Korhogo - Le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a procédé au lancement officiel du traitement phytosanitaire d’origine biologique de 20.000 ha de vergers de mangue dans le nord du pays contre la mouche des fruits.
"En ce qui concerne la réduction et le contrôle des mouches de fruits, le chef de l’Etat a autorisé le traitement de tout le verger ivoirien. Ce verger sera traité par un produit biologique", a indiqué le ministre Sangafowa, lors de la cérémonie de lancement, samedi, au centre culturel de Korhogo.
Cette opération vise à améliorer la production de mangue par l’élimination de ce fléau qui menace les revenus de plus de 7.000 producteurs.
200.000 litres de produits phytosanitaires biologiques (Succès Appat) et 166 pulvérisateurs offerts par le président de la République, d’une valeur totale de 1.726.000.000 de FCFA ont été mis à la disposition des acteurs de la filière mangue.
La méthode Succès Appat qui utilise des pesticides biologiques "présente moins de risques de résidus et de pesticides dans les mangues et est moins coûteuse", a indiqué Mamadou Sangafowa.
En présence des acteurs et partenaires de la filière, le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly a donné le top départ de cette opération en traitant deux manguiers dans un verger de six hectares de Kent, propriété de M. Soro Kolo Gaoussou située à sept kilomètres de Korhogo.
"Je souhaite que notre geste soit suivi. Je voudrais dire aux producteurs ivoiriens que c’est dans leur intérêt que cette opération est menée", a-t-il dit, mettant en garde les bénéficiaires contre toute commercialisation du produit mis à leur disposition.
"Vous venez de nous soulager dans notre lutte inlassable contre les maladies de la mangue en général, et plus particulièrement contre la mouche de fruits, cause de la misère des producteurs de mangue que nous sommes. Les mouches nous font perdre plus de la moitié de notre récolte et la campagne de mangue est passée de trois à un mois", a fait savoir le porte-parole des producteurs, Mamadou Coulibaly.
Le gouvernement ivoirien a été saisi en novembre 2014 par courrier de la direction générale de la Santé et des Consommateurs adressé à l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au royaume de Belgique à propos du nombre élevé des interceptions de mangues dues aux piqûres des mouches de fruits. La Commission européenne, considérant que ces interceptions constituent un risque phytosanitaire pour les Etats membres, a enclenché une procédure menant à un embargo, si l’Etat ivoirien ne proposait pas d’urgence un plan d’actions de lutte contre les mouches de fruits.
Etaient également concernées, les mangues en provenance de la République Dominicaine, du Ghana, du Kenya et de l’Ouganda.
Avec un rendement annuel de quatre tonnes à l’hectare, la production nationale est estimée à 80.000 tonnes dont 25% sont destinés à l’exportation. La mangue est le troisième fruit exporté par la Côte d’Ivoire après l’ananas et la banane et contribue, avec ces deux cultures, à hauteur de 3 à 4% du PIB et de 8 à 10% du PIB agricole.
(AIP)
ti/aaa/kkp/ask
"En ce qui concerne la réduction et le contrôle des mouches de fruits, le chef de l’Etat a autorisé le traitement de tout le verger ivoirien. Ce verger sera traité par un produit biologique", a indiqué le ministre Sangafowa, lors de la cérémonie de lancement, samedi, au centre culturel de Korhogo.
Cette opération vise à améliorer la production de mangue par l’élimination de ce fléau qui menace les revenus de plus de 7.000 producteurs.
200.000 litres de produits phytosanitaires biologiques (Succès Appat) et 166 pulvérisateurs offerts par le président de la République, d’une valeur totale de 1.726.000.000 de FCFA ont été mis à la disposition des acteurs de la filière mangue.
La méthode Succès Appat qui utilise des pesticides biologiques "présente moins de risques de résidus et de pesticides dans les mangues et est moins coûteuse", a indiqué Mamadou Sangafowa.
En présence des acteurs et partenaires de la filière, le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly a donné le top départ de cette opération en traitant deux manguiers dans un verger de six hectares de Kent, propriété de M. Soro Kolo Gaoussou située à sept kilomètres de Korhogo.
"Je souhaite que notre geste soit suivi. Je voudrais dire aux producteurs ivoiriens que c’est dans leur intérêt que cette opération est menée", a-t-il dit, mettant en garde les bénéficiaires contre toute commercialisation du produit mis à leur disposition.
"Vous venez de nous soulager dans notre lutte inlassable contre les maladies de la mangue en général, et plus particulièrement contre la mouche de fruits, cause de la misère des producteurs de mangue que nous sommes. Les mouches nous font perdre plus de la moitié de notre récolte et la campagne de mangue est passée de trois à un mois", a fait savoir le porte-parole des producteurs, Mamadou Coulibaly.
Le gouvernement ivoirien a été saisi en novembre 2014 par courrier de la direction générale de la Santé et des Consommateurs adressé à l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au royaume de Belgique à propos du nombre élevé des interceptions de mangues dues aux piqûres des mouches de fruits. La Commission européenne, considérant que ces interceptions constituent un risque phytosanitaire pour les Etats membres, a enclenché une procédure menant à un embargo, si l’Etat ivoirien ne proposait pas d’urgence un plan d’actions de lutte contre les mouches de fruits.
Etaient également concernées, les mangues en provenance de la République Dominicaine, du Ghana, du Kenya et de l’Ouganda.
Avec un rendement annuel de quatre tonnes à l’hectare, la production nationale est estimée à 80.000 tonnes dont 25% sont destinés à l’exportation. La mangue est le troisième fruit exporté par la Côte d’Ivoire après l’ananas et la banane et contribue, avec ces deux cultures, à hauteur de 3 à 4% du PIB et de 8 à 10% du PIB agricole.
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