Abidjan - La visite surprise de la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, aux handicapés de l’ONG Lobus Action, à Songon M’Brathé, dans la sous-préfecture de Songon (banlieue ouest d’Abidjan), le 25 décembre, jour de célébration de la Noël, sonne l’intensification de l’action de lutte contre la marginalisation et la stigmatisation des personnes handicapées dans cette localité.
Briser les préjugés et stigmatisations
« Je suis venue vous apporter la solidarité du gouvernement ; (…) nous voulons que la Côte d’Ivoire soit émergente avec toutes ses composantes », a déclaré Mme Ouloto, en présence des chefs traditionnels et leaders communautaires locaux, à l’endroit du président de Lobus Action, Beugré Loba Jules, une organisation caritative engagée dans la lutte pour l’acceptation des handicapés au sein des communautés atchan.
Par ces propos, Anne Ouloto qui s’est rendue en personne chez M. Beugré, infirme des quatre membres, donc incapable de se déplacer, brise ainsi des siècles de rejet, de préjugés, de marginalisation et de stigmatisation dont font l’objet les personnes handicapées, souvent laissées sans assistance dans cette partie du pays.
Pour marquer le pas, la ministre de la Solidarité a offert ce jeudi un important lot de cadeaux, vivres et non-vivres, aux enfants et adultes handicapés de l’ONG Lobus Action ainsi qu’aux populations locales, pour leur permettre de passer d’agréables fêtes de fin d’année.
Les gardiens de la tradition mis à l’avant-garde de la sensibilisation
« Le handicap ne doit pas être une fatalité. Même handicapé, on doit pouvoir apporter sa pierre à la construction de la nation ; il faut les insérer dans la vie communautaire. Ils sont aussi intelligents que les autres personnes dites valides », a dit la ministre aux chefs traditionnels, gardiens de la tradition, qu’elle a mis en mission de sensibilisation pour un changement de mentalité et de comportement vis-à-vis des personnes vivant avec un handicap.
« Il faut parler aux populations, il faut les sensibiliser, car les handicapés sont aussi une richesse pour leurs sociétés respectives. Si le gouvernement, par ma personne, est présent aujourd’hui chez vous, c’est grâce à vos enfants handicapés. C’est pour vous dire que tous vos fils, y compris les handicapés, ont de la valeur et peuvent vous envoyer le bonheur », a-t-elle insisté.
Un message bien perçu par la chefferie qui prévoit des actions dans ce sens : «ce soir même (NDLR, vendredi) nous avons convoqué une grande réunion. Nous allons mettre les notables en mission pour aller sensibiliser les populations dans tous les villages, pour qu’elles ne cachent plus les handicaps de leurs enfants », a annoncé, à l’AIP, le chef du village central de Songon M’Brathé, Beugré Mobio André.
« Nous allons leur dire de faire enregistrer leurs enfants handicapés auprès de l’ONG Lobus Action pour qu’ils soient pris en compte, et nous allons tout faire pour que l’insertion sociale et l’acceptation des handicapés à Songon soient une évidence », a ajouté le chef.
Mais, au-delà des handicapés de Songon, le gouvernement ivoirien veut marquer, selon la ministre Anne Ouloto, sa solidarité et surtout son engagement à favoriser l’insertion sociale de toutes les personnes vulnérables vivant en Côte d’Ivoire.
(AIP)
kkp/tm
Briser les préjugés et stigmatisations
« Je suis venue vous apporter la solidarité du gouvernement ; (…) nous voulons que la Côte d’Ivoire soit émergente avec toutes ses composantes », a déclaré Mme Ouloto, en présence des chefs traditionnels et leaders communautaires locaux, à l’endroit du président de Lobus Action, Beugré Loba Jules, une organisation caritative engagée dans la lutte pour l’acceptation des handicapés au sein des communautés atchan.
Par ces propos, Anne Ouloto qui s’est rendue en personne chez M. Beugré, infirme des quatre membres, donc incapable de se déplacer, brise ainsi des siècles de rejet, de préjugés, de marginalisation et de stigmatisation dont font l’objet les personnes handicapées, souvent laissées sans assistance dans cette partie du pays.
Pour marquer le pas, la ministre de la Solidarité a offert ce jeudi un important lot de cadeaux, vivres et non-vivres, aux enfants et adultes handicapés de l’ONG Lobus Action ainsi qu’aux populations locales, pour leur permettre de passer d’agréables fêtes de fin d’année.
Les gardiens de la tradition mis à l’avant-garde de la sensibilisation
« Le handicap ne doit pas être une fatalité. Même handicapé, on doit pouvoir apporter sa pierre à la construction de la nation ; il faut les insérer dans la vie communautaire. Ils sont aussi intelligents que les autres personnes dites valides », a dit la ministre aux chefs traditionnels, gardiens de la tradition, qu’elle a mis en mission de sensibilisation pour un changement de mentalité et de comportement vis-à-vis des personnes vivant avec un handicap.
« Il faut parler aux populations, il faut les sensibiliser, car les handicapés sont aussi une richesse pour leurs sociétés respectives. Si le gouvernement, par ma personne, est présent aujourd’hui chez vous, c’est grâce à vos enfants handicapés. C’est pour vous dire que tous vos fils, y compris les handicapés, ont de la valeur et peuvent vous envoyer le bonheur », a-t-elle insisté.
Un message bien perçu par la chefferie qui prévoit des actions dans ce sens : «ce soir même (NDLR, vendredi) nous avons convoqué une grande réunion. Nous allons mettre les notables en mission pour aller sensibiliser les populations dans tous les villages, pour qu’elles ne cachent plus les handicaps de leurs enfants », a annoncé, à l’AIP, le chef du village central de Songon M’Brathé, Beugré Mobio André.
« Nous allons leur dire de faire enregistrer leurs enfants handicapés auprès de l’ONG Lobus Action pour qu’ils soient pris en compte, et nous allons tout faire pour que l’insertion sociale et l’acceptation des handicapés à Songon soient une évidence », a ajouté le chef.
Mais, au-delà des handicapés de Songon, le gouvernement ivoirien veut marquer, selon la ministre Anne Ouloto, sa solidarité et surtout son engagement à favoriser l’insertion sociale de toutes les personnes vulnérables vivant en Côte d’Ivoire.
(AIP)
kkp/tm