Abidjan - Le général Brunot Dogbo Blé, homme fort de l’ex-président Laurent Gbagbo, a nié jeudi avoir ordonné de tirer sur des civils pendant la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, lors du procès pour "atteinte à la sûreté de l’Etat", dont l’ex-Première dame Simone Gbagbo est l’un des 83 co-accusés.
Quatre témoins ont défilé à la barre pour l’incriminer. Les soldats de la garde républicaine, que dirigeait le général Dobgbo, "ont tiré sur les jeunes pendant la crise", a accusé l’un d’entre eux, paralysé des quatre membres, qui témoignait en chaise roulante.
"Les soldats de la garde républicaine nous ont battus, frappés et ont tué mes deux frères", a raconté un autre témoin.
"Je ne reconnais pas les faits", a répondu le général Dogbo, s’affichant comme un "militaire et non un politique". "Je mets quiconque au défi de m’apporter une seule preuve pour me confondre face aux accusations d’+atteinte à la sûreté de l’Etat+", a-t-il insisté.
Brunot Dogbo Blé est l’un des principaux accusés parmi les 83 du procès, qui a débuté fin décembre, pour "atteinte à la sûreté de l’Etat" pour leur rôle dans le crise postélectorale de 2010-2011.
Plus de 3.000 personnes sont mortes en cinq mois de violences, nées du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son adversaire, l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara. Cette crise a ponctué une décennie de conflits politico-militaires dans le pays. Le général Dogbo a été condamné en 2012 à 15 ans de prison pour complicité dans l’assassinat d’un officier à la retraite, dans le premier grand procès de cette crise. Il a fait appel.
Il est également inculpé pour complicité d’assassinat du général Robert Gueï, ex-chef de la junte ivoirienne tué le 19 septembre 2002, jour d’un coup d’Etat raté contre M. Gbagbo qui a été suivi de la prise du nord du pays par des rebelles.
Le procès en cours à Abidjan est qualifié de procès le plus important pour la Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale et la quasi-totalité des accusés est issue du camp des pro-Gbagbo.
La société civile ivoirienne et l’opposition pro-Gbagbo critiquent la "justice des vainqueurs" en Côte d’Ivoire, où aucun dignitaire pro-Ouattara n’a pour l’instant été inquiété.
ck/jf/gg
Quatre témoins ont défilé à la barre pour l’incriminer. Les soldats de la garde républicaine, que dirigeait le général Dobgbo, "ont tiré sur les jeunes pendant la crise", a accusé l’un d’entre eux, paralysé des quatre membres, qui témoignait en chaise roulante.
"Les soldats de la garde républicaine nous ont battus, frappés et ont tué mes deux frères", a raconté un autre témoin.
"Je ne reconnais pas les faits", a répondu le général Dogbo, s’affichant comme un "militaire et non un politique". "Je mets quiconque au défi de m’apporter une seule preuve pour me confondre face aux accusations d’+atteinte à la sûreté de l’Etat+", a-t-il insisté.
Brunot Dogbo Blé est l’un des principaux accusés parmi les 83 du procès, qui a débuté fin décembre, pour "atteinte à la sûreté de l’Etat" pour leur rôle dans le crise postélectorale de 2010-2011.
Plus de 3.000 personnes sont mortes en cinq mois de violences, nées du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son adversaire, l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara. Cette crise a ponctué une décennie de conflits politico-militaires dans le pays. Le général Dogbo a été condamné en 2012 à 15 ans de prison pour complicité dans l’assassinat d’un officier à la retraite, dans le premier grand procès de cette crise. Il a fait appel.
Il est également inculpé pour complicité d’assassinat du général Robert Gueï, ex-chef de la junte ivoirienne tué le 19 septembre 2002, jour d’un coup d’Etat raté contre M. Gbagbo qui a été suivi de la prise du nord du pays par des rebelles.
Le procès en cours à Abidjan est qualifié de procès le plus important pour la Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale et la quasi-totalité des accusés est issue du camp des pro-Gbagbo.
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ck/jf/gg
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