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Editorial Publié le vendredi 13 février 2015 | Le Sursaut

Chronique/ Daniel Anikpo : «Pourquoi les Eléphants doivent servir d’exemple à l’industrialisation»

Chronique/ Daniel Anikpo :  «Pourquoi les Eléphants doivent servir d’exemple à l’industrialisation»
© Le Sursaut Par Atapointe
Football: la Côte d’Ivoire remporte la CAN 2015 face au Ghana
Les Eléphants de CIV remporte la 30 édition de la Coupe D`Afrique des Nations (CAN2015) face au Ghana au Stade de Bata en Guinée Equatoriale.
Le ministre Daniel Anikpo salue la victoire des Eléphants de Côte d’Ivoire, remportée en phase des finales de la CAN. Au-delà ce sacre continental, le ministre plaide pour un consens autour des idées qui conduisent l’industrialisation. Dans cette chronique, il dit pratiquement tout.

Après la CAN, l’industrialisation, la nouvelle cause commune
C’est à l’unisson que les Ivoiriens, les Ivoiriennes, les jeunes et les séniors ont chanté la Victoire à la CAN 2015. Subitement, remporter la CAN 2015 est devenu la Cause Commune de tous les Ivoiriens. Une cause commune qui n’a laissé aucun Ivoirien dans l’indifférence, dans l’opposition, dans le rejet. C’est bien que les Ivoiriens se soient mobilisés pour cette grande victoire. Mais il y a une cause commune encore plus grande que gagner la CAN. La plus grande cause nationale commune reste l’aspiration profonde des Ivoiriens au développement. Il faut reconnaître qu’après vingt trois années d’attente qui ont fini par la perte de confiance des Ivoiriens dans leur équipe nationale de football, depuis la victoire sur le Cameroun, le retour de la confiance est fait. Et ce lien brisé s’est reconstitué et renforcé au cours des matchs qui ont suivi. Et le consensus autour de notre équipe nationale a fait le reste. Le secret de notre victoire est là. Nous avons gagné la Coupe des Nations d’Afrique, la CAN 2015. Encore une fois, bravo les ELEPHANTS. Nous devons dès maintenant, au risque de laisser s’effriter cette confiance retrouvée dans une semaine, de se mobiliser pour la cause commune du développement, de gagner la guerre contre le sous-développement. Ceci dit, je sais que beaucoup de lecteurs vont se poser la question de savoir, quel lien que j’établis entre la victoire à la CAN 2015 et l’industrialisation de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique ? Quand on analyse le processus de la victoire à cette CAN 2015, les points de ressemblance, disons de comparaison avec le processus de l’industrialisation sont nombreux et frappants. Dire que tout le pays a fait le consensus autour de l’équipe nationale de football pour remporter la CAN 2015, cela signifie que la coupe de nations de football a constitué une cause commune pour l’ensemble de la population. Cette victoire transcende tous les clivages politiques, religieux, ethno-tribaux et régionaux. Cette victoire transcende aussi les classes sociales. Paysans, travailleurs, commerçants, Cadres et Intellectuels. A partir du moment où nous avons senti le changement opéré dans la façon de jouer de nos footballeurs sur le terrain, la confiance s’est rétablie. L’union faisant la force, tout a bien marché jusqu’au sacre de notre équipe nationale. Parce que gagner la CAN était devenu l’aspiration profonde de tous les Ivoiriens. Et nous avons gagné. Au plan de notre développement, cela fait cinquante cinq années que nous aspirons, nous Ivoiriens et Africains, au développement. En vain. Au point où notre peuple a retiré sa confiance en la classe politique. Classe politique que nos populations qualifient de classe politique politicienne à cause de cette incapacité légendaire à remporter la victoire sur le sous-développement. Incapacité à gagner la coupe du développement. Pendant vingt-trois années, les footballeurs ivoiriens ne savaient pas comment jouer pour gagner la CAN. De même depuis cinquante cinq années, les politiciens ne savent pas comment développer la Côte d’ivoire. C’est la cause du divorce et de la perte de confiance. Mais cette perte de confiante n’est pas éternelle. Elle est revenue dès que les joueurs ont changé leur façon de jouer sur le terrain. De même, la perte de confiance de nos populations en leurs dirigeants n’est pas éternelle. Dès que les Ecoles de développement ont mis en chantier, le Programme de développement glocal africain (PDGA), qui est un programme d’industrialisation, les Ivoiriens ont renoué leur confiance avec les écoles de développement. Et désormais, Le consensus