Abidjan (Côte d’Ivoire) - Deux généraux proches de l’ancien Chef de l’Etat Laurent Gbagbo ont été attendus, jeudi, par la justice ivoirienne dans le cadre du procès de l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo et de ses 82 autres co-accusés, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
L'Amiral Vagba Fausignaux, ex-patron de la marine nationale ainsi que le Général Brunot Dogbo Blé, ancien Commandant de la Garde Républicaine ont été entendus par le Cour d'Assises d'Abidjan.
« Jusqu'au 30 mars 2011, il n'y avait pas de miliciens à la base de la marine nationale. Quand un président est investi par le Conseil constitutionnel, tous les Grands corps font allégeance au Chef de l'Etat » a déclaré Vagba Fausignaux.
Insistant que «Gbagbo a été investi par le Conseil constitutionnel», il a rappelé que «les débats politiques ne nous concernent pas ».
« Pendant toute cette crise, je n'ai fait qu'assurer la sécurité du Président. Je ne suis pas sorti de ce cadre », a pour sa part déclaré le Général Dogbo Blé, indiquant que « cette prérogative fait partie de la mission de la Garde Républicaine ».
Selon Dogbo Blé, « il y a beaucoup de préjugés sur ma personne et ce que j'ai fais». « Je défis quiconque de m’apporter une preuve de ces accusations », a-t-il tranché.
L'ex-Première dame Simone Gbagbo sera entendue, lundi, par cette Cour toujours dans le cadre de ce procès de la crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011.
SB/ls/APA
L'Amiral Vagba Fausignaux, ex-patron de la marine nationale ainsi que le Général Brunot Dogbo Blé, ancien Commandant de la Garde Républicaine ont été entendus par le Cour d'Assises d'Abidjan.
« Jusqu'au 30 mars 2011, il n'y avait pas de miliciens à la base de la marine nationale. Quand un président est investi par le Conseil constitutionnel, tous les Grands corps font allégeance au Chef de l'Etat » a déclaré Vagba Fausignaux.
Insistant que «Gbagbo a été investi par le Conseil constitutionnel», il a rappelé que «les débats politiques ne nous concernent pas ».
« Pendant toute cette crise, je n'ai fait qu'assurer la sécurité du Président. Je ne suis pas sorti de ce cadre », a pour sa part déclaré le Général Dogbo Blé, indiquant que « cette prérogative fait partie de la mission de la Garde Républicaine ».
Selon Dogbo Blé, « il y a beaucoup de préjugés sur ma personne et ce que j'ai fais». « Je défis quiconque de m’apporter une preuve de ces accusations », a-t-il tranché.
L'ex-Première dame Simone Gbagbo sera entendue, lundi, par cette Cour toujours dans le cadre de ce procès de la crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011.
SB/ls/APA