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Économie Publié le vendredi 13 février 2015 | AIP

Programme national d’investissement agricole : le DGPCPS plaide pour l’augmentation du financement alloué au secteur agricole

Yamoussoukro - Le directeur général de la planification, du contrôle des projets et des statistiques (DGPCPS) du ministère de l’Agriculture, Nouhoun Coulibaly, plaide pour une augmentation du financement public alloué au secteur agricole en Côte d’Ivoire afin de booster la compétitivité et de maintenir les résultats positifs enregistrés depuis deux ans dans le cadre du Programme national d’investissement agricole (PNIA).

’’Nous avons besoin de booster l’investissement public pour développer les infrastructures agricoles parce que ça permettra d’avoir un environnement dans lequel les partenaires privés peuvent améliorer leur compétitivité ’’, a dit, jeudi à Yamoussoukro, M. Coulibaly lors de l’atelier bilan de l’exercice agricole 2014, révélant qu’au niveau du budget de l’État, la proportion allouée au secteur agricole de 2013 à 2014 ne dépasse pas 4 %.

’’ C’est un gros problème parce qu’aujourd’hui, nous avons beaucoup d’investissements qui viennent des partenaires techniques financiers et du privé. C’est bon pour l’efficacité de l’administration du secteur", a-t-il soutenu.

Dressant le tableau des résultats de l’exercice 2014, Nouhoun Coulibaly a indiqué qu’après deux années d’exécution, le PNIA a pu engranger plus de 1052 milliards de FCFA sur 2040 milliards de FCFA, soit 52 % du coût total à mobiliser sur cinq ans, et créé plus de 600 000 emplois, distribué un fonds vivrier d’un montant de 1, 241 milliard FCFA en 2014 aux coopératives, ainsi que des intrants et du matériel agricole pour augmenter la croissance des cultures.

L’exercice 2014 du PNIA a vu aussi l’amélioration de la vie des populations avec la réalisation de nombreuses infrastructures à impact communautaire, de la mécanisation agricole pour l’accroissement des rendements, a expliqué Nouhoun Coulibaly qui a rassuré que ’’la tendance est bonne’’ pour atteindre les objectifs, relativement à la réduction de la pauvreté, à la croissance du secteur agricole et à la sécurité alimentaire, à l’exception de la partie concernant la transformation locale.

Il a également souhaité l’amélioration de certains ’’points critiques’’, à savoir l’environnement d’exécution des financements de projets où il a relevé une complexité des procédures qui peuvent, selon lui, durer un à deux ans pour voir le projet aboutir, tout comme le problème des marchés publics dont les procédures sont aussi longues et qui durent au moins 103 jours, contrairement aux 90 jours annoncés pour passer le marché.

’’Si ces défis sont levés, ça va favoriser de nombreux investissements dans le secteur agricole et permettre à beaucoup de personnes de s’installer pour faire la transformation sur place de nos produits’’, a assuré le directeur général de la planification, du contrôle des projets et des statistiques du ministère de l’Agriculture.

Le PNIA (2010-2015) adopté en 2012 couvre tout le secteur agricole et a pour objectif de relancer la croissance à un taux de 9 % par an, de réduire la pauvreté, de créer des emplois pour 2 400 000 personnes, notamment des jeunes et des femmes, de conforter la sécurité alimentaire pour six millions de personnes, de stimuler un tissu agro-industriel plus important et plus dynamique par la transformation d’au-moins 50% des produits agricoles locaux.

(AIP)
nam/kkp/ask
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