Bouaké - Une unité de contrôle de la qualité de la fibre de coton appelée Centre de classement de coton de Côte d’Ivoire (3C-CI) est ouverte à Bouaké, en application d’une mesure de la réforme de la filière pour restaurer le label qualité ivoirien écorché depuis quelques années, en raison de la désorganisation du dispositif et de l’absence d’un système unique de classement.
Les acteurs de la filière ont pris part, mardi et mercredi, à Bouaké, à un atelier pour s’accorder sur une approche consensuelle de la gestion de la qualité de la fibre de coton ainsi que des modalités de fonctionnement de ce centre destiné à centraliser à nouveau, comme par le passé, l’activité de classement du coton.
Le président du conseil d’administration de l’Inter-coton, M. Tuo Lacina, a indiqué que le Centre de classement de coton de Côte d’Ivoire, ancienne Unité de classement du coton (UCC) de Bouaké restructurée par l’Etat ivoirien avec l’appui financier de l’Union européenne et la maîtrise d’œuvre de l’ONUDI à près de 700 millions de FCFA, ‘’répond aux normes internationales’’.
«Le centre est véritablement opérationnel à ce jour», a-t-il annoncé, témoignant du bon déroulement de l’activité test démarrée depuis le 17 décembre. Il promet que sa structure travaillera à l’amélioration des résultats et amorcera, à court terme, le processus de certification de cette unité.
Le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, M. Malamine Sanogo, s’est réjoui de la mise en œuvre de la réforme ayant recommandé l’ouverture de cette salle de classement de référence, avant d’inviter les acteurs à travailler davantage sur les questions d’amélioration de la qualité.
Au moment de la libéralisation de la filière coton en 1998, la fibre de coton de Côte d’Ivoire jouissait d’une bonne réputation sur le marché international, renommée qui s’est maintenue pendant la phase transitoire de deux ans, de 1998 à 2000, où la salle de classement de la CIDT procédait au classement centralisé de toute la production de coton de Côte d’Ivoire.
Le dispositif de classement s’est désorganisé à partir de 2000. Depuis lors, l’on assiste à des pratiques non recommandées ternissant l’image de marque du coton ivoirien au sein des sociétés cotonnières qui n’étaient plus contrôlées par un système centralisé.
(AIP)
nbf/kkp/ask
Les acteurs de la filière ont pris part, mardi et mercredi, à Bouaké, à un atelier pour s’accorder sur une approche consensuelle de la gestion de la qualité de la fibre de coton ainsi que des modalités de fonctionnement de ce centre destiné à centraliser à nouveau, comme par le passé, l’activité de classement du coton.
Le président du conseil d’administration de l’Inter-coton, M. Tuo Lacina, a indiqué que le Centre de classement de coton de Côte d’Ivoire, ancienne Unité de classement du coton (UCC) de Bouaké restructurée par l’Etat ivoirien avec l’appui financier de l’Union européenne et la maîtrise d’œuvre de l’ONUDI à près de 700 millions de FCFA, ‘’répond aux normes internationales’’.
«Le centre est véritablement opérationnel à ce jour», a-t-il annoncé, témoignant du bon déroulement de l’activité test démarrée depuis le 17 décembre. Il promet que sa structure travaillera à l’amélioration des résultats et amorcera, à court terme, le processus de certification de cette unité.
Le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, M. Malamine Sanogo, s’est réjoui de la mise en œuvre de la réforme ayant recommandé l’ouverture de cette salle de classement de référence, avant d’inviter les acteurs à travailler davantage sur les questions d’amélioration de la qualité.
Au moment de la libéralisation de la filière coton en 1998, la fibre de coton de Côte d’Ivoire jouissait d’une bonne réputation sur le marché international, renommée qui s’est maintenue pendant la phase transitoire de deux ans, de 1998 à 2000, où la salle de classement de la CIDT procédait au classement centralisé de toute la production de coton de Côte d’Ivoire.
Le dispositif de classement s’est désorganisé à partir de 2000. Depuis lors, l’on assiste à des pratiques non recommandées ternissant l’image de marque du coton ivoirien au sein des sociétés cotonnières qui n’étaient plus contrôlées par un système centralisé.
(AIP)
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