national se fait autour du programme de l’industrialisation glocale africain. Le PDGA est devenu une nouvelle cause commune. Pourquoi ? Tout simplement parce que les Ivoiriens ont compris que notre façon de faire le développement a changé. Non seulement nous sommes concrets et agissons sur le terrain, mais nous le faisons autour d’un programme d’industrialisation. Les Ivoiriens savent que nous avons le savoir développer. Et ce savoir développer glocal nous enseigne que l’industrialisation est la seule et unique voie qui permet à un pays sous-développé de se développer. Du coup, nos compatriotes ont déduit que c’est parce que notre pays ignorait ce savoir développer qu’il est toujours sous-développé après plus d’un demi-siècle d’indépendance politique. Le développement qui représente leur aspiration profonde a trouvé sa voie de réalisation par l’industrialisation et le programme de développement glocal africain (PDGA). Comme pour le processus de la victoire à la CAN, le processus d’adhésion et de confiance s’est fait graduellement jusqu’à la victoire. C’est ce qui se produit pour le processus de l’industrialisation du PDGA. Depuis 2007, il n’y avait que les seules écoles de développement qui avaient à charge de réaliser le PDGA. Depuis 2015, les choses changent dans le bon sens, dans la bonne direction. Les Corps socioprofessionnels (CSP), les entreprises, les industries, les commerces, les coopératives d’exploitants agricoles, les mutuelles de développement local, les ONG et diverses organisations de la société civile ont rejoint les écoles de développement pour créer la Coalition pour le PDGA, appelée CPDGA. Parce qu’ils ont compris que le développement qui est l’aspiration profonde de tous les ivoiriens, trouve sa matérialité, voire sa matérialisation dans le programme de l’industrialisation glocale africain de la CPDGA. Les Ivoiriens doivent savoir que ce processus devra conduire vers la constitution de l’union sacrée de tous les ivoiriens autour du PDGA pour industrialiser et développer le pays. L’industrialisation qui est la seule et unique voie qui permettra à notre pays sous-développé de se développer exige la participation de tous. En particulier, pour la formation du capital humain, préalable à l’industrialisation et au développement. Cela signifie que le développement qui est notre aspiration profonde à tous et notre cause commune a besoin de la contribution individuelle de chaque Ivoirien. Il a fallu dégager d’énormes moyens financiers pour remporter la CAN 2015. Et cinq mille cinq cent milliards de FCFA, c’est à quelque chose près, le montant qu’il faut pour industrialiser la Côte en trois années pour le bien-être des générations actuelles et des générations futures d’Ivoiriens. Alors, avec cette nouvelle victoire sur le sous-développement et l’éradication du chômage de nos jeunes et de la pauvreté de nos ménages, au lieu d’être une victoire éphémère, de deux à trois jours, comme la victoire de la CAN, sera une victoire éternelle. Car nous aurons désormais une nouvelle Côte d’Ivoire industrialisée, une nouvelle puissance industrielle éternelle exemplaire pour l’Afrique. Ceci est possible parce que le développement est au-dessus des partis politiques, des clans tribaux, des groupes religieux. Si le PDGA crée dix millions d’emplois, il n’y a pas qu’un clan politique qui travaillera. Si le PDGA crée dix millions d’emplois, ce n’est pas pour une tribu, ni pour un groupe religieux. C’est pour tous les Ivoiriens. Et c’est pour développer toute la Côte d’Ivoire. Oui, l’industrialisation qui conduit au développement est et doit être notre nouvelle cause commune, notre cause suprême. Pour exprimer cette aspiration profonde, nous devons chanter en chœur le Credo de l’industrialisation ‘’Nous voulons l’industrialisation ici et maintenant’’. Et nos pensées nouvelles, nos paroles futures et nos actes de développement doivent refléter le nouvel engagement que nous devons, à titre individuel et collectif, prendre pour industrialiser le pays, vaincre le sous-développement, éradiquer le chômage, la pauvreté et l’analphabétisme. <>. La mobilisation générale est de rigueur. Chantons à l’unisson, comme un seul homme, le Credo de l’industrialisation qui est notre nouvelle cause commune pour constituer l’union sacrée qui fera de la Côte d’Ivoire, une puissance industrialisée et qui donnera le bien-être et le bonheur éternel aux Ivoiriens. Vive l’industrialisation ici et maintenant.
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