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Économie Publié le dimanche 1 février 2015 | Ivoire-Presse

Korhogo: coton la nomadisation des producteurs fragilise la filière Les GI interdits par la loi ivoirienne et légalisés par le traité de l’OHADA

© Ivoire-Presse Par DR
Dons du Conseil Du Coton et de l`Anacarde aux meilleurs producteurs d`anacarde pendant les JAAD 2014 Korhogo.
La floraison des sociétés coopératives et des sociétés cotonnières sur le terrain suite aux différentes crises qu’a connu la Côte d’Ivoire a engendré la concurrence, la nomadisation des cotonculteurs et la non maitrise de la semence a indiqué le 31 janvier 2015 à korhogo au Nord du pays Sekongo Djakaridia directeur général de l’union des coopératives des producteurs agricoles de Côte d’Ivoire (UCOOPAG-CI) représenté dans le bassin cotonnier avec 1800 membres pour une production de 6000 tonnes de coton graines la campagne dernière . C’était lors d’un point de presse.


« Quand la semence ne suffi pas le paysan cherche à s’en en procurer de partout peu importe la qualité, et cela impact sur le rendement ». La solution est qu’une structure puisse produire la semence et la mettre à la disposition des sociétés coopératives et des sociétés cotonnières a-t-il proposé. Au sujet des facteurs de production et des nouvelles mesures qui sont l’emprisonnement ferme du vendeur et de l’acheteur d’intrant. Le DG de UCOOPAG-CI dont le conseil d’administration est présidé part Yao Martin a indiqué « cela ne pourra inquiéter le paysans plutôt le commerçant parce que le paysan ayant le dos au mur en se trouvant devant un cas de maladie ou de décès pendant la période de soudure, période sans argent, ensuite s’est référé vers sa structure (organisation professionnelle agricole) qui n’a pas aussi d’argent , vend le seul bien à sa disposition notamment des sacs l’engrais ». Il faut comme par le passé la mise en place des frais de soudures aux sociétés coopératives qui pourront palier à ce fléau en venant au secours du paysan au moment opportun.


L’esprit coopératif sensé aidé le paysan ne marche. « Après la libéralisation de la filière et des crises sociopolitiques il y a eu la présence massive d’operateurs économiques et d’intervenants dans la filière qui ont fait naître la concurrence devenue rude, à contribué à déstabiliser l’esprit coopératif et les coopératives ». Car il n y a plus délimitation et chacun rentre là ou il veut. A l’époque il y’avait des zones classiques. Aujourd’hui, nous avons des sociétés cotonnières qui sont installées sans zone de production mais doivent approvisionner leur usines. Et Ils vont faire du lobbying auprès des cotonculteurs « venez avec moi voilà ce que je peux vous rendre comme services… » .Ainsi plusieurs égreneurs se retrouvent à la fois dans un même village à la recherche de paysans. Et nous assistons à la création des groupements informels (GI) pourtant interdits par la loi ivoirienne et aujourd’hui légalisés par le traité de l’OHADA. (Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires. Traité qui stipule qu’il suffit d’être deux ou trois pour créer votre société coopérative simplifiée. On assiste alors à la floraison de groupuscules dans les villes. Le seul revenu pour les sociétés coopératives étant les ristournes, sont malheureusement maintenues par les égreneurs dans les cas d’impayés et dans le cas de la responsabilité collective. D’ou les sociétés coopératives n’ont plus de moyens pour aider les paysans.


Avec l’avènement du zoning qui est la délimitation des zones d’intervention des égreneurs Sekongo Djakaridia de préciser le conseil coton anacarde essaie de faire ce qu’ils peuvent en aidant la filière par le projet zoning qui est la délimitation des zones d’intervention des égreneurs qui peut assainir le secteur. Mais les sociétés cotonnières ne se sont pas tombées d’accord sur les délimitations des zones et le projet est sur la table du bureau national d’études technique et développement (BNETD). Avant de conseiller « Que les paysans cessent la nomadisation entre sociétés cotonnières et que l’état mette de l’ordre dans la filière coton qui nourrit des milliers de familles ».
Benogo TOURE
(Correspondant)
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