remise du rapport final de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) au Président Alassane Ouattara et de l’annonce de la mise à disposition d’un fonds de 10 milliards de FCFA à compter de 2015 pour leur indemnisation, le gouvernement travaille pour que d’ici janvier, des réponses "concrètes" soient apportées à leur préoccupations.
« A compter de janvier, il faut que des victimes de guerre, blessés et malades commencent à trouver des solutions. On y travaille », a souligné Mme Ouloto.
Toutefois, elle a fait savoir qu’avant indemnisation des victimes de guerre, il faut que l’Etat et ces derniers s’accordent sur « qui est victime de guerre, qui ne l’est pas et quel est leur nombre réel ».
A cet effet, la CDVR a fait savoir qu’après trois années de travaux, elle a auditionné 72 483 victimes, quand la COVICI et la CVICI dénombrent de leur côté qu’ils sont plus de 100 000.
« Les blessés seront soignés, les maisons seront réhabilitées. Ceux qui doivent être aidés seront aidés (…). Le meilleur cadeau que je puisse vous faire, c’est de vous dire que le Président Ouattara ne peut vous oublier. La difficulté, c’est que travailler sur les victimes de guerre, c’est travailler sur l’être humain. Il n’y a pas d’essai.
Donc, il faut bien réfléchir et agir de façon juste et équitable pour qu’il n’y ait pas des plaies plus profondes », a conclu Mme Ouloto à l’endroit des victimes de guerre qui se disent « rassurées » après cette rencontre.
(AIP)
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